À 3 km de Chantilly, une demeure de caractère du 19e s. aux volumes généreux,
sa chapelle, ses dépendances et son parc arboré de près de 2 ha
sa chapelle, ses dépendances et son parc arboré de près de 2 ha
Chantilly,
OISE
picardie
60500
FR
Situation
Aux portes de Chantilly, dans le département de l’Oise, la propriété prend place dans la commune de Gouvieux, en région Hauts-de-France, à environ 40 km au nord de Paris. Le village, résidentiel et paisible, s’étend entre forêt et terres agricoles, au sein du parc naturel régional Oise-Pays de France. Le centre de Gouvieux regroupe les commerces de première nécessité, un marché, des établissements scolaires jusqu’au collège, plusieurs cabinets médicaux ainsi que des équipements culturels et sportifs. L’adresse jouxte également plusieurs hauts lieux du patrimoine, à l’image de Chantilly, célèbre pour son château, son musée du cheval et son hippodrome, mais aussi Senlis ou Compiègne, anciennes cités royales. La gare de Chantilly-Gouvieux, située à moins de 10 min, relie la capitale – Paris-Gare-du-Nord – en 25 à 30 min via les lignes TER ou RER D. L’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle se rejoint par la route en une trentaine de minutes.
Description
Depuis le grand portail sécurisé, la propriété s’ouvre sur un vaste parc soigneusement aménagé. Une allée de gravier, bordée d’arbres matures, longe le côté droit du terrain et mène jusqu’à la demeure principale. À côté, un chemin distinct dessert trois dépendances, discrètement implantées à distance, à l’abri des regards. Autrefois intégrée à l’ensemble des bâtiments militaires qui dépendait du château de Chantilly, l’ensemble aurait accueilli des officiers chargés de l’intendance du domaine princier. Le château actuel, reconstruit au 19e s. à l’emplacement d’un édifice du 17e s., se dresse aujourd’hui avec prestance, alliant brique rouge et pierre de taille. Élevée de trois niveaux, la bâtisse révèle une façade symétrique, ponctuée de détails architecturaux emblématiques de son époque : encadrements de pierre, lucarnes à fronton percées dans une toiture d’ardoise, matériaux nobles et mise en œuvre soignée, témoins d’une réédification conduite avec exigence après l’incendie du bâtiment d’origine.L’entrée principale, légèrement en retrait sur le côté, s’effectue sous un porche à pignon circulaire flanqué de lanternes en fer forgé. À l’avant, une large terrasse en surplomb offre une vue dégagée sur le parc. Elle se prolonge par un escalier en pierre, bordé de massifs fleuris et de grands pots d’ornement, qui descend vers la pelouse, traversée par une rivière, et s’ouvre sur la campagne à perte de vue. À l’arrière du château, des garages, une maison d’invités et une chapelle s’intègrent harmonieusement dans une zone boisée du parc. Plus bas, les trois dépendances se répartissent autour du paddock, de la prairie, des boxes et du terrain de tennis.
Le rez-de-chaussée
La demeure s’ouvre sur une vaste entrée traversante, d'où un escalier en pierre conduit aux étages supérieurs, tandis qu’un second escalier descend vers des caves. Dans l’axe, les pièces se succèdent côté jardin, toutes largement tournées vers l’extérieur. Le bureau, premier espace en enfilade, se distingue par une grande bibliothèque qui coure sur tout un pan de mur. Une cheminée en bois finement sculpté, décorée de guirlandes ciselées et surmontée d’un trumeau, affirme le caractère du lieu. La porte vitrée ouvre sur le jardin et la large baie latérale inondent la pièce de lumière.
Plus loin, un salon d’une superficie d’environ 60 m² s’étend sous une belle hauteur de plafond et de nombreuses baies qui donnent sur la terrasse et le parc, avec une perspective dégagée sur les champs à l’horizon. Moulures raffinées, corniches sculptées de motifs d’acanthe, miroirs en arcade et lustre en cristal évoquent un décor classique, discret et intemporel. Le parquet en points-de-Hongrie, parfaitement conservé, assure la continuité avec les autres pièces de réception. En léger retrait, un espace annexe plus intimiste a été aménagé en bar. Avec ses nombreux espaces de rangement intégrés et ses bibliothèques en bois, il prolonge naturellement le salon.
