Situation
La propriété est à 800 m du village au cœur du bocage si caractéristique du Pays-d’Auge. Tous les commerces utiles sont à moins de 2 km. D'autres plus importants sont dans une ville à 7 km. La gare est à 15 km. Une liaison ferroviaire relie Paris en 1h45 (200 km par l’A13). Les côtes de la Manche sont proches, qu’elles soient de Nacre, Fleurie ou de Grâce (entre 12 et 30 km).
Description
La maison à pans de bois
Construite au milieu du 18ème siècle en pans de bois sur un soubassement de moellons et de pierres de taille, elle s'élève sur trois niveaux. La haute toiture à demi-croupe est d'ardoise. Un pignon est recouvert d'un essentage d'ardoise tout comme l'auvent qui sépare les deux premiers niveaux sur deux côtés de la maison.
Rez-de-chaussée
Il est composé d'une pièce de séjour, une cuisine, une arrière-cuisine et un dégagement avec le départ de l'escalier en bois. Deux portes-fenêtres ouvrent dans la pièce de séjour et la cuisine sur la façade au sud et une porte dans l'arrière-cuisine sur un pignon. La pièce de séjour est réchauffée par une grande cheminée en pierre de taille avec linteau de bois. Les tomettes carrées anciennes ont été conservées. Les poutres sont apparentes. Elle est éclairée par des baies sur trois côtés. La cuisine est vaste. Des pans de bois ont été conservés, d'autres ajourés et fermés par une vitre pour encore ajouter de la luminosité. Le sol est pavé de grandes dalles carrées. Une ouverture à l'arrière conduit à l'arrière-cuisine, à des toilettes et, derrière une ancienne porte à barreaux, à l'escalier.
Premier étage
L'escalier, avec marches en tomettes anciennes et nez en bois, débouche sur un palier qui dessert une salle de bains avec toilettes, une vaste chambre avec lambris de soubassement et deux chambres en enfilade. Toutes les portes en bois sont d'origine ainsi que les grands placards qui encadrent une cheminée en bois dans deux des chambres. Les sols sont faits d'un parquet de larges lames de bois (recouverts de moquette dans le couloir et les deux chambres en enfilade). Les poutres sont apparentes.
Deuxième étage
Ce niveau est légèrement mansardé. L'escalier mène à une pièce palière éclairée par une grande et large lucarne. Elle distribue une salle de douche avec toilettes et une grande chambre. Ces deux pièces sont chacune éclairées par une baie sur le pignon et une fenêtre de toit.
Le jardin
Entièrement clos de haies, il se déploie devant la maison. Les surfaces enherbées sont parcourues de petites allées qui relient des espaces aménagés au cours du temps et au gré du hasard. De grands arbres (aulne du Japon, bouleau, lilas, figuier et amandier entre autres) veillent sur une multitude de massifs arbustifs, fleuris ou non. Un sophora pourra être taillé pour servir de tonnelle. Bien sûr, un jardin de simples a été planté. Un petit bassin est alimenté par les pluies et le ruissellement à l'image des jardins de curé. La végétation a été laissée libre de recouvrir la toiture de tôles d'un grand abri (avec chape et électricité). Elle a complètement absorbé la construction. Dans un coin, une pergola côtoie un jacuzzi et sert de salle à manger d'été. Un appentis contre la maison avec toit d'ardoise est à usage de bûcher.
Ce que nous en pensons
Dissimulée au milieu du bocage, la maison a tous les atouts de l'époque de sa construction : elle dominait les bâtiments de la ferme dont la plupart n'existe plus aujourd'hui. Les baies sont nombreuses et font entrer une lumière généreuse accentuée par l'orientation au sud. Le jardin et son charme suranné, qui mélange fleurs et légumes, arbres et arbustes dans un joyeux pèle-mêle, semble avoir toujours accompagné cette demeure en totale harmonie avec la nature de ce pays si connu et si caractéristique.
Référence 198175
Surface cadastrale | 1375 m2 |
Surface du bâtiment principal | 130 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.