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Si près et pourtant si loin ! Telle pourrait être la devise de cette maison bâtie au milieu de ses restanques aux oliviers séculaires, loin de l’agitation azuréenne et à quelques minutes seulement de la côte. Parée de pierres jointoyées et d’un toit de tuile à pentes légères, elle se fond dans le paysage de collines boisées et de hautes frondaisons aux multiples nuances de vert qui la protègent du soleil dru. Inspirés de pérégrinations lointaines, quelques clins d’œil à l’architecture persane et aux décors moyen-orientaux animent la sobriété du bâti et réveillent l’envie de voyages. Une envie qui sera ici aisément satisfaite entre farniente au bord de la piscine, bains de mer et découvertes des richesses varoises.
Le hasard et la nécessité... Nommé professeur à l'université d'Aix-Marseille, le hasard m'a conduit à Sanary. Une rencontre, l'achat coup de cœur de cette maison d'architecte en 1995, le départ à l'étranger pendant une quinzaine d'années, puis le retour pour y savourer une retraite bien méritée.
Il s'agit d'une maison des années 60-70 construite par un architecte ayant travaillé dans les centres de recherches archéologiques d'Iran, ce qui lui donne une coloration moyen-orientale, iranienne notamment. Elle a été rénovée en 2013 pour y amener un confort et une modernité nécessaires. C'est une maison au style singulier, lovée dans une colline provençale épargnée par l'urbanisation. Son jardin s’épanouit au cœur d’un hectare de restanques complantées d'oliviers dont certains sont probablement multiséculaires. L'ensemble constitue une forme d'amphithéâtre où la nature, par choix des propriétaires, est vouée à une certaine liberté.
Construite par le propriétaire de l'époque, architecte de son état, la maison est très influencée par ses différents séjours en Iran et au Maroc.
Un lieu calme, empli de sérénité et d'authenticité malgré sa proximité avec la « folie estivale ». Bandol et Sanary avec leurs plages et leurs activités touristiques ne sont qu'à quelques minutes en voiture. Aix-en-Provence, Marseille, Avignon et Toulon sont immédiatement accessibles ainsi que l'ensemble du littoral et de l'arrière-pays varois.
Deux lieux méritent un détour particulier. Le premier est situé à l'Île verte, petite île située au large de la Ciotat. On s’y rend avec une navette ou un bateau si on a la chance d’en posséder un. Là se trouve un délicieux restaurant de plage. L’accueil y est très agréable, chaleureux même. Les produits sont frais et le lieu préservé. Le deuxième se situe à Sanary, à la plage de Portissol. Le restaurant se nomme « O’Petit Monde ». Il sert une cuisine italienne raffinée, en bord de mer, dans un environnement extrêmement agréable et dépaysant. Les villages de la Cadière et du Castelet hébergent des restaurant étoilés et des « petites tables » tout à fait délicieuses, dans un cadre médiéval.
3900 € - 5500 € la semaine
La maison se présente sur deux niveaux. Au rez-de-jardin, elle se compose d'un vaste séjour-salle à manger de 60 m2, largement ouvert sur le jardin exposé plein sud et d'une cuisine attenante, ouverte sur un patio. Trois chambres parentales de 25 m2 chacune avec leurs salles de bains respectives sont proposées. L’une est en rez-de-jardin, les deux autres occupent l’étage. Ces dernières sont reliées par un petit balcon donnant sur l'ensemble de la propriété avec une échappée sur la mer. Location cinq nuits minimum. Le tarif week-end indiqué correspond à trois nuitées.
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