En Bretagne, sur la côte du Goëlo, face à l'île de la Comtesse,
une villa néo-mauresque classée MH et sa vue mer panoramique
Saint-Quay-Portrieux, COTES-D'ARMOR bretagne 22410 FR

Situation

Implantée entre Saint-Brieuc et Paimpol, à quelques encablures d’un port de plaisance et de pêche en eau profonde mais également d'une plage de sable fin, la propriété est entièrement tournée vers la mer. La commune est un lieu de villégiature prisé. Station nautique, familiale, sportive et animée, elle est une étape pour les randonneurs qui suivent le GR34. C'est aussi la capitale bretonne de la coquille Saint-Jacques.
Tous les commerces et services du quotidien sont accessibles à pied. La gare la plus proche est à Saint-Brieuc, à 30 min, et dessert la capitale en 2 h 30 seulement. La RN12 permet de rejoindre rapidement toutes les autres villes de la région. L’aéroport international de Rennes est à moins d’1 h 30.

Description

L'avènement des bains de mer à la fin du 19e s. favorise l'émergence sur les côtes françaises d'une architecture balnéaire, pensée pour le repos et tournée vers l'extérieur. Les demeures fleurissent sur les rives du Goëllo, dans des styles divers et audacieux. Bâtie sur un promontoire, la « Villa turque » fut édifiée par le comte de la Lande de Calan vers 1880. Agrandie en 1906, elle ménage une vue imprenable sur la mer et le port. La maison est en copropriété avec un hôtel 4 étoiles mitoyen. Sur le site, les accès sont fluides. Une place de stationnement est dédiée aux occupants de la villa et cinq autres peuvent être également mises à disposition ponctuellement.
L’arrivée se fait par la façade ouest. Une végétation étoffée, associée à un mur de soutènement en moellon de granit orné d’une balustrade, lui permet de rester à l'abri des regards. Un large massif de rosiers précède le mur et les balustres derrière lesquels foisonnent les agapanthes. L’accès est délimité par deux haies de conifères bien taillées. Entre les deux, un petit escalier conduit vers une esplanade et vers un escalier de granit qui mène à la porte d’entrée en bois massif, sculptée en forme d’arc outrepassé.

La villa

Elle est de plan carré, dessinée dans un style architectural mauresque remarquable. Deux baies supplémentaires par étage et des oriels sur les façades nord et sud ont été ajoutés en 1909. Le toit est un dôme côtelé en plomb élevé sur un plan polylobé. Un toit-terrasse délimité par une balustrade ouvre sur un panorama d’envergure à 360° avec une vue mer de premier plan. Sur les façades, un jeu polychromique est mis en évidence par une alternance entre la brique, le moellon et la pierre de taille en granit. L’architecte a privilégié le percement de nombreuses baies avec des arcs en forme de fer à cheval dont certains brisés.


Le rez-de-chaussée
Les intérieurs portent la marque des illustres mosaïstes Odorico, basés à Rennes. Les deux frères travailleront sur la villa entre 1909 et 1910, prémisse d'une œuvre remarquable, dont la villa Le Caruhel à Étables-sur-mer et la maison bleue à Angers témoignent encore aujourd'hui. Le sol du large vestibule est ainsi couvert d'un décor géométrique coloré. Le plafond est quant à lui capitonné et paré de peintures aux tendances florales moyen-orientales. De part et d’autre, des arcs outrepassés aux allures de polylobes reposent sur des colonnes et leur chapiteau carré. L’un ouvre sur un escalier monumental qui monte au premier étage, les autres abritent des portes qui conduisent à des pièces annexes.
Le regard est attiré par une porte à double battant, pleine, moulurée de décors géométriques vert anis et ornée de peintures florales et animales qui reprennent celles du plafond. Elle ouvre sur un appartement privé avec un hall spacieux qui dessert, sur un côté via un couloir, un vaste salon. Ce dernier est lumineux grâce à de multiples baies ajoutées avec l'oriel. Une cheminée est adossée au mur. Sa hotte en bois sculpté aux multiples arabesques est en forme de croupe polygonale surmontée d'une boule d'ornement. Le manteau est lui aussi en bois sculpté, en forme d'arc crénelé et repose sur deux piédroits en forme de colonnes, surmontées chacune d'un chapiteau sculpté. Le rétrécissement ébrasé est recouvert de mosaïques polychromes avec une large part donnée à la dorure et aux motifs floraux et zoomorphes. La décoration est elle aussi pensée dans l'esprit « turqueries » avec des tapis exotiques, des grands rideaux, des coussins aux couleurs chaudes et chatoyantes. Au sol, les motifs géométriques se font plus discrets. Les moulures, nombreuses aussi bien sur les murs qu'au plafond, apportent du relief. Des arcs crénelés traversent la pièce, et délimitent ainsi la salle à manger et le salon.
Au départ de cet espace d'apparat, un accès est possible vers une chambre avec vue mer et salle de bains privative. De l'autre côté du hall d'entrée de l'appartement, un couloir dessert une salle de douche avec toilettes, ainsi qu'une seconde chambre avec vue mer, décorée dans le même style que la précédente. Le couloir s'achève par un bureau qui coïncide avec l'oriel ajouté en 1909, parfaitement symétrique à celui de la façade sud, où se trouve la salle de séjour. Enfin, une cuisine spacieuse vient compléter l'appartement, qui ménage une vue mer imprenable dans chaque pièce.
Ce cloisonnement n'existait pas à l'origine, puisque la quasi-totalité du rez-de-chaussée formait alors une seule et même pièce de forme rectangulaire, typique des palais mauresques. En témoigne l'uniformité de la mosaïque au sol qui couvre tout le niveau.

