Situation
La propriété est implantée dans une petite ville entre le val de Loire et le val de Cher, dans la Sologne viticole, où les paysages annoncent déjà la Touraine. Paris n’est qu’à 200 km. Les premiers châteaux de la Loire sont proches : Cheverny, Blois, Chaumont, etc. C'est une terre d’histoire, de nature et de gastronomie. Tous les commerces et les services de proximité sont accessibles à pied, y compris des restaurants, des banques et des pharmacies. La commune, dynamique, compte aussi des équipements sportifs, une école de musique et une médiathèque.
Description
L'hôtel particulier
Une première demeure occupait les lieux au début du 19e s. Par la suite, l’éclectisme historiciste de la fin du 19e s. a donné à la maison son apparence extérieure actuelle. La façade de tuf et de brique multicolore, aux chaînages et cordons de pierre blanche, est directement inspirée de celle du château du Clos Lucé, à Amboise. Mariage de styles néogothique et néo-Renaissance, l'édifice est élevé de trois niveaux et cinq travées, sur un soubassement de pierre semi-enterré. La travée centrale est fortement marquée. Un large perron mène à la porte principale, à double battant. Encadrée par deux pilastres blancs, l’entrée est surmontée d’un balcon de pierre aux baies ogivales. De grandes baies à petits carreaux éclairent largement les deux premiers niveaux.
Au troisième niveau, sous combles, quatre lucarnes jacobines sous un pignon en saillie, encadrent la grande baie centrale dans l’axe de l’entrée. Les formes ogivales des menuiseries, elles aussi inspirées du château du Clos Lucé, donnent à ce niveau son esprit néogothique. La toiture à quatre pans est en ardoise à clous de cuivre. Deux tours jumelles en pierre blanche et couvertes d’un toit en ardoise sont construites en saillie des deux façades latérales.
Sur chacune des quatre façades de la maison, un perron permet d’accéder au jardin qui entoure la maison.
Le rez-de-chaussée
La hauteur sous plafond est de 3.4 m sur tout le niveau. Les fenêtres anciennes et leurs crémones d’origine ont pu être conservées, avec un survitrage discret mais efficace. Un vestibule distribue sur un côté des salons, de l'autre, une salle à manger, une cuisine et en face un escalier et un ascenseur. Le grand salon, d’abord, se distingue par son plafond à la française, peint dans des teintes rouge cerise et bleu roi, sur lequel courent des arabesques dorées dans un style inspiré de la Renaissance française. Au centre du mur face à la porte, une cheminée de pierre au manteau galbé est prolongée d’un trumeau qui monte jusqu’au plafond. Sur un côté de la cheminée, une double porte ouvre sur la tourelle dont le perron permet de descendre dans le jardin. Les imposantes portes doubles en noyer massif, encadrées d’une puissante moulure et surmontées d’un entablement, sont sculptées d’un décor néo-Renaissance. Elles ont conservé leurs serrures et poignées d’origine. Au sol, le parquet est à points-de-Hongrie. Une double porte ouvre sur le petit salon. Plus modeste dans ses dimensions, il est aussi plus intime. La décoration, plus sobre, est tout aussi raffinée. Accessible depuis le vestibule, la salle à manger est baignée de lumière, via deux grandes baies. Au fond de la pièce, une porte donne accès à un perron et au jardin. Après l’office et la cuisine équipée, quelques marches accèdent au jardin sur la façade arrière. Le vestibule dessert enfin des toilettes pour invités, accessibles aux PMR. Au centre de l’escalier en pierre, l'imposant ascenseur, de type élévateur et accessible aux PMR, dessert tous les niveaux, y compris le niveau inférieur, en demi-sous-sol et permet aux fauteuils roulants d’accéder au jardin.
