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Séjourner au château de Montmirail revient à parcourir l'histoire - à la remonter éventuellement -, chaque siècle depuis 800 ans ayant laissé des traces, ou son décor, dans les espaces et les pièces. Les tours se livrent à un concours de forme et d'époque : chacun sera libre de désigner la gagnante. Rien de confiné ici. La vue s'étend sur une campagne pleine de ressources. La pelouse qui précède une des deux façades semble infinie. Le "Mons mirabilis", la hauteur d'où l'on mire, est aussi un lieu...admirable.
Originaire de cette région, je dois dire que le château de Montmirail a fait partie de mon enfance. Site emblématique du Perche sarthois, il était le premier que l'on découvrait en venant de Paris et que l'on distinguait à des kilomètres à la ronde. Lorsque son acquisition possible s'est présentée, après de longs mois de réflexion, j'ai franchi le pas pour cette aventure. Amour du beau, de l'histoire, ancrage régional, envie de partager.
Du château fort au château d'habitation, l'architecture extérieure de Montmirail porte les témoignages de plusieurs siècles. Le soubassement (cachots et salles d'armes) date des 12e et 15e siècles. Les façades, bien que remaniées, et une des portes datent de la Renaissance. La grande tour (ou observatoire) a été construite au 19e siècle et s'élève à une trentaine de mètres au-dessus du sol. Sont toujours debout les écuries, le pigeonnier, les métairies et le logement du jardinier. Enfin, une glacière permettait, encore au début du siècle dernier, de conserver les aliments. A l'intérieur, c'est le château d'habitation qui prédomine sur l'édifice médiéval. La salle à manger, garnie d'un poêle hollandais, date du 18e siècle. Les pièces voisines sont des salons datant des 17e et 18e siècles. L'un deux (le Grand salon) est classé, ainsi que ses fauteuils, consoles en marbre et boiseries.
Construit sur des terres données par l'évêque de Chartres à Guillaume 1er Gouët, premier seigneur de Montmirail, en remerciement de son aide contre les Normands, il devient le principal château défensif entre les royaumes de France et d'Angleterre dans la région et sera le témoin de la rencontre entre Louis VII le jeune et Henri II ainsi que l'archevêque de Canterbury. Détruit par Richard Coeur de Lion, il sera reconstruit et détruit à nouveau par le roi de France à la fin de la Guerre de 100 ans. Il devient la propriété de Marie de Melun, épouse du maréchal de La Palisse puis au début du 18e siècle, de la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Mademoiselle de La Vallière. Mons Mirabilis, le lieu d'où l'on mire, devient devient alors un lieu lumineux, qui domine à plus de 260 mètres le Perche sarthois. Il restera ensuite la propriété d'une même famille jusqu'à son rachat en 2016.
Un séjour dans un lieu exceptionnel, dominant la campagne percheronne, au-dessus du temps et du monde. Des levers et couchers de soleil permettent de toucher la magie du lieu. Chaque chambre bénéficie de la vue sur la campagne et le village.
Le restaurant le Bistronome à La Ferté-Bernard, qui se plaira à venir cuisiner pour vous au château. La petite cité de caractère de Montmirail et son église. Les thés gourmands du château. L'église et la ville de La Ferté-Bernard. Les rillettes de Sophie Meulemans à Courgenard, les Glaces du Perche à Cherreau et bien sûr le vieux Le Mans et le circuit des 24 heures à moins de trente minutes.
140 € - 220 € la nuit
Les cinq chambres sont situées au premier étage du château et chacune d'entre elles possède son propre style de Louis XV au Second Empire. Elles sont toutes équipées de salles de bains ou salles d'eau attenantes et ont une vue imprenable sur la campagne.
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