Dans le prolongement, une salle à manger profite elle aussi d’une généreuse baie sur le jardin. Ses proportions équilibrées, sa lumière traversante et son ambiance feutrée en font un endroit particulièrement agréable. Un papier peint panoramique accentue la profondeur de champ, tandis qu’un lustre à pampilles et un mobilier classique — non inclus dans la vente — renforcent l’atmosphère raffinée du lieu. L’espace communique directement avec une grande cuisine aménagée, équipée d’un accès à la terrasse, pour faciliter les usages quotidiens comme les réceptions plus formelles.
Les étages
Depuis l’entrée, l’escalier en pierre conduit à un palier qui distribue, par un couloir central, les différentes pièces du premier étage. Trois vastes chambres y ont été aménagées, toutes orientées vers le parc et baignées de lumière naturelle. L’une d’elles, aux proportions remarquables, s’étend sur près de 60 m². Chaque chambre est adossée à une salle de bains privative, des toilettes indépendantes et de nombreux espaces de rangement intégrés. Les volumes se révèlent généreux et la disposition intérieure parfaitement fluide.
Au second étage, les pièces se répartissent selon une configuration plus modulable. Deux grandes chambres occupent les extrémités du niveau et encadrent deux pièces de dimensions plus modestes. Elles pourraient aussi bien servir d’espaces pour enfants que de bureaux ou de salles de jeux. Un large volume central, aujourd’hui dédié aux loisirs, peut faire l’objet d’un réaménagement selon les besoins et les envies. Plus loin, une salle de bains jouxte des toilettes.
Le sous-sol
La demeure s’étend en profondeur sur deux niveaux distincts. Le premier, accessible depuis l’escalier principal, réunit plusieurs espaces fonctionnels : un sauna avec douche, une buanderie et un atelier. Plus bas encore, les fondations du château révèlent un héritage plus ancien. De vastes caves voûtées du 17e s., entièrement maçonnées en pierre, s’étendent sous la bâtisse. Leurs volumes impressionnants et leur architecture authentique témoignent des origines historiques du domaine. L’ensemble promet un potentiel de stockage ou d’aménagement remarquable.
Les extérieurs
Le parc, d’une superficie d’environ 2 ha, s’organise autour de larges pelouses, de massifs fleuris et d’arbres centenaires. Au centre, une chapelle du 17e s. se dresse discrètement. Entièrement réhabilitée et aménagée, elle conserve la mémoire intime du domaine et en renforce la singularité. Trois maisons anciennes, sobrement baptisées « Les Demoiselles », sont implantées à l’écart de la demeure principale, naturellement dissimulées par la végétation. Restaurées avec soin, elles voisinent un paddock, une prairie, plusieurs boxes et un terrain de tennis, et forment un ensemble fonctionnel destiné à l’accueil ou à l’activité équestre. En contrebas du parc, la rivière La Nonette s’écoule doucement et traverse la propriété. Son cours sinueux ajoute une note bucolique.
Ce que nous en pensons
Un sentiment de plénitude, dès le seuil franchi. Le calme, la lumière, la beauté épurée du parc. Tout concourt à suspendre le rythme, à se laisser bercer par le bruit du vent à travers les arbres et à se recueillir. Prendre place au bord de la rivière pour écouter le murmure de l’eau, ou s’installer sur la terrasse face à l’horizon dégagé : ici, chaque instant semble retrouver sa juste mesure. Le lieu se prête aisément à une résidence secondaire, dans une région prisée pour la diversité de ses paysages, sa proximité immédiate avec la capitale et la richesse de son patrimoine historique et culturel. Les trois dépendances, réparties avec discernement dans le parc, permettent d’accueillir famille, amis ou hôtes de passage ou même faire l’objet d’un investissement locatif, sans empiéter sur l’intimité de la maison principale.
5 000 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 742129
| Surface cadastrale | 1 ha 84 a 30 ca |
| Surface du bâtiment principal | 430 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
Partager
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
