À 1 h de Lyon, entre vignobles du Bugey et étangs de la Dombes,
un château du 16ᵉ s. ses dépendances, son parc de 5 ha et ses vignes
Bourg-en-Bresse, AIN rhones-alpes 01000 FR

Situation

Dans l'est de la France, aux portes du Jura et des Alpes, la propriété est établie dans un paysage de vallons et de prairies, à la lisière d'un village situé à l'écart de toute agitation, réputé pour ses maisons en pierre blonde et ses anciennes soieries. Du château, la vue porte au loin sur la vallée de l'Ain. Les commerces et services nécessaires au quotidien sont à quelques min. Les écoles, établissements de santé et services publics sont accessibles rapidement. Une gare SNCF est à 10 min. Les aéroports internationaux de Lyon-Saint-Exupéry et Genève se rejoignent respectivement en 45 min et 1 h 30. Depuis l'ancienne capitale des Gaules, le TGV dessert Paris et Marseille en 2 h. Au carrefour de différentes routes, le bourg dispose d'un accès aux autoroutes A40 et A42, qui relient Lyon en 45 min et Genève en 1 h 20.

Description

Vu du ciel, le château se dévoile au cœur d’un paysage vallonné, entouré de 5 ha de prairies et de bois, qui le placent à l’abri des regards. Il est bâti suivant un plan quadrangulaire composé de trois constructions en équerre. La façade principale est flanquée de deux tours rondes, les angles intérieurs de l'enceinte sont garnis de tours octogonales. Le logis se trouve au débouché d'une allée bordée d’arbres bicentenaires qui mène à une vaste cour gravillonnée, dominée par une fontaine centrale. Autour, se déploient les anciennes écuries et dépendances, dont les toitures ont été refaites et qui attendent d’être transformées en espaces de vie ou de réception. La forêt du domaine recèle un précieux  secret : dissimulée au détour d’un sentier moussu, une statue de la Vierge veille silencieusement sous la voûte des arbres. Cette présence discrète, empreinte de spiritualité, imprime aux lieux une dimension presque sacrée. Devant la façade principale, tournée vers la rivière, se déploie une terrasse de quelque 500 m² exposée sud ouest.

Le château


Arborant une allure à la fois défensive et harmonieuse, il a conservé de précieux vestiges médiévaux  : caves voûtées, grande citerne au centre de la cour, ornée d'une fontaine en pierre de taille, pans de murs anciens et éléments de deux cheminées gothiques au rez-de-chaussée. Les baies à meneaux plats, les portes moulurées à panneaux, la cheminée monumentale du grand salon, l'escalier sud-ouest et les couloirs voûtés d’arêtes, rappellent pour leur part l’élégance du 17e s. Quelques autres composants, plus modestes, tels que des cheminées à trumeau de stuc ou une simple cloison en lambris, témoignent des évolutions successives du logis jusqu’au 19e s. Au total, la bâtisse, élevée de quatre niveaux de 500 m² chacun, a été entièrement rénovée sur quelques 900 m².


Le rez-de-chaussée
L’entrée s’effectue via une porte majestueuse qui ouvre sur un grand vestibule qui commande, sur la droite, une cuisine professionnelle équipée d'un four à pain, d'un poêle à granulés, et du matériel nécessaire pour accueillir réceptions et événements festifs. Au fond, une buanderie fait office d’espace de stockage. Le premier salon, où trône une cheminée monumentale, révèle des peintures murales d’une grande finesse. Plus loin, dans l'aile nord, une vaste salle voûtée est gratifiée d'une cheminée datée de 1590. Le blason des seigneurs de la Coux, orné de trois hérissons, rappelle avec discrétion l’illustre lignée des anciens occupants. Sur la gauche, se succèdent un salon, une salle à manger, un bureau et deux sanitaires. Un lave-mains, ancien lavoir en pierre, complète ce niveau.

