En Normandie, dans le bocage ornais,
un manoir du 15ème siècle, ses dépendances et son parc
Domfront, ORNE basse-normandie 61700 FR

Situation

La propriété est située dans le Domfrontais, région de châteaux et de manoirs à l'ouest de l'Orne. De nombreux sites touristiques sont à proximité : Domfront-en-Poiraie, Lassay-les-Chateaux, les jardins des Renaudies, le bassin de l'Andainette. À quelques heures de l'ouest parisien, facilement accessible par la N12, la demeure est à 250 km de Paris. Des liaisons quotidiennes desservent la gare de Paris Montparnasse en 1h45, au départ de Flers. Les commerces et établissements scolaires sont accessibles en 10 minutes. La base de loisirs de La Ferté-Macé et sa plage sont à deux pas. L'aéroclub d'Andaines et son swin-golf se trouve à 15 minutes.

Description

Passé l'église du village, la route secondaire serpente jusqu'au plateau laissant deviner le manoir qui émerge du bocage et plus loin à perte de vue un massif forestier. Bordées de haies bocagères, les prairies du domaine sont longées des deux côtés par un chemin vicinal qui mène au portail et se prolonge jusqu'aux abords de la forêt. Chaque parcelle du domaine a son entrée privée. Le manoir flanqué d'un logis s'étire devant une large cour en partie pavée. En enfilade du bâtiment en équerre, le bûcher se trouve près d'un appentis. À l'arrière, une remise en vis-à-vis d'une vaste grange longe un mur de pierre percé d'une porte. Elle permet l'accès au kiosque et à la terrasse qui longe le manoir. Deux autres logis et leurs dépendances se détachent du manoir. Le premier mitoyen du bûcher, le second posé sur la colline et entouré de deux granges faisant face au clocher de l'église. À l'angle du chemin, une dépendance à colombages et une étable servent de remise.

Le manoir

Édifié au 15ème siècle par un notable de la région, le manoir de La Touche est construit en moellons de grès et s'élève harmonieusement en équerre sur trois niveaux d'une superficie de 250 m² environ. La toiture à deux niveaux et à deux pans est composée d'ardoises et de tuiles plates. Elle est percée de lucarnes en pierres à frontons triangulaires, ornés de trèfles trilobés. À l'aplomb des lucarnes, les encadrements des baies à meneaux, les portes à colonnades ainsi que les chaînages d'angle sont taillés dans le granit. À l'arrière de l'édifice, à la manière des châteaux, des grilles de défense en fer forgé protègent les baies à meneaux.


Rez-de-chaussée
De la cour, l'entrée ouvre sur le vestibule. Les poutres et solives sont apparentes et les sols en tommettes à caissons s'étirent sur toute la surface. D'importants blocs de granit dessinent l'encadrement des portes. Une porte basse sur un côté ouvre sur la chaufferie et les caves. En face, l'escalier en vis monte au premier étage. De l'autre côté, le salon s'étend sur plus de 40 m², avec des murs recouverts de boiseries rehaussées d'or. Deux personnages médiévaux, sculptés dans la pierre, un homme et une femme, peut-être les maîtres des lieux, semblent émerger de l'imposante cheminée en granit. Visible sur le linteau en relief, le dessin d'un blason. Les baies ont des volets intérieurs à deux panneaux et sont protégées à l'extérieur par des grilles de défense en fer forgé d'époque, signe du statut élevé des occupants du manoir. En enfilade, une salle de séjour avec cheminée et une cuisine avec four à pain, dont une porte donne sur le jardin. De la salle de séjour, une seconde porte d'entrée apporte une lumière traversante. Complètement indépendante, l'extension en équerre du logis dispose d'une entrée privée. Une grande pièce de vie, une chambre et une salle d'eau se partagent cet espace aux murs de pierres.
Premier étage
Desservi par un escalier en vis, il se compose en demi-étage de deux chambres dont une de plus de 30 m², ainsi que d'une garde-robe et d'une salle de bains. Les planchers sont faits de larges lattes de bois franc. La cheminée à colonnades taillée dans le granit arbore un écusson en relief sur son linteau. Quelques marches, par un couloir sans porte, desservent trois autres chambres et une salle de bains sur un autre niveau. À son extrémité, un escalier descend à l'office, vers une deuxième entrée.
Combles
Une rampe en corde de bateau guide la montée des marches vers une porte s'ouvrant sur des combles à aménager. Face à elle, une chambre occupe l'espace restant.

Le logis du bûcher

De plain-pied, le bâtiment à conservé son appareillage panaché en moellons de grès, coiffé d'une toiture à deux pans de tuiles anciennes. On y accède par un portillon en retrait de la maison et par un portail en bois à l'arrière du chemin. Le bûcher du manoir jouxte le pignon. Le seuil est protégé par un auvent de tuiles. Surmontée d'un linteau en chêne, les ouvertures sont à petits carreaux. On entre dans la pièce de vie où se trouve la cheminée et la cuisine par une double porte vitrée. Une porte-fenêtre s'ouvre sur une terrasse carrelée, bordée d'une haie de buis taillé. La chambre et la salle de bains sont en enfilade. Un escalier de meunier monte aux combles à aménager, où la charpente est apparente.

La maison en pierre, le four à pain et ses dépendances

L'authentique four à pain du hameau, tout en pierre, est dans son état d'origine. Il épouse la maison de ses justes proportions, comme une extension. Il sera aisé de lui redonner sa fonction première et son allure d'antan. Coiffée d'un toit de tuiles plates, la maison en moellons de grès dispose d'un salon avec cheminée, d'une chambre et d'une salle d'eau. Une trappe permet l'accès aux combles. Deux spacieux bâtiments en grès et briques disposés en équerre font face au logis. L'un d'eux est en cours d'aménagement.

Le parc

Il est planté d'essences variées : chênes centenaires, châtaigniers, camélias, noisetiers, frênes, hortensias, buis taillés de formes différentes, rosiers, jonquilles, poiriers, pommier, cerisiers.

Ce que nous en pensons

S'immerger dans la campagne normande et vivre au rythme immuable des récoltes et des saisons. La promesse d'un authentique manoir, qui depuis cinq siècles veille sur son domaine, jalonné de haies bocagères et de vertes prairies. Simple et élégant, l'édifice a traversé les époques et conservé quelques éléments décoratifs remarquables, en plus d'un fort potentiel d'aménagement. L'ensemble pourrait aujourd'hui faire l'objet d'une demande de classement MH. À quelques encablures de la capitale, une âme d'artiste ou d'écrivain y trouvera l'atelier rêvé, face au spectacle exubérant des poiriers en fleurs.

Vente en exclusivité

420 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 181019

Surface cadastrale 2 ha 63 ca
Surface du bâtiment principal 250 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 300 m2
dont aménagées50 m2


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

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Nord-Est Orne

Sandrine Torossian +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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