Située en léger retrait de la rue principale, la maison construite vers 1900 comporte deux accès distincts à la voie publique, l'un côté cour et l'autre côté jardin. Côté rue, une ancienne grille et son portail à double battant en en fer forgé marque la limite de la propriété. Non mitoyenne, elle est élevée de trois niveaux sur cave, dont un étage sous combles. Bâtie en pierre de pays et briques, elle est coiffée d’une toiture de fausse ardoise. Une avancée en saillie sur la façade principale lui donne l’impression d'une tour et lui confère une allure bourgeoise. À l’ouest, une dépendance en pierre sépare le jardin en deux parties.

La maison

Entièrement transformée en bureaux après avoir été longtemps une habitation familiale, la configuration intérieure de la maison n'a jamais été dénaturée. Ainsi, les pièces ont globalement conservé leur cloisonnement d'origine. En revanche, cuisine et salle de bains n'existent plus, mais les réseaux d'eau et écoulement n'ont pas disparu.
Le rez-de-chaussée
Dans la cour, cinq marches donnent accès à un premier et lumineux vestibule dallé de carreaux de ciment à cabochons noirs. Il dessert d'une part un ancien petit salon avec cheminée en marbre ; d'autre part, un second salon devenu bureau d'accueil de l'ancienne clientèle notariale. Derrière la banque d'accueil toujours en place, l'ancien bureau du notaire, autrefois salle à manger de la résidence, a conservé le minutier en bois dans lequel étaient soigneusement archivés les actes juridiques. Un troisième grand bureau donne directement accès au jardin par une porte-fenêtre à petits carreaux, puis rejoint un second vestibule et un escalier en bois. Ce bureau est couvert d'une moquette à damiers, collée sur un sol en béton. L'accès au sous-sol se fait depuis cette pièce, qui pourrait naturellement redevenir une pièce centrale de vie, notamment en y installant une cuisine.

Le premier étage
Depuis le second vestibule, un élégant escalier à onglet, à l'anglaise, en chêne et noyer, dessert quatre chambres au premier étage. Son poteau de départ ouvragé et ses barreaux en fonte caractérisent ce type d'escalier du début du 19e s. Chaque chambre, devenue bureau, a conservé ses parquets de chêne, apparents ou couverts de moquette et une cheminée de marbre. Deux salles de bains ont vocation à être réaménagées dans des petites pièces actuellement dédiées à l'archivage.

Les combles
L'escalier déploie ses courbes jusqu'à un dégagement qui distribue deux chambres et deux greniers aménageables sur planchers limousins. Une lumineuse chambre sur parquet de chêne et avec cheminée de marbre est prolongée d'un balcon ouvragé en fer forgé, accessible depuis une porte-fenêtre et deux marches. En tout, l’agencement des pièces porte à huit le nombre possible de chambres de la maison.