Situation
La propriété est située à une dizaine de kilomètres au sud de Nantes, de sa gare TGV et son aéroport, dans un hameau aux portes d’une ville avec tous les commerces et services. Les routes touristiques du vignoble nantais sont à quelques pas, le centre de Nantes est accessible en 20 minutes. Les premières plages de la côte Atlantique sont à moins d’une heure.
Description
La demeure
Elle fut édifiée aux alentours de 1815, sans doute sur les fondations d’un ancien domaine où se pratiquait le commerce de vinaigre sur la rivière de Goulaine toute proche.
De forme rectangulaire, la demeure est construite en moellon sur un soubassement en granit. Elle est coiffée d'une haute toiture d'ardoises à quatre pans, ornée de deux épis de faîtage en zinc. Les façades sont couvertes d’un enduit de sable de Loire, les encadrements des ouvertures, chaînes d'angle, corniches et lucarnes sont en tuffeau. Les souches de cheminées sont en brique et en tuffeau. Une frise et une corniche à denticules courent sur les quatre côtés de la demeure.
Tournée vers le sud, la façade côté cour est composée de trois travées de largeur identique. La porte d’entrée, au centre, est coiffée d’une marquise et surmontée d’un dais. La toiture est percée de trois hautes lucarnes en tuffeau dont le fronton triangulaire présente un motif marin. La façade côté parc est édifiée selon le même ordonnancement. Le terrain étant en pente, la baie centrale s’ouvre sur un escalier à double révolution bordé d’une rampe en fer forgé, permettant d’accéder au jardin depuis les salons du rez-de-chaussée.
La demeure comprend un niveau de soubassement, un rez-de-chaussée, un premier étage et un deuxième étage sous combles aménagé. Elle est double en profondeur au rez-de-chaussée, double avec couloir aux étages.
Sous-sol
Sous la cuisine, une petite cave a été aménagée dans le soubassement. Elle accueille les éléments techniques de la maison et de la piscine, dont la chaudière et la pompe à chaleur.
Rez-de-chaussée
L’entrée ouvre sur un vestibule central couvert au sol d'un carrelage contemporain qui distribue d’un côté l’escalier menant aux étages, de l’autre la cuisine. En face, deux portes ouvrent sur le salon et la salle à manger en enfilade. Ces pièces de réception donnent sur le parc à l’arrière et ont conservé leurs éléments d'architecture d’origine : parquets en chêne posés à l’anglaise, boiseries murales, cheminées en marbre, trumeau. Les baies et portes-fenêtres sont équipées de volets intérieurs en bois. La cuisine est aménagée sur un sol en carrelage contemporain. Elle se compose d’un espace salle à manger distinct de la partie cuisine elle-même. Une porte donnant sur l’extérieur constitue une entée de service. Des toilettes avec un grand placard complètent ce niveau.
Séparé du vestibule par une porte vitrée, l’escalier menant aux étages est revêtu d’une moquette sur toute sa hauteur et doté de balustres en ferronnerie, cintrées par une rampe en chêne.
Premier étage
Il comprend un palier, aménagé avec une bibliothèque éclairée par une baie donnant sur la cour. Un couloir distribue d’un côté une première chambre avec cheminée en marbre et parquet stratifié en pose flottante, doublée d’une alcôve accueillant un bureau. De l’autre côté, le couloir distribue un bureau avec cheminée, une grande salle de bains, couverte au sol de marbre, avec baignoire, douche séparée et meuble à double vasque. Au bout du couloir, une chambre de maître sur parquet massif en pose flottante est éclairée par deux baies donnant sur le parc et le côté de la maison. Le palier dessert également une petite buanderie et des toilettes.
Le chauffage central est installé dans toutes les pièces du premier étage. Chaque baie est équipée de volets intérieurs en bois, l'une est munie d’un volet roulant extérieur.
