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De longues toitures rouges prolongées par un mur d’enceinte, des tours d’angle : l’allée bordée d’arbres qui mène au château du Blanc-Buisson laisse deviner une impressionnante remontée dans le temps. Tout se confirme devant le pont-levis et les douves qu’il faut franchir pour pénétrer dans cette place forte. Le Moyen Âge et son génie défensif se dressent ici dans toute leur grandeur. D’où vient dès lors cette douce et paisible sensation qui enveloppe le visiteur ? À y regarder de plus près, une foule de détails traduisent une élégance et un art de vivre qui font l’âme de l’édifice. Chaque époque est venue ajouter à sa splendeur. Ses défenses sont devenues sa parure. Désormais ouvert aux visiteurs, le temps d’un séjour ou d’un événement, le château du Blanc-Buisson ne peut que les éblouir.
Le Blanc-Buisson est un héritage familial transmis de génération en génération. Nous y sommes très attachés et nous nous devons de l'entretenir et de le faire vivre pour le transmettre ainsi que son histoire aux générations futures.
L'édifice, en forme de pentagone entouré d'eau, a été construit au Moyen Âge en 1290 sous le règne de Philippe le Bel. Remarquable témoignage d'une architecture à la fois de défense et de résidence, que l’on appelle aussi maison forte, c'est l'un des plus anciens monuments de la région. Remanié à la Renaissance et au fil des siècles, il conserve l'essentiel de ses bâtiments d'origine : une construction principale de grès en forme de « I » à laquelle s'accote un donjon carré coiffé de cinq échauguettes, qui ultime lieu d'histoire et de défense, semble incorporé à l'ensemble de la construction. Il ne communique que par un étroit escalier intérieur défendu par un pont-levis intérieur et présente toujours de nombreuses meurtrières et une ouverture par laquelle pouvait être déversée de la poix ou de l'huile bouillante... Plusieurs ponts traversent les douves pour accéder au parc classé de huit hectares.
La maison forte a été construite par la famille Collinet-Lecomte pour assurer la protection des paysans contre les brigands. En 1355, le siège de la place forte par les troupes du roi Philippe VI de Valois au cours de ses luttes contre le comte d’Évreux et son connétable Gervais Collinet-Lecomte, petit-fils du bâtisseur du lieu, la laisse à l'état de ruine. En 1474, le Blanc-Buisson entre dans la famille du Merle par le mariage de Marie Lecomte avec Jean II du Merle et restera pendant plus de trois siècles dans cette illustre famille de Normandie. En 1500, une restauration est entreprise dans le goût de la Renaissance mais avec toute la « discrétion » et l’« économie » propres aux Normands. En 1801, le Blanc-Buisson fut acheté par Michel de Pillon de Saint-Philbert puis transmis après la guerre de 1870 à son neveu Louis de Baudicour. En 1856, le Blanc-Buisson s’est entouré d’un parc paysagé « à l’anglaise », qui aujourd'hui, tout comme la maison, est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Le Blanc-Buisson n'a appartenu qu'à trois familles en sept cents ans et n’a été vendu qu’une seule fois.
Calme, ressourcement, nature, histoire et beauté sont les caractéristiques du Blanc-Buisson. Nous offrons l'exclusivité du lieu et un accueil tout particulier à nos hôtes. Reçus comme des invités de marque, dans cette maison vivante et familiale, nos visiteurs apprécient cette demeure insolite dont il émane une douceur et un charme particulier.
Le château de Beaumesnil, petit Versailles normand, à voir absolument. L'étape Louis XIII à Beaumesnil, délicieux restaurant pour déguster la gastronomie normande. Le musée Jean de La Varende hébergé au château de Bonneville à Chamblac ; l’auteur a écrit le roman « La Sorcière » où l'intrigue se déroule au Blanc-Buisson. Tout près de nous, la ferme des Amelias tout récemment ouverte, pour déguster des produits laitiers fabriqués sur place avec le bon lait normand. Aurélien Boiffier, sculpteur original à découvrir.
2000 € - 3000 € la semaine
900 € - 1200 € le week-end
La Réserve, ancienne charretterie du château transformée en gîte peut accueillir jusqu'à onze personnes. D'une surface d'environ 170 m2, sur deux niveaux, il se compose au rez-de-chaussée d'une grande pièce haute de plafond avec un salon/cuisine illuminé par de grandes baies vitrées donnant sur le jardin de la cour intérieure ainsi que de deux chambres indépendantes. À l'étage, une mezzanine aménagée en coin salon et équipée d'un grand canapé lit mène à une tourelle aménagée en sauna et à deux chambres avec salles de bains et toilettes privatives. À l'extérieur, les hôtes ont à leur disposition une terrasse avec salon de jardin et barbecue et une grande pelouse privative, ainsi que la piscine située dans le parc de huit hectares où l'on peut se promener librement.
ref 786308
215 € - 335 € la nuit
La Suite du Donjon est située au premier étage du donjon originel du château. On y pénètre par un escalier étroit de pierre et de brique. Elle se compose d'une chambre spacieuse avec une double exposition sur la cour intérieure et sur le parc, de deux petites chambres d'enfants et d'une salle de bains avec baignoire et douche. Le petit déjeuner est servi dans la traditionnelle cuisine de l'orangerie.
ref 786308
Le château propose des visites de groupe du 1er avril au 22 septembre pour dix personnes minimum, libres ou avec un guide. « Meurtre au château » est une visite/ enquête originale et interactive organisée à la demande dans le donjon du château pour les groupes de vingt personnes minimum.
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