Dans les Hautes-Pyrénées, un château médiéval IMH et son ancien moulin,
sur un terrain arboré avec parc de 5 ha, piscine et court de tennis
Tarbes, HAUTES-PYRENEES midi-pyrenees 65000 FR

Situation

Au sein d'un village de plus de 1 200 habitants, qui se trouve dans le sud de la région Occitanie et au centre du département des Hautes-Pyrénées, à environ 10 min de route de Tarbes et 40 min de Pau, à 1 h 40 de l'aéroport international de Toulouse-Blagnac. Le bien est en outre à 1 h 30 de plusieurs stations de ski pyrénéennes et à 40 min environ de la réserve naturelle du massif du Pibeste-Aoulhet ainsi que du parc national des Pyrénées. Située dans l'agglomération et l'aire d'attraction de Tarbes, drainée par plusieurs cours d'eau, la commune compte sur son territoire un site Natura 2000, un espace protégé et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Enfin, elle regroupe divers commerces et services qui pourvoient aux besoins du quotidien.

Description

Le château, admirable vestige du patrimoine des Hautes-Pyrénées, parfaitement conservé et riche d'une histoire millénaire, est inscrit aux monuments historiques. Ses premières fondations datent probablement du 11e s. et la tour défensive d'alors sert à protéger les champs alentour des pillages et des rapines, notamment de la part des Aragonais. Si la bâtisse a subi de nombreuses transformations au fil des époques, sa façade orientale, du 15e s., est telle qu'à ses origines. L'édifice est acquis par le comte de Lavedan en 1274, année durant laquelle le comte de Bigorre lui donne, pour purger une dette qu'il a envers lui, la seigneurie de Horgues. De Raymond-Garcie IV de Lavedan à Jean-Pierre Ducasse de Horgues, soit pendant plus de 500 ans, près d’une vingtaine de seigneurs se succèderont au château. Depuis lors et jusqu'en 2018, le domaine restera dans la même famille.Édifié à l'extrémité du village, le château médiéval à deux tours est remanié aux 17e et 18e s. Une grande allée bordée de platanes et longée à sa gauche par d'anciennes écuries aux murs en moellons et à la toiture en tuiles canal, qui ouvre par un double portail en fer forgé, fait face à la demeure castrale, masse de pierre imposante qui fut érigée au 15e s. puis remaniée à plusieurs reprises. Outre les deux tours qui le flanquent latéralement, le logis seigneurial est formé de deux corps placés en équerre, bâtis l'un et l'autre suivant un plan rectangulaire et élevés de trois étages, coiffés chacun d'un toit à deux pans d'ardoises et à coyaux. Les tours, de forme carrée pour l'une et mixte pour l'autre – carrée d'un côté et ronde de l'autre –, présentent chacune une surélévation octogonale recouverte d'un toit de même forme en ardoises ; celle située au sud-ouest aurait été ajoutée au 18e s.Derrière la demeure, enfin, se trouve l'ancien moulin à eau, qui fait actuellement office de gite, tandis que le parc s'étend partout autour et qu'une piscine a été construite à proximité de son flanc gauche.

Le château


Il est inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du 6 décembre 1977, protégeant les façades, les toitures – avec la charpente d'origine – et un salon au deuxième niveau. Érigées sur trois étages, ses quatre façades, à la modénature simple et bien différenciées, sont en pierre de taille enduite. Leurs multiples baies témoignent du remaniement que l'édifice a connu au fil des siècles, les fenêtres à meneaux d'époque médiévale jouxtant des baies en plein cintre, avec impostes, ou à arc surbaissé garnies de fenêtres à petits carreaux réguliers, probablement du 18e s. La façade est présente ainsi une superposition de deux époques bien distinctes, offrant un témoignage concentré de l’évolution architecturale du logis seigneurial ; elle est longée par une galerie en bois, qui prend appui contre la tour et surplombe des fenêtres à encadrement mouluré. La façade sud superpose en quatre travées trois étages de fenêtres qui surmontent quatre portes-fenêtres au rez-de-chaussée et celle orientée au nord comporte une échauguette de briques, qui repose sur une assise de pierres. Enfin, la façade ouest et la tour sud-ouest ne comptent que peu de percements.
Le rez-de-chaussée
L'entrée s'effectue au pied de la façade principale, orientée au sud, par une pièce qui a actuellement deux destinations : hall et salle à manger. L'espace présente un sol en terre cuite, un plafond peint en blanc à poutres coffrées ornées de moulures et à solives apparentes, une grande cheminée en pierre blanche, des lambris d'appui à panneaux et autres boiseries murales peintes en blanc cassé, qui se détachent du reste des murs, revêtus de rouge, et deux grandes portes vitrées avec impostes en éventail qui font face à la grande allée. À gauche, se tient un salon-bibliothèque, avec le même sol que la pièce d'entrée, une cheminée en tuileau et en pierre blanche sculptée, surmontée d'un trumeau taillé dans la même pierre et aussi ouvragé que le manteau, une porte en bois blanc vitrée coiffée d'une imposte en demi-lune.
La pièce maitresse du château, située à l'arrière du premier salon, est une grande salle médiévale, avec une cheminée monumentale en pierre au manteau sculpté, des tomettes authentiques au sol ainsi que des moulures au plafond, haut et d'origine. Le grand espace, de plan rectangulaire, lieu de réception, de repas et de pouvoir, fut le cœur de la vie noble durant des siècles.

