En Toscane tourangelle, dans un bourg historique,
un hôtel particulier restauré avec cour et jardins
Preuilly-sur-Claise, INDRE-ET-LOIRE centre-val-de-loire 37290 FR

Situation

Le sud de la Touraine est souvent appelé « la Toscane tourangelle ». Peut-être pour ses paysages doucement vallonnés où les peupliers d’Italie rappellent les célèbres cyprès de la campagne florentine et où le soleil semble plus doux qu’ailleurs. Paris n’est pourtant qu’à un peu plus de 3 h en voiture. Et surtout, la gare TGV de Châtellerault, à seulement 30 min de voiture, permet de rejoindre Montparnasse en 1 h 35. Les trois préfectures de Tours, Poitiers et Châteauroux ne sont chacune qu’à 1 h de voiture. Sur place, le bourg concentre, dans un cadre historique, tous les commerces et services du quotidien, y compris les professionnels de santé. L'hôtel particulier et ses jardins est implanté au centre, dans une petite rue calme.

Description

La demeure des 17e et 19e s., d'architecture classique, se présente d'abord avec sa longue façade sur rue. À l'arrière, avec ses deux ailes en retour, l’hôtel particulier forme un U autour d'une cour pavée. Le quatrième côté, au fond de la cour, accessible par un escalier en pierre, est fermé par le mur de soutènement du jardin haut. La façade sur rue, en pierre de taille, a fait l’objet d’une restauration ces dernières années. Encadrée de deux baies de chaque côté, la porte d’entrée piétonne est en bois vernis sur sa partie basse et vitrée en partie haute. La partie vitrée est protégée par une grille de fonte. L’imposte vitrée est habillée d’un élégant décor en fer forgé. Sur l'un des côtés de la façade, une porte cochère, en bois vernis aussi, donne accès par un large porche à la cour intérieure. Au-delà du porche, une dernière baie éclaire un bureau dans l'une des ailes. À l’étage, les baies sont alignées sur celles du rez-de-chaussée. Elles sont doublées de persiennes à lattes alors que celles du rez-de-chaussée sont protégées de volets pleins. La façade sur cour est enduite, avec des entourages de portes et de baies en pierre de taille. Une généreuse vigne vierge grimpe le long des trois façades sur cour. La toiture à croupe est entièrement en tuiles plates traditionnelles de la région. Elle a été entièrement refaite récemment.Le jardin haut est arboré et bien abrité des regards. Un jardin bas planté d'arbres fruitiers et un garage en pierre sont placés de l'autre côté de la ruelle.

L'hôtel particulier


Le rez-de-chaussée
Le vestibule est dallé de pierre et de cabochons de marbre vert. Les murs et plafonds sont habillés d’un tissu à motif de verdure. Un escalier de bois avec rampe de fonte monte vers l'étage. Au fond, une porte basse ouvre directement sur la cour. D’un côté du vestibule, un salon traversant est éclairé par deux grandes baies orientées au sud. Une baie ouvre au nord vers la cour. Le sol est parqueté à lames droites. Une cheminée de marbre blanc est en état de fonctionnement. Au plafond, des poutres apparentes sont peintes d'une délicate teinte « gris nuage clair », comme les lambris d'appui, qui mettent ainsi en valeur le vert Empire des murs peints. De l'autre côté du vestibule, une large porte, face à celle du salon, ouvre sur une salle à manger éclairée par deux baies orientées plein sud sur la ruelle. Une cheminée de marbre gris sombre est encadrée de deux grands placards. Comme dans le salon, le sol est en parquet ciré, les lambris d'appuis et les poutres apparentes sont peintes en blanc, les murs sont peints en jaune « tabac d'Espagne ».

Depuis la salle à manger, une porte communique avec une cuisine, dans l'une des ailes. La pièce ouvre sur la cour. Entièrement refaite récemment, son sol est carrelé en ciment. Les meubles de cuisine et l’électroménager sont en inox. Après une petite marche, s'étend un coin repas avec une cheminée décorative en pierre. Au fond de la pièce, un passage mène à une arrière-cuisine et à une chaufferie, également ouverte sur la cour.

