À 15 min de la station balnéaire de Pléneuf-Val-André,
un château du 18e s. et sa vue panoramique sur mer
Pléneuf-Val-André, COTES-D'ARMOR bretagne 22370 FR

Situation

En Bretagne, au cœur de la réserve naturelle nationale de la baie de Saint-Brieuc, le château surplombe la mer et dévoile une vue dégagée sur un paysage qui se pare de mille couleurs selon le temps et les saisons. Tandis qu'à deux pas de la propriété se trouve le GR 34, les plages, accessibles en moins de 5 min en voiture ou en 10 min à vélo, sont autant fréquentées par les baigneurs que par les amateurs de sports nautiques.
La route qui conduit à la propriété traverse un village paisible et prend la direction de la mer toute proche. Tous les commerces, les services et les structures de première nécessité sont ici accessibles en moins de 10 min de voiture. La gare TGV la plus proche est à moins de 20 min et l'aéroport international de Rennes à environ 1 h.

Description

Après avoir quitté le village tout proche et longé des champs, des bosquets aux essences variées, des prairies et quelques propriétés, la route est orientée vers deux plages indiquées par des panneaux, à proximité de là où se trouve la demeure. Sur sa gauche, masquée en partie par le feuillage d'arbres de haie, s'étend une prairie, avec la mer en arrière-plan.
Une percée dans un mur d'enceinte en pierre permet l'accès à la propriété et laisse apparaître le château à l'imposante stature. Édifié à la fin du 18e s., orienté plein sud et interrompu dans sa construction par la Révolution française, il est marqué par ses proportions et la division de sa façade principale en quatre travées sur les deux premiers niveaux. Suivant les plans d'origine, le château devait être bien plus vaste encore : les trois travées à gauche de l'entrée composant une première aile ouest, trois autres auraient dû voir le jour du côté opposé afin que la façade s'organise symétriquement de part et d'autre d'une travée centrale. Pour cette raison, l'édifice haut de trois niveaux présente désormais une allure atypique, avec une façade en pierre apparente et une toiture asymétrique en ardoise.
À droite, en léger contrebas, cachée derrière une haie, une ancienne petite maison de gardien a été récemment restaurée. À l'arrière, une longère abrite d'anciennes écuries, une grange et une modeste maison d'habitation. Les deux constructions reprennent le même appareil de maçonnerie que le bâtiment principal ; les encadrements des baies et les chaînages d'angle sont également en pierre de taille. Les dépendances, contrairement au château, ont des toits de tuiles plates, comme le veut la hiérarchie qui classe les matériaux selon leur degré de noblesse.
L'ensemble de la propriété bénéficie d'une rare vue panoramique sur la Manche.

Le château

À l'extrémité de ce qui devait être son aile ouest, il est coiffé d'un toit en croupe à longs pans et en partie à l'impériale à section carrée. Dans la partie droite de l'édifice, un toit similaire en dôme chapeaute ce qui aurait dû être la travée centrale. L'ensemble est bordé d'égouts retroussés. La partie supérieur de la façade sud, à fronton triangulaire ou cintrée en demi-cercle selon les travées, est percée au sommet de chacune d'elle d'un oculus. L'alternance des formes de lucarnes qui se suivent le long de l'axe est-ouest, dont deux percées dans la toiture, attire le regard, contrastant avec la symétrie des baies rectangulaires qui marquent les deux premiers niveaux et les quatre travées. Les hautes souches des cheminées ainsi que les épis de faîtage parachèvent la couverture à l'esthétique classique, qui mêle zinc et roche métamorphique.
Constituant les matériaux des nobles façades, granit, moellon et pierre de taille sont l'apanage typiquement breton du corps de logis. Les sept grandes fenêtres à meneaux, avec des encadrements en pierre de taille, laissent pénétrer la lumière en abondance. Une volée de marches donne accès au perron et à la porte principale en bois que surmonte un fronton triangulaire. Au pignon ouest, deux balcons sont orientés vers la mer et vers l'espace naturel qui, au pied de la propriété, s'expose à la vue.