Le premier étage
Un escalier en vis en bois, chef-d'oeuvre artisanal longé d'un garde-corps en fer forgé aux traits fins, conduit au deuxième niveau, qui compte notamment deux salons. L'un d'eux a été paré à la fin du 18e s. de papiers peints de Joseph Dufour, réalisés avec délicatesse, dans une palette de couleurs riche et sophistiquée, qui relatent des scènes historiques ou mythologiques. Ceux-si sont classés au titre des objets mobiliers par arrêté du 7 septembre 1988. La cheminée du salon d'apparat, au manteau de bois sculpté, est surmontée d'un trumeau en bois également ouvragé et peint. L'autre salon, éclairé par deux fenêtres à petits carreaux, présente une grande cheminée en pierre blanche.
Dans la partie arrière du niveau, se trouvent une première chambre avec cheminée au manteau et au trumeau en bois sculpté, ornée d'un miroir et d'une peinture, puis une petite pièce à coucher, une garde-robe et une salle de bain. Toutes les pièces du premier étage, à cette même époque, ont été recouvertes au sol de parquets en bois à très larges lattes, qui mêlent simplicité et sophistication.

Le deuxième étage
Il comporte un salon identique à celui qu'il surmonte – avec une même entrée directe, une surface identique et une cheminée, en marbre gris veiné de blanc – ainsi que trois chambres, deux salles de bain et un corridor donnant sur une galerie en bois d'époque médiévale, entièrement refaite en chêne, identiquement à l'ancienne, qui donne vue sur les prairies du domaine. Les sols sont majoritairement recouverts du même plancher que les pièces du premier étage, sauf le salon, qui se singularise par son parquet à lames fines.

Le troisième étage
L'escalier en vis se poursuit jusqu'au dernier étage, où un long couloir mène à une chambre mansardée, éclairée par de petites fenêtres qui donnent sur les toits. Dans le corridor, une porte ouvre sur une partie de la charpente du château.
Enfin, deux escaliers de meunier conduisent à l'intérieur des tours, qui abritent des pièces de petite taille, actuellement non utilisées. L'accès y est périlleux et les parquets – à lames fines et larges mêlées, qui subdivisent le plan octogonal de l'espace en sections, en écho au lambris du plafond – ont subi les affres du temps.

L'ancien moulin


La maison d'hôtes de caractère, aménagée sur quelque 300 m² au sein de l’ancien moulin du château, aux façades en pierre élevées de deux niveaux et à la toiture à quatre pans d'ardoise, a été entièrement rénovée dans un style qui allie la tradition architecturale à la modernité décorative. Elle se compose d’une vaste cuisine lumineuse, carrelée et équipée, d’un salon avec cheminée massive en pierre, d'une chambre avec coin douche et de trois ensembles avec chambres et pièce d'eau. Parmi ces derniers, deux sont à l'étage, chacun avec deux chambres mansardées – une grande à haut plafond et une petite – ainsi qu'avec une salle de bain équipée d'une baignoire de balnéothérapie et d'une douche ; l'un bénéficie d'une terrasse privative en bois. Les pièces, majoritairement teintées par les attraits rustiques du bois – et de la pierre, pour certains murs – avec leur poutraison apparente et leur parquet, présentent une atmosphère campagnarde modernisée par la blancheur lumineuse que revêtent la plupart des murs et plafonds.
Enfin, l'ancien moulin est bordé par un jardin privé d'environ 2 000 m².

Le parc, la piscine et le court de tennis


Étendu sur quelque 4 ha, le parc est enherbé et planté d'arbres remarquables, notamment de nombreux érables, magnolias, saules pleureurs, chênes et marronniers, tout autour de la bâtisse médiévale. Passé un escalier raccordé à un grand bassin ornemental en pierre puis à un pont, également en pierre, un ruisseau en contrebas, qui alimente le moulin, borde des prairies, où pousse l’herbe haute, dense, nourrie par les pluies régulières et le climat montagnard tempéré. Derrière une haute haie de feuillus, se cache un terrain de tennis en quick entouré d'un grillage. Enfin, la piscine, de 12 x 6 m, située dans la partie sud-ouest de la parcelle, est bordée de larges plages en travertin et longée d'un préau au toit à deux pans d'ardoise, qui abrite une grande cuisine d'été avec four à pain et à pizza.

Ce que nous en pensons

Témoignage authentique de l'époque médiévale et des autres périodes qui en ont ensuite marqué l'architecture, notamment le 18e s., le château, protégé et valorisé par son inscription MH, est en attente d'une restauration ambitieuse, projet fascinant qui exige une sensibilité historique avérée. Un certain nombre d'éléments d'ornementation ou de structure, d'origine et à préserver, qui allient robustesse des matériaux, rusticité des revêtements et raffinement décoratif haut en couleurs, ses surfaces généreuses et son agencement fluide permettront de réaménager l'ensemble dans un souci d'harmonie. Ceci tout en continuant à développer un projet touristique profitable en son sein, que permet son ancien moulin, transformé en gîte et rénové suivant des exigences de haute qualité.

1 400 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 853331

Surface cadastrale 4 ha 50 a
Surface du bâtiment principal 400 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 300 m2

Conseiller
Nord Lauragais & Montagne Noire

Florence Lenfant +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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