Les ruines

Percés de quelques ouvertures, les remparts sont impressionnants, comme les portes fortifiées. Le pont-levis a aujourd’hui disparu.
La porte sud permettait l'accès à la partie haute et stratégique de la forteresse. Elle était pourvue de deux ouvertures, côte à côte, et chacune équipée d’un pont-levis. L’une, en ogive, est plus large, et faisait office de porte charretière, alors que que l’autre, en plein cintre, était utilisée pour le passage des piétons. C'est d’ailleurs par cette seule porte que se faisait la circulation entre les deux grandes villes voisines. Les gens d'armes du seigneur pouvaient ainsi contrôler les voyageurs et percevoir les droits de passage.
La porte ouest est décorée par deux blasons au-dessus du passage en arc gothique. Ouvrant sur le côté, elle ne donnait accès qu'à la partie basse du château, à l'intérieur des remparts, et à la collégiale. Située à l'écart des fossés, et installée dans un renfoncement du rempart, elle n'était munie que d'une herse. Elle s’ouvre aujourd’hui sur une rue du village, qui prolonge un escalier en pierre. En face se trouvait jadis l'ancienne église paroissiale.
L’église castrale, collégiale, est devenue l'église paroissiale après la destruction de cette dernière.
En plus des fortifications elles-mêmes, des vestiges du logis seigneurial -la cuisine, deux caves, les latrines, la prison, et le pavillon- ont subsisté, et sont encore particulièrement intéressants.
Des escaliers et de nombreux souterrains sont aussi une source de renseignements précieux ainsi que les espaces extérieurs, la cour d’honneur et la place d’armes.
Devant le pavillon, un petit jardin a été aménagé depuis quelques années en un traditionnel jardin médiéval de quatre carrés dessinés et plantés.