Dans le quartier du Faubourg-Montmartre, cité de Trévise,
un bien dans un immeuble inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques
Paris, PARIS paris 75009 FR

Situation

Entre la rue Richer et la rue Bleue, dans le quartier du Faubourg Montmartre, se trouve une cité longue de quelque 190 mètres : la cité de Trévise. Construite en 1838, elle tient son nom d’Adolphe Édouard Mortier, premier duc de Trévise, général sous Napoléon et président du Conseil sous le roi des Français, Louis-Philippe. Voilà comment elle était décrite dans la presse au 19e siècle : « Placée près des boulevards, au centre du haut commerce et de la banque, cette nouvelle cité, dont les hôtels et les maisons d’habitation entourent un parterre émaillé de fleurs, du milieu desquels s’élancent une fontaine jaillissante, offre la retraite la plus agréable au milieu du bruit des affaires et des plaisirs ».
Aujourd'hui, la cité est toujours aussi paisible et se situe dans un environnement recherché. Les Folies Bergères, le Conservatoire et le théâtre Trévise sont juste à côté. South Pigalle, l'hôtel Drouot et les Galeries Lafayette un peu plus loin. L'appartement se trouve à quelques minutes à peine des stations de métro Cadet (ligne 7) et Grands-boulevards (lignes 8 et 9) et à moins de 20 minutes à pied de la gare Saint-Lazare.

Description

Ce qui fait la singularité de la cité de Trévise, c'est son espace vert à l’anglaise, trônant en son centre, et d’où partent deux rues en baïonnette. Clos de grilles, le jardin est planté d’érables sycomores. Au milieu, une fontaine aux trois nymphes se tenant par la main, œuvre du sculpteur Francisque-Joseph Duret. Le style architectural de la cité s’inspire largement de la Renaissance. Les chambranles moulurés aux fenêtres, les ouvertures cintrées et les murs à refends de certains immeubles sont tirés du vocabulaire du style néoclassique italianisant. Quelques immeubles, dont celui où se situe ce bien, comportent des éléments architecturaux, inscrits depuis 1991 à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Passée l’élégante porte cochère avec ses panneaux hauts en ferronnerie dont l’entrée est protégée d’un interphone, le porche donne accès à une double porte vitrée où un hall pavé de marqueterie de marbre accueille un large escalier en demi-cercle, capoté d’un tapis d’escalier. Au fond, la cour fermée par le retour du bâtiment en U, dessert les étages de service. Dans ce bien situé côté rue, le hall et l’escalier sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
A chaque étage, un seul appartement est accessible par une double-porte avec ses panneaux latéraux dont les parties hautes et impostes sont vitrées et protégées d’un croisillon métallique typique du style Louis-Philippe.
L’appartement au plan en L et traversant a conservé tous les attributs et éléments de décor d’origine : parquets massifs de chêne en points-de-Hongrie, corniches et cimaises moulurées, rosaces aux plafonds, portes à panneaux moulurés, cheminées aux manteaux de marbre et trumeaux aux cadres dorés, poêle prussien paré de céramique et espagnolettes en fer forgé aux fenêtres.
Les quatre grandes doubles fenêtres à double-vitrage sont munies de persiennes extérieures et illuminent largement trois pièces en enfilade qui sont toutes desservies par la galerie d’entrée : la chambre principale, la salle de séjour et le bureau avec ses bibliothèques de chêne massif. D'un côté, les toilettes invités séparent la chambre principale d’une seconde chambre avec fenêtre sur cour. En face, la salle à manger au poêle prussien, est éclairée d’une fenêtre sur cour. Enfin, un couloir dessert la salle de bains et la cuisine, toutes deux avec fenêtres sur cour.
Le chauffage est électrique et la production d’eau chaude assurée par un ballon d'eau chaude installé dans la cuisine. Une grande cave au sous-sol est accessible depuis l’escalier de service sur la cour.

Ce que nous en pensons

Dans cette cité à l’homogénéité architecturale remarquable, au carrefour de la Nouvelle-Athènes, des théâtres et des musées, comment ne pas rêver au charme de la Belle Epoque ? Son charmant jardin aux grands érables sycomore, où bruisse doucement l’eau de la fontaine aux nymphes, harmonise une symphonie de calme. L'ombre de Toulouse-Lautrec plane toujours entre le village qu'est resté SoPi et le quartier Notre-Dame-de-Lorette. Désormais, dans les rues piétonnes et de plus en plus végétalisées, s'y croisent artistes et créateurs en vogue. Dans cet environnement recherché, l'appartement, sobre et bien entretenu, conviendra parfaitement à une famille grâce à un plan ingénieux, un cheminement fluide et des espaces lumineux.

1 450 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 443290

Surface totale intérieure 117 m2
Surface Carrez 114 m2
Nombre de pièces 5
Hauteur sous plafond 3.00
Nombre de chambres 2
Nombre de chambres possible 3
Surface Cave 17 m2

Nombre de lots 25
Montant moyen annuel de la
quote-part de charges courantes
4600 €


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Responsable

Guillaume Naa +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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