Situation
Aux confins de la Sologne et de la Touraine, la propriété est implantée dans un village sur les bords du Cher, proche des premiers châteaux de la Loire : Cheverny, Blois, Chaumont, Amboise… Dans cette vallée tranquille, les paysages de vigne alternent avec les champs, les prés et les bois. Des commerces de proximité, dont une pharmacie, sont accessibles à pied, de même qu'une petite gare locale, qui fait étape à Saint-Pierre-des-Corps et sa ligne TGV. Paris n’est qu’à 2 h 30, Tours à 50 min et Blois à 40 min. L’autoroute A85, à quelques minutes, mène directement en Anjou et à l’océan.
Description
Le château
Le rez-de-chaussée
Dès l’entrée, en face de la porte, un escalier de pierre rampe sur rampe monte vers le premier étage. Au centre de la maison, le vestibule distribue d'un côté un salon, puis une chambre avec salle d’eau et de l'autre, une salle à manger et un bureau. Sur l’arrière, se trouvent une cuisine et une véranda. Le salon est traversant, éclairé par deux baies de chaque côté. Le sol est dallé de tomettes de terre cuite. Dans la partie centrale de la pièce, les tomettes sont prises dans un cadre et un maillage de lames de chêne pour former comme un tapis. Les doubles portes de circulation se répondent symétriquement par paires. Une cheminée de pierre est surmontée de boiseries qui encadrent un trumeau avec un miroir et son encadrement de bois sculpté avec des motifs de guirlandes et de vase, dans un style Louis XVI. Le plafond à la française, d’une hauteur de 3,70 m, présente une poutraison de chêne, presque « tant plein que vide ». Les murs sont habillés de lambris d'appui et d’un tissu tendu.
Une chambre a été créée récemment dans la pièce contiguë au salon. Elle ouvre au sud par deux portes-fenêtres, sur une terrasse de pierre. Comme le salon, le sol est en tomettes, prises dans des lames de chêne. La cheminée de pierre du 18e s. est surmontée d’un trumeau de pierre sur lequel a été ajouté un miroir trumeau en bois doré. Le plafond à la française a été peint. Un papier peint au motif fleuri a été posé sur les murs. Au fond de la pièce, une douche et des toilettes ont été discrètement aménagées, les lavabos de style rétro ont été conservés dans la chambre.
De l’autre côté du vestibule, la salle à manger est éclairée par deux baies côté cour. Le sol en pierre et en ardoise forme un damier noir et blanc. Des lambris d'appui habillent les murs et le trumeau d'une cheminée en marbre noir. Le plafond est en plâtre blanc. Dans un angle de la pièce, un radiateur ancien en fonte a conservé son chauffe-plat d’origine. À l’arrière de la pièce, un couloir de service a été aménagé, avec notamment des toilettes pour invités. Après la salle à manger, s'ensuit un petit salon et bureau, qui ouvre par deux portes-fenêtres et une baie sur une grande terrasse de pierre au surplomb du jardin de fleurs. Une autre baie ouvre à l’est sur la cour principale et les vignes. Cette pièce a fait l’objet d’une rénovation complète, avec la mise en place d’un sol moderne en ardoise. Les murs ont été laissés « à pierre vue » et le plafond est à la française. Une cheminée, d’un style éclectique, est composée de piliers de pierre sur lesquels repose une poutre de bois comme tablette, elle-même au support de la hotte enduite. Les tableaux du foyer sont habillés de brique rouge. Une cuisine aménagée a été créée dans une aile en retour qui existait à l’arrière du château. Deux éviers, un espace de cuisson, de nombreux placards et un coin repas en font une pièce fonctionnelle. Enfin, communicante avec la cuisine et le couloir de circulation, une véranda a été construite dans un esprit résolument contemporain. Elle constitue la plus grande pièce de la maison. Les deux façades vitrées, exposées sud et ouest, laissent entrer largement la lumière et permettent de profiter pleinement de la vue sur le parc. Comme le bureau et la cuisine, le sol est habillé d’ardoise. Une grande cheminée moderne, aux lignes épurées, occupe un pan de mur.
Le premier étage
Le palier donne accès aux cinq chambres, réparties en deux vastes appartements, dont un large corridor dessert respectivement deux chambres - dont une chambre d’honneur - pour l’un des appartements et une chambre et une suite, pour l’autre. Chaque chambre jouxte sa propre sa salle de bains avec baignoire ou douche. Toutes les chambres et les corridors ont conservé leurs parquets cirés. Leurs murs sont habillés de tissu tendu en excellent état. Les plafonds des corridors et de la chambre d’honneur sont parés de leurs plafonds d’origine à la française, avec poutres apparentes. Toutes les autres chambres ont des plafonds en plâtre peint en blanc.
Le second étage
Dans la continuité de celui du rez-de-chaussée, l'escalier devient tournant en bois, avec des murs latéraux à colombages de bois garnis de torchis. Sous combles, le niveau est éclairé par les oculi de la façade et des fenêtres de toit discrètement intégrées. Tout le sol est dallé de tomettes anciennes. Une grande pièce de vie, six petites chambres et trois salles de bains occupent l'ensemble, dont la distribution pourrait être optimisée.
