À la recherche d’un bien de caractère, avec une personnalité propre et une histoire, nous avons été conquis par ce lieu authentique, dans un environnement préservé tout en n’étant pas isolé avec son ciel bleu, ses senteurs tonifiantes de lavande, thym et romarin, bercé par le chant des cigales, le coassement des grenouilles, le vol des papillons et libellules, le hululement des hiboux et autres grands-ducs et ses chênes-verts truffiers. De plus, il bénéficie d'un ensoleillement maximum et de l’absence de mistral et de tramontane. Il offre également des possibilités de randonnées loin de toute affluence, des plaisirs nautiques sans inconvénients sur les lacs préservés du bruit, des activités culturelles nombreuses et variées à moins d’une demi-heure. La Méditerranée et de nombreuses plages dont certaines relativement méconnues sont à moins d’une heure. Nous sommes ici au cœur de la Provence verte qui résiste à la sécheresse grâce à ses nombreuses rivières qui dévalent directement des Alpes : Verdon, Durance, Bléone, Colostre… Ce dernier bordant l’ensemble du parc du château.
Il s’agit d’un château à taille humaine avec un donjon couronné de créneaux daté du 12e siècle. Son mur d’enceinte muni de cinq tours de défense d’angle, dont deux flanquent l’élégante aile Renaissance avec ses trois salles de plus de 120 m2, offre de loin sa perspective fière mais sans ostentation. Il se caractéristique par sa haute toiture en ardoise, ses fenêtres à meneaux en six parties, ses créneaux, archères, meurtrières, ses gargouilles Renaissance, ses griffons – chats dormants – ses mâchicoulis, bouches à feu, son pigeonnier encore en fonction et son système d’irrigation ancestral avec canaux et martelières. À l’intérieur, un remarquable escalier à vis de plus de cent marches relie le donjon à l’aile Renaissance. La salle d’apparat, particulièrement soignée, est ornée d'une cheminée monumentale en gypserie du pays d’Aix soutenue par deux statues en pied datée de 1546. Une chapelle intimiste – toujours consacrée – a trouvé sa place dans la tour d’angle attenante. Le château est adjacent à la place municipale du village du même nom qui découle de celui de la déesse romaine Alemona. Dans son écrin de verdure, il demeure un des rares spécimens représentatifs de style Louis XII, et l’un des plus beaux et des mieux préservés de Haute-Provence.
À l’emplacement d’un castrum romain – Castrum alemanicum – érigé dans les premiers siècles après J.C., Boniface VI de Castellane, qui avait reçu les terres d’Allemagne en dot de mariage d’Agnès de Spada, noble dame de Riez, érigea en 1218 un château de défense constitué d’un donjon crénelé entouré d’une courtine. Le château de défense médiéval sera transformé en château de résidence en 1500 par le comte François de Castellane, baron d’Allemagne puis son fils Melchior de Castellane qui érigeront une aile Renaissance sur quatre niveaux et transformeront le donjon en élargissant les meurtrières et archères pour en faire de larges fenêtres à meneaux, dont de nombreuses en six parties. Le château restera dans la famille de Castellane jusqu'en 1718 et deviendra ensuite la demeure des Varages (1718-1839), puis des Ripert-Montclar (1839-1936). Il abrita une colonie de vacances de 1946 à 1970 avant de devenir une propriété privée. Son premier propriétaire était un architecte du patrimoine qui outre une rénovation de l’ensemble du bâtiment et de ses abords, y ajouta le confort moderne et réhabilita le parc.