Le premier étage
Avec une hauteur sous plafond de 3.40 m, il comprend quatre chambres doubles, chacune avec leur propre salle de douche ou de bains. Certaines ont conservé leur parquet et leur cheminée d'origine. Dans trois salles de bains, des vitraux d'époque laissent filtrer une lumière douce. Toutes les baies sont également d’origine, munies de fenêtres avec survitrages. Ces chambres ont fait l’objet de très importants travaux pour les porter au niveau de confort d’un hôtel parisien trois étoiles. Chacune est équipée d’une climatisation réversible. Toutes les portes sont coupe-feu et isolantes phoniques. Pratiquement tout le mobilier, notamment la literie de qualité, peut demeurer à l'issue de la vente. Les chambres peuvent être réunies en deux appartements.
Le deuxième étage
Quatre chambres bénéficient du même niveau de confort que l'étage inférieur, chacune avec leur salle de bains ou de douche et disposées selon le même plan qu’au premier étage. Elles aussi pourraient donc être réunies en deux appartements de deux chambres. La hauteur sous plafond est de 2.80 m et la charpente apparente descend jusqu’au sol, habillé d’une épaisse moquette d’hôtel. Toutes les baies sont munies de fenêtres récentes, à double vitrage.
Le grand pavillon
Aménagé dans d’anciennes remises à voitures, il forme aujourd’hui une confortable maison d’habitation, dans laquelle vivent les occupants actuels de la propriété.
Le rez-de-chaussée
Un bureau précède une vaste pièce de vie, avec cuisine ouverte et espace repas. Un coin salon est aménagé autour d'une cheminée à foyer ouvert. Ces pièces ouvrent sur une terrasse exposée au sud. L'ensemble fait environ 60 m² au sol. Après des toilettes, un escalier de bois monte au premier étage.
Le premier étage
Un couloir y dessert une grande chambre de parents, une chambre d’enfants, une garde-robe et une salle de bains avec douche, baignoire et toilettes. L'étage s'étend sur environ 50 m².
Le gîte
Au fond du parc et de plain-pied, il a été aménagé pour être accessible aux PMR. La grande pièce de vie, au plafond cathédrale, sert aussi de chambre et ouvre directement sur le jardin. Une petite cuisine équipée a été aménagée. Une porte donne accès à une salle d’eau. Au-dessus, le comble isolé pourrait être aménagé en chambre séparée. Dehors, une terrasse privative et une place de stationnement permettent aux occupants d’avoir une autonomie complète dans l'usage du lieu.
Le parc
Conçu dans l’esprit des jardins de ville sous Napoléon III, le jardin devant la maison a conservé son dessin d’origine. Au milieu de grandes pelouses entretenues, un ruisseau, que franchissent deux ponts en rocaille, serpente pour alimenter un petit plan d’eau bordé de fleurs. Les grands arbres d’ornement sont emblématiques de l'époque : mélèzes, magnolias, frênes, marronniers, chênes, tilleuls, et de grands platanes.
Enfin, masqué par des arbres, un grand espace de stationnement constitue un espace constructible.
Ce que nous en pensons
Dans une ville animée de la Sologne, aux portes des plus grands monuments de la Touraine, un hôtel particulier lumineux, à l’architecture soignée. Daté de la fin du 19e s., l'édifice a bénéficié de travaux d'importance et profite d’équipements techniques modernes, qui portent la demeure au niveau attendu du confort hôtelier. Un projet professionnel pourrait ainsi facilement s’y développer à nouveau. Le réaménagement des étages, par la fusion des chambres et l'ajout de cuisines permettrait d’y créer des appartements confortables et idéalement situés pour des seniors, à portée de tous les commerces du centre-ville et dans un cadre de vie paisible entouré d'un grand parc arboré.
1 155 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 293054
Surface cadastrale | 9112 m2 |
Surface du bâtiment principal | 375 m2 |
Nombre de chambres | 10 |
Surface des dépendances | 137 m2 |
dont aménagées | 123 m2 |
Nombre de lots | 3 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.