Les gîtes
Un peu à l’écart du château, en bordure du jardin de fleurs, un long bâtiment de dépendances a été entièrement rénové pour y créer deux gîtes confortables. Le premier, d'une surface d'environ 90 m², occupe la moitié du rez-de-chaussée. Une salle de séjour réunit dans un même espace, une cuisine ouverte, un coin repas et un coin salon, près d'une cheminée à foyer ouvert. Un couloir dessert ensuite trois chambres, une salle d’eau et des toilettes séparées. Tous les sols sont carrelés. Le deuxième gîte, plus vaste, occupe une surface au sol de 180 m² environ. L’entrée et une cuisine ont été aménagées dans les anciens boxes à chevaux qui ont été conservés. Une pièce de vie de 65 m² environ, carrelée comme tout le rez-de-chaussée, occupe toute la hauteur du bâtiment, avec un plafond cathédrale qui culmine à 6,50 m sous le faîtage. Une cheminée à foyer ouvert est adossée au mur du fond. Une quadruple baie vitrée - ancienne porte charretière - permet de sortir de plain-pied sur une terrasse de gravier. Un escalier et une galerie de bois donnent accès aux quatre chambres, situées au-dessus du petit gîte et desservies par un couloir dallé au sol de tomettes anciennes. S'ensuivent une salle d’eau privative, une salle de bains partagée et des toilettes séparées.
Les dépendances
Sur un côté du portail d’entrée, un bâtiment d’un seul niveau sous une toiture de tuile plate abrite le garage, l’atelier de bricolage et une salle de jeux. Le bâtiment prend appui sur le pavillon carré, coiffé d’une toiture en ardoise à quatre pentes, dont la façade grise en imitation de pierre est percée de trois baies régulières et habillée d’une abondante glycine. De l’autre côté de la cour, l'ancienne tour cylindrique coiffée en poivrière et couverte d'une toiture en ardoise fait pendant au pavillon carré. Elle sert de lieu de rangement.
La piscine et la pool-house
Au fond du jardin de fleurs, une clôture délimite l’espace qui leur est réservé. Le bassin en lui-même fait 5X11 m. Il est entouré d’une plage dallée. L’eau est chauffée par une pompe à chaleur. Dans les petites dépendances aux portes de bois peintes en gris, sont logés les espaces de rangement des meubles de piscine, des toilettes, un vestiaire, une cuisine d’été et un local technique. L’ensemble jouxte l’église du village, dont il est séparé par un chemin.
Le parc
Au-delà des cours qui entourent immédiatement le château, le jardin s’étend jusqu’à la piscine. Dessiné dans un esprit à la française, il est structuré autour d’un axe principal, marqué par un double alignement de topiaires bordé de pelouses et d'allées de gravillon. En périphérie, le jardin de fleurs est fermé sur un côté par la façade des gîtes et de l'autre, par une longue allée de tilleuls qui longe le mur d’enceinte jusqu’à l’église, où elle devait permettre de se rendre à pied, à l’abri des ardeurs du soleil. Le long de l’allée de tilleuls, un alignement de pivoines roses fleurit précocement en saison. Des rosiers buissons, des rosiers lianes, des arbustes sont aussi plantés çà et là. Au fond du jardin, près de la piscine, une longue tonnelle formée d’arceaux supporte des rosiers grimpants. Derrière les gîtes, le verger se déploie sur deux terrasses enherbées qui descendent par paliers jusqu’au potager. Les arbres fruitiers et matures sont plantés en ligne. En bas du parc, sur une partie plane bordée par le mur d’enceinte, se trouvait l’ancien potager encore aujourd’hui partiellement cultivé. Il est arrosé grâce au puits et à un petit ruisseau qui longe la propriété. Enfin, à l’ouest et au sud du château, s’étend en pente douce le parc paysager. Les arbres sont nombreux et d’essences variées. Au premier plan, les deux cèdres du Liban bicentenaires dominent tous les autres.
Ce que nous en pensons
Aux portes de la Touraine et au milieu des vignes de la Sologne, un domaine calme et dépaysant. À l'orée d’un village de caractère et protégé par son parc arboré clos de murs, le château du 17e s. est élégant, à taille humaine. Il dissimule un intérieur éclairé par de larges baies, dans un décor remarquable. Le futur maître des lieux y trouvera suffisamment d'espace pour une grande famille, le tout sans travaux, puisque l'ensemble a fait l'objet d'une rénovation soignée. Avec des gîtes et dépendances confortablement aménagés, la propriété peut envisager une activité complémentaire de chambres d’hôtes, à proximité immédiate du zoo de Beauval et des châteaux de la Loire. Enfin, un peu à l'écart du jardin fleuri, la piscine est une promesse de farniente aux beaux jours.
1 650 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 947575
Surface cadastrale | 1 ha 60 a 89 ca |
Surface du bâtiment principal | 490 m2 |
Nombre de chambres | 12 |
Surface des dépendances | 400 m2 |
dont aménagées | 270 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.