Situation
Le quartier Roissys-Béranger se trouve à mi-chemin entre le centre-ville de Châtillon et celui de Clamart. C’est là un secteur résidentiel, calme et verdoyant, qui forme un cadre de vie idéal pour les familles, à proximité de Paris. L’accessibilité par les transports est large : à quelques pas de la maison, un bus permet de rejoindre rapidement la ligne 13 du métro ; accessible à pied également, la gare de Clamart est desservie par la ligne N, qui permet de rallier Montparnasse en 7 min, et, sous peu, par la future ligne 15 du métro. La ligne de tramway T6 peut également être empruntée, qui relie la station de métro Châtillon-Montrouge à Viroflay. Les établissements scolaires sont nombreux : en plus des différentes alternatives privées, l’école Gay-Lussac et le collège George Sand se trouvent à proximité immédiate du bien. Le lycée Jacques Monod de Clamart fait partie des établissements de secteur.
Description
La maison
À sa droite, elle est adossée à une demeure de la même époque, qui a été, depuis, divisée en appartements. Les autres côtés sont non-mitoyens.
La façade, en pierre meulière, est soulignée de décors de brique beige et rouge. Les fenêtres du premier étage ainsi que la fenêtre latérale de la salle de séjour sont surmontées de linteaux en fonte préformée, agrémentée de fleurs en céramique vernissée. Elles sont encadrées de décors de brique et de meulière en rocaillage. Ornées de garde-corps de style Art nouveau, elles sont munies de traditionnelles persiennes métalliques. La partie supérieure de la maison, au niveau du second étage, est parée de briques beiges et décorée d’un motif géométrique en enduit, réinterprétation moderne des colombages. Ceux-ci mettent en évidence une baie triple percée sous l’avant-toit et en demi-croupe.
Le rez-de-jardin profite d'une grande baie vitrée en bois et métal, qui reprend la couleur bleutée d'origine des fenêtres et des persiennes. Elle a été installée dans les années 1990, en lieu et place des deux fenêtres de la pièce principale. Donnant sur le jardin par l’intermédiaire d’une terrasse en bois, elle ouvre la pièce sur la végétation.
À gauche de la bâtisse, enfin, se trouve une véranda qui mène à l’entrée principale. À l’arrière, une extension sous une verrière a été construite à la place d’une ancienne cour, créant un espace lumineux transformé en cuisine avec un jardin d’hiver.
Le rez-de-jardin
Passé la porte en bois d’origine, surmontée d’une imposte et de vitres protégées par des ferronneries en arabesques, une petite entrée dessert les pièces de vie ainsi que le sous-sol et l’étage. Une vaste pièce de réception, au parquet en pont de bateau contemporain et aux volumes confortables, s’étend sur la droite. Ses volumes permettent aisément d'aménager un espace salon et un autre consacré à la salle à manger. La baie vitrée donne sur le jardin, apportant la lumière de l'après-midi et ouvrant sur la verdure. Dans l’angle droit, une cheminée en marbre noir à pattes de lion, de style Napoléon III, une fois ramonée, assurera de belles flambées. De plain-pied avec la salle de séjour, la terrasse sur pilotis constitue un astucieux prolongement de l’espace habitable. Elle permet de profiter du jardin dès le printemps, tout en laissant la lumière naturelle pénétrer dans le sous-sol semi-enterré.
La salle de réception communique, via quelques marches, avec la cuisine, abondamment éclairée, du matin au soir, par la lumière zénithale que procure une grande verrière. Ici, il est possible d'avoir une table pour prendre les petits déjeuners ou des collations. La cuisine domine de quelques marches un espace lumineux qui peut être aménagé en jardin d’hiver pour cultiver des plantes délicates, en atelier ou en espace de travail. La pièce, ouverte, communique aussi avec le sous-sol semi-enterré, par l'intermédiaire d'une pièce aménagée en bureau qui se situe sous la cuisine.
Juste après la porte d’entrée, un escalier en chêne, d’origine, conduit au premier étage. Une porte permet également un autre accès au sous-sol.
Le premier étage
Calme, verdure et plan classique caractérisent l'étage. Ayant conservé son parquet ancien en chêne à lames fines, il regroupe trois confortables chambres qui donnent toutes sur le jardin. L’une d’elles, en angle, bénéficie de deux expositions. L'étage comporte aussi une salle de bains éclairée d'une fenêtre et des toilettes indépendantes. Sur le palier, un escalier conduit au dernier niveau.
Le second étage
Au dernier niveau se trouve une vaste chambre avec une salle de bains ouverte, à l'abondante luminosité grâce à sa triple exposition. Des armoires ont été installées dans les combles le long du mur du fond. La salle de bains est spacieuse, avec une douche, une baignoire et, entre deux fenêtres, un lavabo semi-circulaire à l’esthétique Memphis. Une porte dissimulée à l’arrière mène à des toilettes séparées. Dans la confortable pièce d’eau, une grande fenêtre ouvre sur une terrasse, creusée dans le toit à l’occasion des transformations apportées à la demeure à la fin des années 1990.
Le sous-sol
Semi-enterré, il s’étend à la fois sous la bâtisse d’origine et sous l’extension surmontée d'une verrière, qui a pris place dans l’ancienne petite cour. Il reçoit une chaufferie où trône une chaudière à gaz qu’il conviendra de remplacer. Deux pièces donnent côté jardin, l’une via une fenêtre, l’autre par une porte-fenêtre ; cette dernière, partiellement murée il y a des années, peut parfaitement retrouver son usage d’origine. De l'autre côté, une ancienne salle de télévision inspirée d’un salon marocain par son aménagement donne sur le jardin d’hiver, tandis qu’un grand bureau, également ouvert sur ce dernier, s’étend sous la cuisine. Le sous-sol dispose au surplus d’un dégagement aménagé en buanderie et d’un grand placard à usage de garde-robe.
L'atelier indépendant et les garages
À l’extrémité du jardin, un studio indépendant, pour lequel des destinations variées peuvent être envisagées, se fond harmonieusement dans la verdure grâce à sa baie vitrée en arc-de-cercle. Disposant de sa propre salle de bain avec toilettes, il communique avec l'un des deux garages fermés ouvrant sur la rue. Le second garage est accessible par la rue, ainsi que par une porte au fond du jardin.
Ce que nous en pensons
Une maison en meulière à l’esthétique atypique et à l’esprit bohème, dont le style mêle des traits des deux époques qui l’ont façonnée, l’une au début du 20e s., l’autre à la fin. Une demeure familiale qui comporte une pièce à vivre aux proportions hors normes pour une demeure ancienne, et qui n’attend que ses nouveaux occupants pour se voir proposer une élégante rénovation et poursuivre l'écriture de son histoire. Le quartier, paisible, constitue un cadre de vie des plus plaisants pour une famille, dans un environnement protégé de l’agitation urbaine, le tout à une distance réduite de la capitale. Tandis que les deux garages fermés procurent un confort indéniable pour le stationnement des véhicules, le studio indépendant peut être employé de diverses manières pour parachever le lieu de vie, à réinventer : atelier d'artiste, chambre d’amis, studio pour un étudiant ou cabinet pour un professionnel libéral, les possibilités sont nombreuses.
1 050 000 €
Honoraires de négociation inclus
1 014 395 € Honoraires exclus
Référence 389118
| Surface cadastrale | 287 m² |
| Surface totale intérieure | 261 m² |
| Nombre de pièces | 6 |
| Hauteur sous plafond | 2.65 |
| Surface réception | 57 m² |
| Nombre de chambres | 4 |
| Nombre de chambres possible | 4 |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.