Dans le 14e arrondissement, attenant au 6e arrondissement,
un triplex de près de 189 m² coiffé d’une terrasse de 130 m² aux derniers étages
un triplex de près de 189 m² coiffé d’une terrasse de 130 m² aux derniers étages
Paris,
PARIS
paris
75014
FR
Situation
Dans le quartier mythique et central de Paris, proche des 5e et 6e arrondissements, que bornent les boulevards du Montparnasse et Edgar Quinet, foisonnent commerces de la rue Delambre et marchés hebdomadaires locaux. Le boulevard du Montparnasse et les rues alentour apportent leur lot de culture, avec de nombreuses salles de cinéma d’art et d’essai assorties, à foison, de célèbres restaurants et terrasses de café tels que la Rotonde et la Closerie des Lilas. Le jardin du Luxembourg fournit son lot de fraîcheur tandis que les stations de métro Vavin, Edgar Quinet et Raspail sont toutes proches. Un quartier familial et résidentiel dont la réputation tient également à ses établissements scolaires publics et privés : collège, lycée et prépa Stanislas, École alsacienne, université d’Assas, lycée et collège Montaigne.
Description
Situé aux septième, huitième et neuvième étages d’un immeuble moderne de 1968, à la fois calme et particulièrement lumineux, l’appartement, de presque 189 m², est surmonté d’une terrasse de près de 130 m². Les façades, marquées par le style moderniste de l'architecture, font alterner baies vitrées et dalles de pierre blanche sur les dix niveaux que compte le bâtiment.
Exposées au nord-est et sud-ouest, les pièces et la terrasse de l'appartement livrent un florilège d’étonnantes vues panoramiques parisiennes. Accessible par deux entrées indépendantes aux septième et huitième étages, l’habitation comprend quatre chambres, trois salles de bain et une salle d’eau, une lumineuse cuisine avec espace repas de quelque 11 m², réparties autour d’une grande salle de séjour d'environ 49 m². Au neuvième étage, desservie par un escalier hélicoïdal et aménagée sur la terrasse, une véranda de presque 18 m² fait office de studio. Des travaux sont à prévoir.
Le logement est complété par une cave en sous-sol et par un parking. Une gardienne siège à demeure dans l'immeuble.
Exposées au nord-est et sud-ouest, les pièces et la terrasse de l'appartement livrent un florilège d’étonnantes vues panoramiques parisiennes. Accessible par deux entrées indépendantes aux septième et huitième étages, l’habitation comprend quatre chambres, trois salles de bain et une salle d’eau, une lumineuse cuisine avec espace repas de quelque 11 m², réparties autour d’une grande salle de séjour d'environ 49 m². Au neuvième étage, desservie par un escalier hélicoïdal et aménagée sur la terrasse, une véranda de presque 18 m² fait office de studio. Des travaux sont à prévoir.
Le logement est complété par une cave en sous-sol et par un parking. Une gardienne siège à demeure dans l'immeuble.
L'immeuble moderniste de standing
La résidence, témoin de l'architecture moderniste de qualité des années 1960, est issue de la rencontre de deux figures du monde des arts de l’avant- et l'après-guerre : Pierre Seghers (1906-1987), célèbre éditeur de poésie française et résistant, et Paul Tournon (1881-1964), architecte grand prix de Rome, rendu célèbre par la réalisation d’édifices religieux en béton armé et de bâtiments de la Banque de France. Le suivi de la construction est assuré, jusqu’en 1968, par la fille de ce dernier, Marion Tournon-Branly (1924-2016), également architecte. Pierre Seghers, quant à lui, s’installe avec sa famille aux trois derniers étages de l’édifice, affectés en partie à son activité d'écrivain et d'éditeur. Sur la façade principale, deux plaques de marbre rappellent la présence en ces lieux des deux personnalités fondatrices.