Deuxième étage
D’agencement identique au premier étage, il comporte un palier ainsi qu’un couloir distribuant les quatre chambres mansardées, deux côté cour, deux côté parc, ainsi qu’une salle de bains. Le sol des chambres est revêtu d’un parquet en pose flottante ou d’une moquette et les fenêtres sont équipées de volets intérieurs en bois. Une chambre reçoit le chauffage central, les autres sont munies de convecteurs électriques. Une pièce servant de grenier complète ce niveau.
Les communs
Antérieurs à la demeure principale, ils datent vraisemblablement du 18ème siècle. Situés en bordure de route, ils constituent l’enceinte de la propriété. Ils sont pour la plupart édifiés en moellon de schiste ou de granit et dotés de toitures en tuile romaine.
Ecuries
Situées dans la cour, juste après avoir franchi le portail, elles font désormais office de garage pour stationner un véhicule léger. Dans le prolongement, une seconde partie sert de réserve de bois de chauffe. Murs en moellons de schiste et charpente ancienne dans un très bon état de conservation, tout comme les deux stables des écuries.
Grange
On y accède par la cour. Une première pièce accueillait historiquement un pressoir. Elle est aménagée aujourd’hui en cuisine et dotée de toilettes séparées. Elle communique avec l’ancienne grange, d’une intéressante superficie et hauteur sous charpente. Elégants murs en moellon de schiste et charpente en partie lambrissée, laissant apparaître quatre fermes dans un excellent état de conservation. Isolée et aménagée, la grange communique avec un préau donnant sur la rue et accessible aux riverains.
Pavillon
Le long de la cour, dans le prolongement de l’ancien pressoir, un petit pavillon de forme hexagonale est nommé "Porterie". Edifié en tuffeau et coiffé d’une toiture à 6 pans couverte d'ardoises surmontée d’une girouette, il constitue une petite dépendance en duplex. La pièce du bas possède une cheminée fonctionnelle, l’étage présente une belle charpente. Le tout est isolé et pourrait être aménagé en habitation supplémentaire.
Bâtiment de dépendances
En retrait de la Porterie, cet ancien séchoir délimite la propriété en bordure de route. Il accueille un grand garage accessible depuis la rue, permettant de loger deux véhicules. Dans une pièce attenante, un atelier y a été installé.
Une cuisine d’été avec un barbecue et sa cheminée ont été aménagés sous un auvent. Devant le séchoir, un puits sert à irriguer le jardin l'été venu.
Le parc
Le parc s'étend sur un peu plus de 3 000 m² devant et derrière la demeure. Il est totalement clos de murs.
À l’entrée de la propriété, un tapis de pelouse rehaussé par une allée de gravier ouvre la perspective sur la demeure. Deux allées de tilleuls de part et d’autre de la maison suggèrent le jardin paysagé situé à l’arrière.
Le parc compte de nombreuses essences d’arbres, dont douze tilleuls, un marronnier centenaire, deux charmes, des palmiers et bananiers, ainsi qu’un oléacée tout à fait exceptionnel par sa taille et la forme de son tronc.
Une promenade plantée savamment organisée offre d’intéressantes perspectives sur la demeure.
La piscine
D’une surface confortable (11 x 5,5 m), elle a été construite dans le parc en retrait de la maison en 1998. Un abri fixe à ossature bois avec des baies vitrées coulissantes a été aménagé en 2008. La piscine est chauffée par une pompe à chaleur. Le bord est en dalles de pierre claire. Un petit local technique équipé de toilettes jouxte l’abri.
Ce que nous en pensons
Une demeure classique, aux lignes pures et aux façades parfaitement alignées, coiffées d'élégantes et hautes lucarnes. La pierre de tuffeau forme un contraste harmonieux avec les grands arbres centenaires du jardin, dessiné avec délicatesse et patience par ses occupants successifs. L'intérieur est lumineux, spacieux et dispose d'équipements modernes qui renforcent l'impression de confort. À quelques encablures de Nantes, cet ensemble intemporel et chaleureux est idéal pour une famille en quête d'espace et de vie au grand air.
Référence 421454
Surface cadastrale | 3740 m2 |
Surface du bâtiment principal | 330 m2 |
Nombre de chambres | 7 |
Surface des dépendances | 200 m2 |
dont aménagées | 20 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.