Le premier étage
Il comprend dix pièces réparties de part et d'autre de la coursive, une salle d'eau et des toilettes. La salle d’honneur se distingue par une cheminée monumentale décorée de peintures Renaissance et un carrelage inspiré de celui de l’église de Brou. Partout, les plafonds à la française témoignent du raffinement architectural de la demeure. Les sols sont en parquet à lames ou en tomettes. L'ensemble de ce niveau nécessite une rénovation complète.

Le second étage
Dans la tour sud, une petite pièce a conservé ses murs et son plafond peints, vestiges d’un décor réalisé, selon la tradition, par un artiste chargé jadis de la décoration du château voisin. À l’étage supérieur, trois greniers se distinguent par la majesté de leur charpente apparente. Sept salles s’y succèdent. Deux chambres à coucher, une salle de bain, deux salles d’eau et des toilettes complètent ce niveau. Des fenêtres en forme de hublot, la vue panoramique porte au loin sur les paysages alentours, dont la rivière et un étang.


Les dépendances


Elles se composent d'un atelier d'environ 100 m² en rez-de-jardin, pouvant être aménagé en logement, et d'une maison de gardien d'une superficie de quelque 140 m², élevée de deux niveaux, dont les charpentes ont été rénovées. Les branchements électriques et arrivées d'eau sont existants. Une troisième dépendance est constituée de blocs sanitaires. Enfin, les anciennes écuries, dont la toiture a été refaite, accueillent désormais des ateliers surmontés de greniers à usage de réserve.

La cave


Elle se compose de deux parties : un espace central dédié au stockage, y compris du vin, et un local chaufferie.

Le parc


Il se déploie telle une mosaïque vivante, où chaque élément compose un tableau harmonieux. Les allées dessinent de doux tracés parmi les prairies ondoyantes, ponctuées de massifs fleuris et de bouquets d’arbres bicentenaires, tandis que la forêt, en lisière, procure son ombre bienfaisante. Ici, l’autonomie est de mise  : les prairies fertiles assurent la production de foin pour les chevaux des occupants actuels, et une vigne de 70 pieds, cultivée sans produit chimique, permet l’élaboration d’un vin familial dont la production représente quelque 70 litres par saison. Au centre de la cour, la fontaine ancienne capte la lumière et devient le cœur battant du domaine, autour duquel s’organisent les terrasses, les pelouses soigneusement entretenues et les perspectives ouvertes sur la vallée. La vigne, alignée en rangs réguliers, se déploie vers le sud. La rivière serpente en contrebas, un lac miroite au loin.

Un peu d'histoire


L'ancienne seigneurie, inféodée en 1342 par Humbert de Thoire-Villars à Pernet de Buenc, a été successivement la propriété de six familles jusqu'à la Révolution. Fait exceptionnel, l'édifice a échappé par deux fois à la destruction : lors de la guerre franco-savoyarde, puis sous la Révolution, en 1794. Reconstruit à la fin du 16e s. par l'abbé d'Ambronay Claude de la Coux, il arbore toujours aujourd'hui sa forme caractéristique en fer à cheval, avec une façade principale flanquée de deux tours rondes. De ses terrasses, le regard porte loin sur la vallée, embrassant un paysage bucolique où le temps semble suspendu.

Ce que nous en pensons

Ici, point de grandiloquence : de l'authenticité, de belles pierres, beaucoup d'histoire, et cette évidence paisible des lieux qui ont traversé les siècles sans perdre leur âme. Un délectable refuge de tranquillité en somme, propice à la détente et aux agréments divers, à deux pas de toutes les commodités. Le château peut, naturellement, convenir à l'usage privé d'une famille étendue avec ses nombreuses salles de réception et pièces à coucher. Mais il peut aussi se prêter à un projet de chambres d'hôtes, pouvant être aisément combiné à celui d'un habitat familial. La grande terrasse, idéalement exposée au sud-ouest, qui prolonge naturellement les intérieurs vers l’extérieur et permet d'embrasser du regard la vallée, les rives de l’Ain et les paysages alentours, constitue un atout supplémentaire.

990 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 509725

Surface cadastrale 4 ha 78 a 53 ca
Nombre de chambres 5

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Conseiller
Bas-Bugey & Est Dombes

Souad Philippon +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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