Sur les bords de l’Erdre, dans un parc de deux hectares,
un manoir du 16ème s. remanié au 19e s., à restaurer
Nantes, LOIRE-ATLANTIQUE pays-de-loire 44000 FR

Situation

La propriété est située à l’entrée d’une commune, à une dizaine de kilomètres au nord de Nantes, sa gare TGV et son aéroport international. Commerces et services du centre-ville proche sont à 5 minutes, ainsi qu'une gare TER. Les premières plages de la côte Atlantique sont à 70 km. Paris est à 380 km.

Description

Le manoir est accessible par un chemin de terre depuis une rue communale, qui longe un ancien corps de communs historiquement rattachés à la propriété. L’entrée se fait par un porche en maçonnerie et son portillon, tous deux en plein cintre, qui ouvrent sur une grande cour d’honneur plantée d'une pelouse en son centre. D’un côté, s'élève le logis principal et de l’autre, une maison de gardien et un corps de dépendances avec garage et réserves.
Autour et derrière le manoir, un parc d’environ deux hectares en légère déclivité est planté d’arbres centenaires et conduit jusqu’à l’Erdre, avec un accès privé à la rivière par un quai en maçonnerie. À l'abri des regards, la propriété n’est pas visible depuis la rivière.

Le manoir

Érigé au 16ème siècle, à l’emplacement d’un ancien bâtiment fortifié préexistant, c’est un des plus anciens édifices de la commune. Le lieu fut occupé par un fils naturel d’Henry IV chargé d’une mission de pacification dans cette ville qui fut l’un des foyers de la Réforme. Comme un témoignage de cet épisode historique, une fuie est creusée dans le mur de la tour sud, privilège de sang royal. Le manoir est restauré en 1711, comme l'indique une mention gravée à-même les armoiries ornant la façade côté parc. En 1823, le corps de logis fut flanqué d’un pavillon surélevé dans le style du 18ème siècle et la propriété fut agrandie par l’édification de dépendances dans le parc.
Le manoir est de forme rectangulaire, s’achevant d’un côté par une avancée circulaire encadrée de deux tourelles, et de l’autre par le pavillon surélevé, en légère saillie. Il comprend un rez-de-chaussée et un premier étage, le pavillon comprend un deuxième étage sous combles.
L’édifice est construit en moellons sur un soubassement en granit et en schiste. Les façades sont enduites, les encadrements des ouvertures, chaînes d'angles, corniches et lucarnes sont en tuffeau. Il est coiffé d'une toiture à quatre pans couverte d'ardoises avec épis de faîtage en zinc. La toiture du logis est percée de lucarnes meunières à fronton circulaire, celle du pavillon de lucarnes œils-de-bœuf.
Le manoir présente une élégante façade sur cour, bien équilibrée entre le corps principal, les tourelles d’un côté et le pavillon surélevé de l’autre. La porte d’entrée est surmontée d’un fronton courbe. Juste au-dessus, sous la toiture, une lucarne aveugle figure les armes d’un des anciens occupants. La façade sur cour est presque intégralement recouverte par une vigne-vierge et une opulente glycine embrasse la tourelle et le porche. La façade côté parc est plus sobre, la pierre bien visible sans végétation grimpante.
D'une surface totale d’environ 350 m², le corps principal est simple en profondeur, le pavillon est double. L’intégralité de l’édifice est à restaurer.


