La fonderie et ses dépendances

Le bâtiment au toit à deux pans est couvert de tuile de pays. Sur le mur du pignon est, le silex habille et grimpe jusqu'au trois-quarts du bâtiment. Plus haut, un crépis dans les tons ocre nuance un peu l'aspect minéral de la bâtisse. Un arc revêtu de clés en pierre, forme le haut d'une ancienne ouverture. La fenêtre en plein-cintre préexistante a laissé place à un volet en bois. Plus bas, une autre ouverture rectangulaire laisse passer la lumière. La porte à double battant en verre ouvre sur une très large pièce dont le plafond est hourdi d'imposantes solives. Le sol est bétonné. Les murs sont en de pierre et bauge. Un escalier dit « échelle de meunier » court le long d'un mur et mène à l' étage. L'ensemble du bâtiment nécessite d'importants travaux.
Face à la fonderie, une courette en gravier « mignonnette » ferme le premier espace de l'ensemble des bâtiments. Des baraquements s'appuient sur les murs qui forment la limite de la propriété. Au-delà du mur, les vitraux et la toiture de l'église du 16ème siècle se laissent entrevoir. À l'arrière de la fonderie, un passage sinueux ouvre sur un autre espace. C'est de ce côté-ci, au-delà des limites de propriété, que se situe un large terrain champêtre et inconstructible, garantie d'un voisinage bucolique. Deux grands espaces sont à rénover ou à réaménager totalement : un bâtiment à fonction de remise est accolé aux vestiges de l'ancien château de la commune dont seule une tour en poivrière remontant au 14ème siècle a pu être sauvegardée. C'est le moulin en eau, fierté du village, qui a pris sa place depuis le 19ème siècle. À l'intérieur de l'imposant local, un étage peut aussi être rénové. L'ensemble, quoique solide, nécessite des mesures conservatoires. À côté du bâtiment, un petit escalier grimpe en direction d'ateliers en verrière. Le bâtiment s'achève par une autre pièce traversante menant à une coursive bordée par l'Eure.