La modénature, typique, de l’immeuble contraste avec celle des façades haussmanniennes voisines. Les élévations, toutes planes, ainsi que les espaces communs expriment la fonctionnalité et l’esthétisme sobre de ce style architectural : à chaque étage, défilent des bandeaux de baies vitrées sur la façade en dalles de pierre blanche. Dans le vaste patio d’entrée, la blancheur du marbre de Carrare contraste avec les panneaux de bois d’acajou sculptés. L’ascenseur, sobrement graphique, accède aux étages, lumineux, rythmés de portes d’acajou aux singulières poignées géométriques en inox brossé. Dès l’entrée, la conception minimale des espaces alliée à la noblesse des matériaux sont la traduction du savoir-faire et de la singularité du style architectural moderniste que l'immeuble illustre singulièrement.
Le triplex et sa terrasse
Déployé sur les trois derniers étages de l’immeuble, coiffé d’une spectaculaire terrasse de quelque 129 m², l’appartement, d’une surface de plus de 188 m², combine les atouts d'orientations nord-est et sud-ouest, et de vues panoramiques, échappées vers le paysage parisien et nombre de ses monuments emblématiques. Quant aux espaces intérieurs, ils partagent comme qualités essentielles l’indépendance, la lumière et le calme, propices au rythme d’une vie familiale. Aux 7e et 8e étages, les entrées indépendantes avec portes d’acajou à béquille géométrique d’acier brossé permettent de créer, au 7e étage, un petit appartement incluant une cuisine.
Un escalier hélicoïdal, sobre structure métallique s’élevant jusqu’à la terrasse, distribue les étages, comportant notamment des chambres spacieuses, associées chacune à une pièce d'eau privative. La cuisine, d'environ 11 m², permet la prise de repas autour d'une table tandis que les soirées festives prendront place au salon, étendu sur quelque 49 m².
Traversant, l’appartement a conservé le répertoire décoratif de la fin des années 1960 : murs blancs rythmés de bandeaux de fenêtre, sols en parquet de chêne à damier ou couverts de carreaux de terre cuite et de mosaïques, menuiseries métalliques. Si l’appartement nécessite des travaux de restauration, le parti pris architectural, typiquement moderniste, qui en a gouverné l'aménagement offre la possibilité de redistribuer librement les espaces grâce à l’usage des cloisons intérieures, facilement amovibles. Au sous-sol, enfin, se trouvent une cave et un parking.
Ce que nous en pensons
Une résidence qui s'affirme comme une réussite architecturale, aussi bien technique qu’esthétique, dans un quartier central de la rive gauche. Si l’espace, le calme, la lumière et les panoramas sont des atouts majeurs pour le triplex, sa rareté tient encore plus à sa terrasse, exceptionnelle dans le paysage urbain parisien. La restauration de l'appartement et l’aménagement paysager de la terrasse permettront aux nouveaux venus de se façonner un lieu de vie privilégié dans la capitale, adapté au besoin à l’exercice d’une profession libérale, admis par la copropriété, autant qu'à l'habitation. À ce cadre des plus attrayants s'ajoutent le prestige et l’histoire artistique du 20e s. dans le secteur, qui s'étend de Denfert-Rochereau à Port-Royal, dont est empreint le lieu où vécut Pierre Seghers : s’y rencontraient ses amis artistes, écrivains et chanteurs de l’après-guerre, en particulier Louis Aragon, Pablo Neruda, Juliette Gréco, Léo Ferré, Michel Bouquet et le Paris de l’édition.
3 800 000 €
Honoraires de négociation inclus
3 619 048 € Honoraires exclus
5%
TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 869576
| Surface totale intérieure | 188.50 m2 |
| Surface Carrez | 171 m2 |
| Nombre de pièces | 6 |
| Surface réception | 49 m2 |
| Nombre de chambres | 4 |
| Nombre de chambres possible | 5 |
| Surface Terrasse | 129.5 m2 |
| Surface Balcon | 4 m2 |
| Surface Place de parking 1 | 18 m2 |
| Montant moyen annuel de la quote-part de charges courantes |
4900 € |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