Le rez-de-chaussée
Dans le corps central du logis, l’entrée ouvre sur un vestibule revêtu d’un sol en granit avec départ d’escalier en chêne à quartier tournant. La rampe est ouvragée d'une remarquable ferronnerie du 19e siècle. Le vestibule dessert sur un côté une grande salle à manger, couverte au sol de carreaux de ciment avec grands cabochons noirs à motifs fleuris. Les boiseries murales et le plafond à la française ont conservé leurs peintures d’origine dans cette pièce traversante, dont une porte-fenêtre ouvre sur le parc à l'arrière. Dans l’axe de l’entrée, une porte donne accès à une cuisine sur sol en pierre à cabochons, avec une grande cheminée creusée dans le mur. Situés dans la tour attenante, une lingerie, des toilettes et un accès de service.
De l'autre côté du vestibule, avec sa grande cheminée en bois sculpté feuilleté, un grand salon est couvert au sol d'un parquet à l’anglaise. Les murs sont tapissés de lambris de hauteur avec leurs peintures originelles, au même titre que les poutres et solives apparentes, elles aussi peintes. Une porte-fenêtre ouvre sur le parc, une autre porte communique avec le pavillon. Elle ouvre sur une seconde entrée qui dessert un bureau-bibliothèque avec une cheminée en marbre noir et un parquet à bâtons rompus. Le plafond présente un ciel en trompe-l’œil dans un remarquable état de conservation. Derrière, une ancienne cuisine occupe le reste du rez-de-chaussée du pavillon.
Le premier étage
Depuis l’escalier principal du corps de logis, un palier dessert sur un côté une grande pièce traversante aménagée en dortoir. Poutres et solives apparentes sont peintes. Puis, une grande chambre dotée de trois fenêtres occupe le fond du logis, semi-circulaire. Le parquet est en chêne à l’anglaise, la cheminée en marbre noir, les poutres et solives sont peintes. Dans la chambre également, deux grands placards sont aménagés ainsi qu’un accès à une salle de bains et à des toilettes logés dans les tourelles.
De l'autre côté du palier, un dégagement mène à un couloir, qui dessert la partie centrale du logis et conduit au pavillon. Une première chambre sur parquet avec poutres et solives apparentes, une salle de bains et une garde-robe occupent l'espace du logis. Dans le pavillon, deux grandes chambres plus hautes de plafond, dont une chambre de maître qui jouxte sa propre salle de bains avec toilettes. Le parquet est à l’anglaise dans toutes les chambres. Une cheminée en marbre noir surmontée d’un trumeau est installée dans la chambre de maître.
Le deuxième étage
À l’extrémité du couloir, une porte dérobée ouvre sur un départ d’escalier conduisant au deuxième étage du pavillon. Celui-ci comporte deux chambres mansardées indépendantes, communiquant avec une salle d’eau commune. Tout ce niveau est couvert au sol d'un parquet en chêne posé à l’ancienne et éclairé par des occuli. Des combles non aménagés sont accessibles par l'escalier principal du logis.

Les communs


La maison de gardien
Située sur l'un des côtés du porche d’entrée, elle sert d’appui à ce dernier. Le bâtiment est édifié en moellon sur un soubassement de schiste. La toiture à deux pans est couverte d’ardoise et percée côté cour d’une lucarne surmontée d’un fronton courbe. La maison est flanquée d’une tourelle logeant un escalier. À restaurer intégralement, elle comporte une pièce au rez-de-chaussée avec cheminée et une chambre à l’étage.
Le bâtiment de dépendances
Situés dans le prolongement de la maison de gardien, ils ont été érigés au 19ème siècle dans le style du 18ème. Parfaitement symétrique, l’édifice est composé d’un corps central flanqué de deux pavillons en très légère saillie. Il comporte un rez-de-chaussée et un étage sous combles, éclairé par des lucarnes meunières surmontées d’un fronton triangulaire. Le soubassement est en granit, les murs en moellons, les chaînes d’angles et encadrements des baies en tuffeau.
Le corps central accueille une grande pièce utilisée en réserve. Les deux pavillons servent de garage et de pièce technique pour la chaudière et les cuves à fioul. L’étage devra être restauré pour être exploité.
Dans l’axe, un petit bâtiment extérieur est aujourd'hui une remise.

Le parc


Le parc
Planté avec soin, il s'étend sur près de 2 ha en légère déclivité tout autour du manoir. Il est bien dessiné avec des allées de marronniers centenaires et offre des perspectives intéressantes sur le manoir. L’Erdre est directement accessible par un escalier en maçonnerie. Un quai en béton armé permet d’accoster aisément.
Devant le manoir, le grand tapis d’herbe rectangulaire est encadré par quatre buis taillés en cône placés aux quatre coins.
Dans une autre partie du parc, un ancien tennis en terre battue a cédé la place à la végétation avec de nombreux arbustes et bosquets. Cette partie est dans une zone classée Natura 2000.
Le verger
Dans le dos de la dépendance, d’une surface de 1 200 m² environ, il compte encore un certain nombre d’arbres fruitiers et représente un intéressant jardin isolé du reste de la propriété. Adossée à la dépendance, une ancienne serre en verre est à restaurer. La nature y a repris ses droits.

Ce que nous en pensons

Les rives de l'Erdre comptent parmi les plus ravissantes villégiatures de la région. À quelques encablures de la grande cité nantaise, ce manoir du 16ème siècle est un modèle d'élégance, où s’entremêlent les fragments de vie des grandes familles qui s'y sont succédé au fil des siècles. Les époques et les styles se conjuguent dans de vastes volumes habitables et font de cet ensemble harmonieux une gentilhommière authentique au charme suranné. Un important travail de restauration s’impose, mais de nombreux éléments décoratifs d'origine sont dans un état de conservation remarquable. Au dehors, le parc semble déjà résonner des jeux d'enfants sous le soleil d'été, dans le parfum entêtant des glycines.

Vente en exclusivité

1 395 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 263390

Surface cadastrale 2 ha 21 a 27 ca
Surface du bâtiment principal 360 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 200 m2

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Conseiller
D'Ancenis à Nantes

Bruno Tavernier +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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