Le premier étage
L'accès se fait par un escalier de marbre à rampe en fer forgé de facture soignée. Des toilettes et un point d'eau sont situés à mi-étage. Au sommet, un dégagement apporte des volumes supplémentaires. Le sol est recouvert de mosaïques géométriques. Plusieurs chambres et un appartement sont aménagés à ce niveau. Tous bénéficient de la vue mer et d'une lumière naturelle importante grâce aux nombreuses baies mauresques. Toutes les fenêtres sont à double vitrage. Les hauteurs de plafond sont notables. L'ensemble a été rénové.
Une première chambre de taille modeste fait face à l'escalier. La décoration est classique. Une autre plus confortable, placée en enfilade, jouxte une salle de douche avec toilettes. Un parquet bois contraste avec les tons neutres de la tapisserie. De grands rideaux habillent les baies en forme d'arcs outrepassés.
Le couloir au départ du dégagement guide ensuite vers une porte à double battant qui ouvre sur un appartement de plus de 100 m². Ce dernier comprend notamment un salon confortable et une cuisine entièrement équipée en enfilade. La décoration est épurée et soignée. À proximité, se trouvent deux chambres spacieuses avec cheminées et salles de bains ou de douche privatives avec toilettes. L'une a vue sur l'île de la Comtesse et le port en eau profonde, l'autre sur le sémaphore et le phare de l'île Harbour. Un petit espace de transition entre le dégagement et l'une des chambres est aménagé de placards muraux.

Le deuxième étage
Il est constitué d'une unique pièce octogonale vitrée sur cinq côtés, à rénover entièrement. Le parquet est en bois ainsi que les volets. Une ancienne baignoire est posée derrière un paravent sculpté également en bois. Une porte permet de rejoindre le toit-terrasse, avec vue panoramique sur la mer et les proches îles bretonnes.

Le sous-sol
Il est constitué de locaux à usage de stockage, d'une chaufferie, de vestiaires et d'un local sanitaire.

Un garage et des espaces verts aménagés

Une terrasse engazonnée de près de 400 m² et un jardin d'agrément bordés d'agapanthes sont disposés au nord et à l'ouest de la villa. Un garage couvert de plus de 65 m² est à proximité.

Ce que nous en pensons

La Belle Époque. Une villa d'allure singulière, qui semble tout droit sortie d'un conte des Mille et Une Nuits. L'exotisme est ici décliné dans un style mauresque extravagant, qui laissa les Quinocéens stupéfaits lors de son édification. Il faut dire que l'emplacement, dans les hauteurs de Saint-Quay-Portrieux, est remarquable. Les vues sur la mer et le port y sont imprenables, en particulier depuis le toit-terrasse. L'intérieur dissimule quant à lui un décor feutré d'inspiration orientale, aux couleurs chatoyantes. Le dépaysement est total et les volumes conséquents. Les mosaïques Odorico viennent encore ajouter à la valeur de cet important édifice inscrit MH, abrité dans son jardin aux senteurs d'agapanthe. Un ravissement.

2 527 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 123706

Surface cadastrale 1277 m2
Surface du bâtiment principal 330 m2
Nombre de chambres 6
Surface des dépendances 118 m2

Nombre de lots 90

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Conseiller
Goëlo et ouest du Pays de Saint Brieuc

Chrystelle Masson +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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