Un séjour dans un lieu chargé d’histoire(s) comme celle d'un baron d’Allemagne, vieux garçon sans enfant qui était un « patron » d’avant-garde se promenant seul au village où il saluait tout le monde, dénué de couvre-chef, s’attablant au bistrot du village, obligeant son personnel à se laver dans le Colostre - rivière qui longe la propriété - après le travail et prenant des bains dans sa chambre, chose inusitée à l’époque. C’est un pionnier qui contribua à faire évoluer les mentalités. La vie de château dans un lieu de grande quiétude, propice au ressourcement grâce à sa lumière, son calme et son air pur et parfumé et une rivière ombragée qui arrose la propriété. Un dépaysement total, sans faire de concession fondamentale au confort moderne. Une structure avec murs épais qui isole naturellement des grandes chaleurs et du froid en plein hiver, des jardins privatifs, la jouissance de l’ensemble du parc, du mini-golf et de la piscine de 80 m2 chauffée d'avril à début novembre. Une qualité de l’environnement, toutes les terres alentour sont classées « bio » par l’organisme ECOCERT depuis plus de vingt ans, ce qui explique la présence de papillons, libellules, d'espèces anciennes, et la quasi absence de moustiques… Un accueil personnalisé avec la présence permanente des propriétaires à proximité. Des contacts faciles, dénués de tout formalisme – nous parlons ensemble dix langues européennes. Une visite guidée du château est offerte à tous les hôtes et un réfrigérateur déjà garni pour un premier repas.
Saint-Julien-le-Montagner, sa position dominante, ses points de vue et ses moulins à vent. La plage peu fréquentée de Saint-Julien au sud du lac d'Esparron et sa guinguette simple et conviviale est aussi le point de départ de promenades peu balisées sur les anciennes drailles – chemins de transhumance – qui longent des canaux d’adduction d’eau romains. À Valensole, le Clos de Villeneuve, jardin remarquable de bastide, de deux hectares. Le vieux village d'Allemagne-en-Provence : ses ruelles tortueuses, son architecture préservée, son église, ses fontaines et lavoirs, ses roses trémières, ses points de vue, sur le château entre autres, son campanile... La chapelle romane Saint-Marc sur la colline du même nom, domine le château et le village. En chemin, on retrouve la tombe de Castellane, baron d’Allemagne. Pour se restaurer : "Le Relais de la Lavande", à Montagnac, "Le Café Colombero", à Gréoux-les-Bains, "La Fontaine", à Saint-Martin-de-Brôme, puis une déambulation dans le village construit sur des fondations d’un très vaste château templier dont une tour subsiste et se visite.
Le château propose deux logis datant en partie du 16e siècle, situés dans le corps de garde, et qui comme le château sont classés monuments historiques. La Conciergerie avec ses 200m2, peut recevoir dix personnes et possède une cuisine équipée, une salle à manger, un grand séjour de 50 m² avec cheminée, cinq chambres, deux salles de bains, trois toilettes, un jardin privé de 800 m² avec mobilier de jardin, une cuisine d’été et un accès indépendant. D’une surface de 80 m², le Ciel Bleu peut accueillir quatre personnes. Il se compose d'un grand séjour avec cuisine américaine équipée, de deux chambres – dont l'une est équipée d'un lit double et l'autre de deux lits simples – d’une salle de bains avec baignoire et de toilettes séparées. Il possède un accès indépendant avec terrasse couverte donnant sur le parc du château. Le parking sécurisé et couvert pour les motos.
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Une collection unique de céramiques de Monaco regroupées par époques et ateliers jalonne le parcours de la visite du château. De la fin du 19e siècle au début des années 1960, des dizaines d’ateliers ont créé des céramiques très riches en couleurs, sur la Côte d’Azur, en particulier à Monaco et Vallauris où l'on en produisait déjà à l’époque romaine mais essentiellement à usage utilitaire.
Monument historique classé, ainsi que son parc, ce haut lieu de l’histoire provençale propose de découvrir notamment l’origine romaine du nom d’Allemagne-en-Provence, les diverses étapes de la construction, les hauts faits historiques qui ont marqué de leurs empreintes le château. Visite toute l’année, pour des groupes à partir de quinze personnes sur rendez-vous. Pour les individuels pendant les Journées du patrimoine et à certaines dates - consulter le site -.
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