Installés pour le travail sur la côte atlantique, nous souhaitions découvrir plus l’intérieur des terres et ainsi profiter d’un environnement reposant pour y installer notre résidence secondaire que nous souhaitions vaste et chargée d’histoire. La trépidante Gascogne et la délicieuse cité épiscopale de Condom répondaient à nos attentes. En choisissant l’hôtel de Mellet, nous touchions ici le vrai luxe avec l’espace de la campagne à nos pieds et toutes les commodités d’une petite ville touristique à deux pas... Nous adorons sa situation, en plein centre historique, dans une tranquille rue pavée. Nous savourons ses volumes, son jardin, son orangerie et sa piscine sans vis-à-vis. Mais surtout, nous ne cessons pas de nous délecter de la vue panoramique vers le soleil couchant que nous offre le jardin qui repose sur les anciens remparts de la ville. Exceptionnel !
L'hôtel particulier est de style du devant, c’est-à-dire construit directement sur la rue avec une enfilade de quatre pièces dites de parade qui conservent toutes leur cheminée d'époque : vestibule de musique, bibliothèque, boudoir et un hall d’entrée avec un escalier de pierre magistral, héritage du 18e siècle qui, suspendu à trois volées et deux repos, possède encore sa belle rampe en fer forgé au motif de fleurs de chêne, de même époque. Belle hauteur sous plafond, boiseries d’appui, décor de stuc, cheminées et leur trumeau, sol de tommettes en terre cuite ou parquet en pointe de Hongrie sont autant de rappels des douceurs de l'époque. Sous le rez-de-chaussée, une cave voûtée labyrinthique de près de 300 m2, servira bientôt le confort des voyageurs en recherche d’exception.
On peut dire, sans se tromper, que cet hôtel particulier bâti en 1754 est entièrement né du rêve prégnant et de la ténacité de sa première maîtresse de maison, Louise de Mellet, à la charnière des règnes de Louis XV et Louis XVI. Épouse d’Alexandre Copin qui commandait le Fort royal de Martinique, elle rêvait à son retour en France, d’un hôtel particulier en ville. Le choix de sa position, directement sur rue, sans cour d’honneur, aurait d’ailleurs été un sujet de tensions dans le couple. Mais madame remporta vraisemblablement la bataille et c’est ainsi que l’hôtel de Mellet est né. Les initiales au-dessus de la porte d’entrée se lisent dans les deux sens : depuis la rue L d M, pour Louise de Mellet et depuis le hall, ACL pour Alexandre Copin. Louise était la fille de Laurent de Mellet et de Françoise d’Auxion de Vivent, nièce du marquis de Bonas, lieutenant général des armées du Roi. Cette dernière reçut en héritage en 1772 la terre de Bonas après un procès en succession de vingt ans avec ses deux sœurs. On peut penser qu’une partie de ce colossal héritage n’est pas étranger à la restructuration luxueuse de l’hôtel de Louise de Mellet.
Un bijou d'architecture de 600 m2, et son parc de 700 m2 protégé des regards aux allures de jardin italien avec sa piscine privée ensoleillée, son patio ombragé, sa salle à manger d'été dans l'orangerie du 19e et sa vue plongeante sur la basse ville. Les occupants de l'Hôtel frôleront ici l'excellence d'un séjour en Gascogne, entre gastronomie, raffinement, calme et volupté ! Un séjour où ils profiteront également d’une sélection de vins, spécialement conçus et assemblés pour l’hôtel de Mellet. Enfin, un service de conciergerie est à disposition de nos voyageurs – avec frais supplémentaires – pour faciliter leur séjour, organiser leurs activités et répondre à leurs besoins.
Les croissants de Cyril Garnier, sa boulangerie pâtisserie est à deux minutes à pied. La table bistronomique du « Citrus » niché dans une cour intérieure et tenu par Éric Sampietro, ancien chef étoilé. Les marchés nocturnes de producteurs de Nérac et de Condom en été. Flâner au marché de Mézin le dimanche matin et acheter les légumes de Cathy, ou encore prendre la viande chez le boucher Cugini, le jeudi matin au magnifique marché de plein air d’Eauze. Avec les enfants, la visite costumée du camp de siège médiéval de Larressingle sera une belle découverte. À moins que ce ne soit l'observation des étoiles filantes au mois d'août dans les ciels de Gascogne, réputés pour leur beauté ces nuits-là. De gros télescopes se trouvent à Fleurance, à vingt minutes. Et puis l’Histoire ne sera jamais loin en Gascogne : la villa gallo-romaine de Séviac, le village fortifié de Larressingle, l’abbaye de Flaran, le château d’Henri IV en Albret… Tous ces trésors sont bien hors des sentiers battus, puisqu’ils sont en Gascogne !
L'hôtel particulier peut accueillir au total quinze personnes. Une cage d'escalier ouvre côté rue, sur les salles de parade en enfilade. Côté jardin, se trouvent les pièces plus privées également en enfilade : un grand salon, une salle à manger et une chambre double, qui accessible depuis le salon, possède une salle de bains, des toilettes privatives ainsi qu'un perron particulier et sa propre entrée sur le jardin. La cuisine spacieuse, directement ouverte sur un patio à l'italienne est équipée d'un piano de cuisson traditionnel et d'une cheminée spécialement aménagée pour la cuisson au feu de bois. Les cinq autres chambres se trouvent à l'étage. Trois d'entre elles, dont une suite en duplex avec mezzanine, possèdent leurs propres salles de bains avec toilettes, alors que les deux autres se partagent une salle de bains avec douche à l’italienne. À l’extérieur, le parc arrière protégé du vis-à-vis et dominant toute la basse ville a été pensé comme un jardin antique. Une orangerie ombragée en verre sert de salle à manger d’été. La piscine de 4 x 9 m est protégée par une alarme. Un second jardin en bas des remparts a été pensé comme un havre de repos aux allures de jardin de monastère. Un garage fermé, côté rue, permet, d’y mettre à l’abri une voiture.
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