L’appartement, traversant, occupe deux étages d'un hôtel particulier emblématique du patrimoine toulousain. La façade sur rue, de composition classique, est formée de quatre travées symétriques. Au débouché de la porte cochère, dans la cour, jouxtant une tour en brique abritant un escalier, une galerie en pierre blanche réunit le corps de logis sur rue à celui donnant sur l'arrière-cour. Il s'agit là de la première manifestation, à Toulouse, de l'élévation des trois ordres antiques, remis à l'honneur à la Renaissance par une superposition de pilastres doriques, ioniques et corinthiens. L'entrée du logis se situe à un niveau intermédiaire, entre la cour intérieure et l'arrière en contrebas. Un escalier permet d'y accéder, qui dessert également le sous-sol de l'hôtel, d'où il est possible de rejoindre l'arrière-cour et la place de stationnement attribuée à l'appartement. Une cave voûtée se trouve sur ce plan. Ce premier niveau comprend une entrée, une salle à manger avec espace cuisine, un salon, un bureau, ainsi que des pièces annexes dont une cave à vin et une buanderie. Il totalise une surface de quelque 175 m². Le deuxième niveau est desservi par un escalier tournant qui relie les deux plateaux. Il se compose d'un salon, d'une pièce vitrée à usage de chambre à coucher, et de trois pièces de nuit supplémentaires, dont deux sont logées dans le chœur d'une chapelle qui a conservé ses fenêtres en ogive. Un escalier droit conduit à une dernière chambre associée à une salle de douche privative, nichée sous le dôme de la chapelle, caractérisé par sa voûte en anse de panier et sa croisée d'ogives. Ce deuxième étage se déploie sur une superficie d'environ 134 m².Enfin, du palier situé en haut de l'escalier qui relie les deux étages, une porte donne accès à une chambre à coucher équipée d'une salle de douche, qui forme un studio indépendant de 16 m².