Le rez-de-chaussée
La porte principale à double battant en bois sculpté, avec impostes vitrées protégées de motifs en fer forgé, s'ouvre sur un hall d'entrée de près de 4 m de hauteur sous plafond, dont le sol est dallé de tomettes. La pièce comprend un escalier en maçonnerie monumental à volée unique, à double quart tournant, avec balustres carrés en poire. Les portes, d'origine, sont en bois. Sur la gauche, un salon spacieux, confortable et lumineux est agrémenté d'une cheminée, dont l'habillage du trumeau en bois fait écho au sol en parquet droit et aux poutres apparentes. Chaque détail a fait l'objet d'une restauration minutieuse, au niveau des huisseries ou encore des radiateurs en fonte aux motifs floraux. En enfilade, une cuisine aménagée au sol de tomettes, avec sa cheminée également habillée de bois, mène au balcon ouest avec vue sur mer. Une petite arrière-cuisine habilement dissimulée achève le niveau. Enfin, un escalier en fer forgé au nord, en colimaçon, permet de rejoindre le jardin et une serre.
Le premier étage
L'escalier monumental conduit à un vaste palier dont les murs sont couverts de grandes bibliothèques. Une porte en bois s'ouvre sur un salon privé qui présente les mêmes caractéristiques que celui du rez-de-chaussée, à ceci près qu'il dispose d'une petite ouverture percée dans l'un des angles de la pièce. Celle-ci conduit à une tour-escalier dans l’œuvre, qui dessert le second étage. En enfilade, une chambre à coucher, en alternance parquetée et dallée de tomettes, est agrémentée d'une cheminée en pierre sculptée, incrustée dans un décor de boiseries blanches au style sobre et épuré. Son modeste balcon donne sur la mer. Une salle de douche avec toilettes, accolée à ladite chambre, communique avec une autre, plus confidentielle, dont les murs sont en pierre apparente. À ce niveau, les parquets sont à bâtons rompus.
Le deuxième étage
L'escalier en bois de la tour, d'origine, dessert à mi-niveau une salle de bains avec toilettes. Il aboutit ensuite à un palier de nuit qui distribue quatre pièces dont la rénovation est à poursuivre. Les deux premières, côté mer, dévoilent une vue imprenable sur la baie.
Le rez-de-jardin
Il est accessible par un escalier de granit en colimaçon, situé derrière l'escalier monumental du hall d'entrée. À mi-chemin dans la descente, se trouvent des toilettes. Le niveau rassemble les pièces dites techniques que sont la chaufferie, la lingerie et un atelier ainsi qu'une cave au sol en terre battue. Chaque pièce présente un revêtement de sol adapté à ses fonctions. Une grande cheminée de granit, équipée d'un ancien four à pain, réchauffe la pièce principale qui fait office de lingerie. Plusieurs portes donnent accès au jardin.

La maison de gardien

Située dans le prolongement est du château, orientée au sud également, elle allie brique, granit ainsi que métal, à travers son jardin d'hiver. Son toit est percé de deux lucarnes jacobines au sud et d'une autre en chien couché au nord. À l'intérieur, les murs sont recouverts en partie de chaux et laissent entrevoir les pierres d'origine.


Le rez-de-chaussée
Une fois traversé le jardin d'hiver entièrement vitré, la porte d'entrée s'ouvre sur une salle de séjour avec poêle, une cuisine ouverte agrémentée de sa petite cheminée ainsi que sur une salle de douche avec toilettes, le tout habilement agencé de manière à optimiser l'espace disponible.
L'étage
Deux chambres à coucher, dans lesquelles quelques éléments de charpente sont apparents et dont les sols sont parquetés, composent le niveau supérieur de la petite habitation.

La longère

La bâtisse est composée de deux remises, d'une ancienne écurie et d'une petite habitation saisonnière. Cette dernière est divisée entre une cuisine, une salle de séjour, une salle d'eau avec toilettes et une chambre en mezzanine.

Le parc

La vaste étendue est composée d'un jardin, d'une prairie et d'un bois. Le premier, entièrement clos de murs et fermé par un portail en fer forgé, est ponctué d'arbres fruitiers et occupé en partie par un potager. L'importante prairie permet d'envisager d'y faire paître des ovins ou des équidés. Enfin, le petit bois à proximité, un mur de haute taille ainsi que la grande longère protègent le domaine de toute nuisance potentielle en provenance de la route secondaire qui le longe.

Ce que nous en pensons

La vue sur mer est le point d'ancrage de la propriété. L'horizon s'y dévoile chaque heure, chaque jour, différent. Entre élégance et puissance, le château du 18e s. apparaît aux abords de la Manche tel un phare face à l'océan. D'allure atypique, il regorge de détails qui laissent deviner une histoire mouvementée et affirment une personnalité architecturale indéniable. Sa restauration intérieure de qualité allie subtilement l'ancien et le contemporain, tout en donnant le cap de la poursuite des aménagements au second étage, encore non encore exploité mais tout en potentialités.

1 942 500 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 262193

Surface cadastrale 2 ha 17 a 93 ca
Surface du bâtiment principal 320 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 240 m2

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Conseiller
Côtes d'Emeraude et de Penthièvre

Emmanuel Orjebin +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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