Situation
Dans le sud-est de l'Île-de-France et à l'ouest de la Seine-et-Marne, le manoir est situé dans le village d'Ozouer-le-Voulgis. Le domaine est entouré par les paysages champêtres de la vallée de l'Yerres, entre bois et cultures. De remarquables édifices s'élèvent à proximité, dont le château de Vaux-le-Vicomte, ou encore celui de Blandy-les-Tours. La capitale est à 40 min par l'autoroute A4 et à 30 min via le Transilien, depuis la gare de Verneuil-l'Étang, à une dizaine de minutes.
Description
Au rez-de-chaussée, un vestibule au sol carrelé en ciment distribue d'un côté un grand salon décoré de moulures, avec cheminée en marbre. Le sol est parqueté à points-de-Hongrie. S'ensuit une salle de séjour avec cheminée en marbre. Elle ouvre sur une salle à manger ovale, aux menuiseries délicates, agrémentée d'un chauffe-plat prussien. Une cuisine plus moderne est installée dans une extension du bâtiment. Un couloir de service la relie discrètement à l'entrée et aux commodités. Les pièces de réception, orientées au sud et baignées de lumière, ont des vues imprenables sur le parc.
Un majestueux escalier en bois et ferronnerie conduit aux étages. Le premier compte d'un côté deux chambres et leurs salles de bains, de l'autre, une chambre avec salle de bains privative, garde-robe et buanderie. Les sols sont en parquet massif et des cheminées en marbre sont adossées aux murs.
Éprouvés par le temps, certains éléments seront à restaurer dans les étages supérieurs, non chauffés, dont une partie a subi un dégât des eaux. Le deuxième étage, orné de parquets et de cheminées, comprend cinq chambres et un bureau. Le dernier, enfin, est encore aménageable, avec une charpente apparente et un sol de tomette, éclairé par des lucarnes ovales au surplomb du parc.
L'histoire du village
Ozouer-le-Voulgis est un lieu d'Histoire. Nombreuses sont les rues qui évoquent un épisode fameux de la chronique locale. S'y retrouve notamment le récit du chevalier de Guignes, dont l'épouse, Jude de Cresne, fit don de bois à la commune en 1206, pour remercier les habitants du bourg d'avoir payé la rançon de son époux, capturé pendant les croisades. Le bourg fut aussi lié à la famille du général Jean-Baptiste Eblé, héros des guerres napoléoniennes et artisan du sauvetage de la Grande Armée lors de la retraite de Russie. Son épouse et comtesse d'Empire fit l'acquisition du « Vieux Château », en 1834. Enfin, l'arrivée du chemin de fer en 1857 constitue une date clé pour la région, qui transforma le bourg en lieu de villégiature de choix pour les Parisiens.
L'histoire de la demeure
Le domaine occupait le centre du village à l'époque de sa construction. Une visite d'Ozouer permet encore d'imaginer son envergure d'antan, puisque de nombreux édifices en faisaient jadis partie intégrante : une orangerie, des écuries, des fermes ainsi qu'un lavoir. La maison a été surnommée le « Vieux Château » lors de la construction de l'édifice castral qui lui fait face, au 19e s. Des archives locales témoignent de l'histoire et des modifications de la demeure à travers les siècles.
Ce que nous en pensons
Un domaine emblématique de son territoire, à l'abri de son vaste parc arboré, où la grande et la petite Histoire se rejoignent dans la pierre du « Vieux Château ». À l'intérieur de la demeure, depuis les nombreuses et larges baies, la lumière naturelle magnifie les pièces à vivre et les espaces de réception, dans une atmosphère chaleureuse et élégante. Qu'il envisage d'en faire sa résidence principale, une maison d'hôtes ou une villégiature de famille, le futur maître des lieux devra aussi se faire l'artisan de sa renaissance, pour lui rendre tout son lustre d'antan. Alentour, les rives paisibles de l'Yerres ont de tout temps exercé une fascination sur les promeneurs, jusqu'au célèbre peintre Gustave Caillebotte.
Référence 592274
Surface cadastrale | 3002 m2 |
Surface du bâtiment principal | 500 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.