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Pour un séjour, une réception ou un séminaire, c’est bien « la vie de château » que l’on mène ici ! Entouré de son parc à l’anglaise où les nombreuses essences d’arbres se disputent la prééminence autour de cèdres centenaires, La Tortinière contemple la vallée et la rivière en contrebas que l’on rejoint par de charmants détours bordés en saison de cyclamens sauvages. De la terrasse, on pourra dialoguer du regard avec la tour médiévale dressée sur la colline d’en face, avant de retrouver sa chambre ou bien de faire une halte pour un billard au coin du feu. La douceur tourangelle n’est pas ici une simple expression : on peut la goûter à longueur d’année sans jamais se lasser.
Cette propriété est dans ma famille depuis trois générations. Mon grand-père l'a acquise en 1954 après un véritable coup de cœur pour la bâtisse mais également pour son environnement, au cœur des châteaux de la Loire.
Le propriété qui entoure le domaine de la Tortinière abrite des vestiges datant de l'époque romaine. Le chemin qui mène au parc le long des murs jusqu’à l’Indre faisait autrefois partie de la voie romaine ancienne, qui reliait Montbazon à la ville voisine de Tours. De la terrasse panoramique du château, on peut voir la tour de Montbazon construite au Xe siècle par Foulques Nerra, le «Faucon Noir», un farouche guerrier médiéval acharné à la conquête de la Touraine. C'est en 1866 que le château actuel succède à une gentilhommière. Son architecte, Jacquemin Bellisle, s'est inspiré à la fois de quelques chefs-d'œuvre de l'époque comme Azay-le-Rideau et des solides principes de construction du19ème siècle. Le petit pavillon de la cour d’honneur, ancienne closerie, date quant à lui, de la fin du 18ème siècle.
Ce fut sans doute au 16e siècle, période prospère en Touraine, que fut construite la première Tortinière rustique et massive, flanquée de deux tourelles. Le « rôle des fiefs » de Touraine indique que le domaine appartenait en 1562 à Jean Forget de Villedieu « sire de la Tortinière » qui fut maire de Tours en 1599. En 1638, il passe entre les mains des Compain, famille de soyeux – Tours étant à cette époque une des capitales de la soie – qui le garda jusqu'à la fin du 17e siècle. En 1845, Louis-Denis Petit du Chastenay, inspecteur à la poudrerie du Ripault, vend la Tortinière à Françoise Bastard et c’est le 2 mars 1861 que Pauline Dalloz, veuve d’Armand Dalloz, auteur du précis du code civil, l’acquiert. Elle agrandit alors considérablement le château et l'embellit pour lui donner son aspect actuel. Louise Désirée Dalloz héritera ensuite du domaine. Un de ses fils, Roger, sans enfant, le vend en 1924. Après des ventes successives, ma famille l’acquiert en 1954 et le transforme en hôtellerie. Je continue l’aventure avec mon épouse.
Un accueil de qualité et une écoute attentive dans une demeure ancienne au confort moderne. La promenade dans le parc de quinze hectares ou en barque sur l’Indre, le court de tennis, la piscine chauffée, le ping-pong, la terrasse du château, sont à la disposition de nos hôtes ainsi qu’une belle salle de massage et un sauna. Le restaurant du domaine est situé sous une verrière lumineuse qui domine la vallée de l'Indre. La cuisine gourmande, classique et inventive de notre chef s’inspire des traditions de Loire avec, par exemple, le Sandre, la Géline de Touraine, les Petits Gris. Nous sommes de plus classés « Relais du Silence ».
Nous recommandons les charcuteries de tradition de la maison Hardouin et aussi les vins de Touraine et particulièrement les Montlouis de Jacky Blot, les Chinon de Couly et Olga Raffaut ainsi que les Vouvray de Bredif. Les bonnes tables tourangelles sont nombreuses, mais nous aimons particulièrement Les Hautes Roches et la Roche Leroy.
119 € - 460 € la nuit
Le château de la Tortinière est un hôtel quatre étoiles. Il est situé au milieu d’un parc de quinze hectares, traversé par l’Indre. L'hôtel se compose de vingt chambres et six appartements et suites, répartis entre le château et les pavillons anciens, situés dans le parc. La Tortinière est aussi un restaurant gastronomique et bistronomique, l’Orangerie donnant sur la vallée de l’Indre et le parc boisé du domaine.
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