En face, dans l'autre aile, uniquement accessibles par la cour, un salon de lecture a été aménagé avec un sol en terrazzo et des meubles de bibliothèque réalisés sur mesure en chêne massif. La pièce communique directement avec un bureau dont une baie donne sur la ruelle. Un lavabo y a été aménagé dans un placard. À l’extrémité de cette aile, une ancienne écurie sert de remise et ouvre sur la cour par une belle porte avec imposte ancienne.

Le premier étage
Un palier tendu du même tissu de verdure que le vestibule est prolongé par un couloir vers les chambres. L’une d’elles est habillée aux murs d'un tissu fleuri. Les toilettes à côté peuvent être facilement aménagées en salle de bains privative. À l'extrémité de l’aile ouest, une chambre récemment rénovée jouxte une salle de bains neuve. Une porte ouvre directement sur le jardin haut. Dans l’aile est, une chambre d'amis est doublée d'une salle d’eau et ouvre elle aussi sur le jardin haut. Une autre salle d'eau, récente, est commune aux autres chambres, qui sont chacune équipées d'un lavabo dans un placard. Une chambre - située entre deux autres - pourrait facilement être transformée en deux salles de bains privatives. De cet étage, la vue porte sur la campagne environnante.

Le second étage
Il est accessible depuis un petit escalier en bois qui mène à un palier, puis à une pièce mansardée éclairée par une lucarne et un œil-de-bœuf. L'espace pourrait être aménagé en une chambre ou un bureau. Au-dessus de l’aile sur rue, s'étend un grenier avec cinq baies, un sol en tomettes, et une charpente apparente. Un simple grenier bas est installé au-dessus des ailes.

La cour pavée et le jardin haut


Encadrée par le bâtiment principal et ses deux ailes, la cour est en pavés anciens. Plusieurs œils-de-bœuf et impostes en éventail animent les façades. Un élégant escalier en pierre et rampe en fonte du 19e s. monte vers le jardin haut. Deux portes basses donnent accès depuis la cour à deux caves distinctes. Le jardin haut, entièrement clos de murs, est arboré notamment d'un grand if, d'un cyprès, d'un tilleul, d'un cerisier et d'un érable pourpre. Au fond, une petite porte dérobée permet de rejoindre directement le centre-ville.

Le jardin bas et la dépendance


De l'autre côté de la ruelle, au sud, se trouve un autre jardin, bordé d'un mur en pierre récemment restauré et accessible via un portillon en bois. Ce verger, protégé de haies de charmilles, est planté de quelques arbres fruitiers et rosiers. Il est bordé par un bâtiment de dépendance en pierre, coiffé d'une toiture en ardoise, qui abrite deux remises et un garage accessible depuis la rue. Côté rue, le pignon est particulièrement travaillé : deux pilastres en pierre de taille encadrent la façade et supportent une corniche en pierre qui suit les deux pentes du toit et forme comme un fronton. Au centre, l’ouverture du portail est en chaînage de pierre avec un arc en anse de panier marqué en son sommet d’une importante clé montante. Un enduit habille les autres parties de cette façade.

Ce que nous en pensons

Dans une ruelle calme, à l’abri des regards, une élégante demeure classique, sans ostentation, entourée de ses jardins arborés et de son verger. L’actuel maître des lieux a apporté à l’entretien des lieux les soins d’un passionné. Des toitures aux façades, des sanitaires à la cuisine, les travaux de rénovation ont été exemplaires et de grande qualité. Il en ressort une adresse confortable et bien située, au centre d'un bourg historique et à taille humaine, à quelques battements d'ailes de la capitale.

Vente en exclusivité

550 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 570774

Surface cadastrale 1532 m²
Surface du bâtiment principal 320 m²
Nombre de chambres 6
Surface des dépendances 100 m²

Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseiller
Sud-Est Indre-et-Loire

Pascal Evain +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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