Situation
À une vingtaine de kilomètres de Soissons et de Laon, Coucy-le-Château occupe un promontoire rocheux qui domine la vallée de l’Ailette. Le village doit sa renommée à l’imposante forteresse médiévale édifiée au 13ᵉ s. par Enguerrand III, dont les remparts, les tours massives et l’immense enceinte témoignent encore de la puissance des seigneurs de Coucy.
Le territoire environnant alterne bois, prairies et cultures, dans un ensemble vallonné propre au Soissonnais. De nombreux sentiers de randonnée le sillonnent, des lisières forestières aux bourgs voisins. La commune comporte les commerces essentiels, des restaurants et des services de proximité installés dans le centre historique. Les familles bénéficient d’écoles maternelle et primaire sur place. La localisation de Coucy permet de rejoindre rapidement les autoroutes A26 et l’A1 ou la route N2 pour un accès facilité à l’ensemble du bassin parisien, l’aéroport Roissy–Charles-de-Gaulle et les Hauts-de-France et la Belgique.
Description
La demeure
Édifiée en 1920, la maison mêle l’inspiration anglo-normande aux accents Art déco. Les façades combinent un soubassement en pierre de taille à un enduit clair structuré par des pans de bois peints en bleu vert. Les fenêtres à petits carreaux sont ponctuellement soulignées d’un décor géométrique dont les lignes symétriques apportent une touche graphique caractéristique de la période.
L’architecture globale met en évidence des pignons saillants, des lucarnes à fronton, plusieurs décrochements et des avant-toits débordants. La couverture en tuiles plates, avec ses fortes pentes typiques du style anglo-normand, couronne l’ensemble.
Sur la façade avant, l’entrée est marquée par un perron en pierre surmonté d’un auvent en bois. Deux petits balcons en encorbellement ponctuent les étages et une fenêtre en saillie au rez-de-chaussée apporte une avancée arrondie sur le jardin, typique des maisons du début du 20ᵉ s.
La façade arrière reprend le même vocabulaire architectural et les décrochements successifs y sont plus visibles. Un jeu de niveaux accompagne la topographie du terrain. Une extension des années 1950 se greffe en un volume plus sobre, couvert d’un toit-terrasse et percé de grandes ouvertures orientées vers le parc.
Le rez-de-chaussée
Un perron en pierre conduit à une porte à double battant en bois massif, décorée de ferronneries et d’une imposte vitrée. Derrière celle-ci, un hall d’entrée au carrelage clair à cabochons noirs distribue les différentes pièces du rez-de-chaussée. Il est prolongé par un vaste espace de rangement à portes en miroir qui dissimule un accès vers l’arrière du niveau. À gauche, une première porte s’ouvre sur un vaste bureau, dont la fenêtre triple en niche, procure un panorama sur le parc. De grandes bibliothèques intégrées occupent tout un mur, et une cheminée de style Art déco s’ajoute à la pièce.
En face de celle-ci, un petit salon installé dans une rotonde est éclairé par trois hautes fenêtres orientées vers le jardin. Une porte à deux battants ouvre ensuite sur une salle à manger au sol en parquet à lames droites, qui profite d’une abondante luminosité grâce à une grande baie donnant sur la perspective du parc.
Dans le petit salon, un second passage conduit au grand salon, pièce de réception aux vastes dimensions ouverte sur le jardin et la terrasse par d’amples baies vitrées d’un côté et par deux fenêtres de l’autre. Une cheminée à manteau de bois et contrecœur en brique habille l’espace.
De retour dans le hall, l’escalier principal mène à l’étage, tandis que des toilettes avec lave-mains sont à proximité. Derrière le miroir, une porte donne accès à une petite salle à manger dans le prolongement de laquelle se trouve une grande cuisine dont les deux fenêtres de style Art déco diffusent une lumière douce. Une porte permet de se rendre au jardin par un petit perron, en dessous duquel se trouve un passage vers une cave et un sous-sol complet.
Le premier étage
Au sommet de l'escalier, un palier central distribue les pièces de nuit. À droite, une spacieuse première chambre bénéficie d’une grande hauteur sous plafond. Une porte-fenêtre ouvre sur un balcon surplombant le parc, tandis que les portes intérieures et leurs poignées martelées, d’inspiration Art déco attestent du soin apporté aux finitions d’origine.
Adjacente à la première pièce, une seconde chambre dispose, elle aussi, d’une porte-fenêtre menant à un balcon. Elle dispose de sa propre salle de bains attenante et profite d’une vue dégagée sur la forteresse médiévale de Coucy, dont la silhouette massive se dessine à travers les arbres.
De l’autre côté du palier se trouve une troisième chambre éclairée par une porte-fenêtre orientée vers le petit bois et la terrasse en contrebas. Une salle de bains avec trois fenêtres est accessible depuis le palier et communique avec la chambre principale, la quatrième du niveau. Celle-ci est rendue très lumineuse par deux fenêtres de style Art déco. Des rangements intégrés s’ajoutent à l’étage, dont le sol est entièrement couvert de parquet.
Le deuxième étage
L’escalier se poursuit et débouche sur un palier intermédiaire éclairé par un vitrail de style Art déco, dont les motifs géométriques diffusent une lumière tamisée sur la cage d’escalier. Enfin, le palier du deuxième étage distribue les pièces sous les combles ainsi que des chambres supplémentaires.
À droite, une première pièce de nuit comporte une double exposition et profite de perspectives dégagées sur le parc. En face, une seconde chambre, de grande dimension, dispose, elle aussi, d’une fenêtre à double battant avec une vue directe sur l’église de Coucy et, en arrière-plan, sur les vestiges monumentaux de la forteresse.
Une salle de bains, éclairée par une large fenêtre, se trouve à proximité, ainsi que des toilettes séparées. Un peu plus loin, une pièce mansardée occupe une partie du niveau, suivie d’une vaste zone sous le faîtage qui peut être utilisée comme un grenier ou aménagée selon les besoins. L’étage compte deux autres petites chambres qui apportent une capacité de couchage supplémentaire.
Les caves
Le sous-sol compte une arrière-cuisine avec un accès jardin, une chaufferie, un garde-manger, une cave à vin, un atelier ouvert sur l’extérieur et une salle de jeu.
Le parc
La propriété est entourée d’un vaste espace composé de clairières, de sous-bois et de prairies pour une surface totale d’environ 2,1 ha, avec la possibilité d’acquérir une prairie de près de 1,5 ha supplémentaire pour un total de 3,6 ha.
Un bois d’environ 1,6 ha approximatifs, entièrement clôturé, entoure la maison. Les grands arbres procurent une promenade ombragée. Un ancien hangar en lisière du couvert, qui sert d’abri pour le bois, pourrait trouver de nouveaux usages.
En contrebas du parc s’étend une vaste prairie, disponible en option dans la vente — avec un bâtiment divisé en boxes, qui ouvre une perspective sur la vallée. Les différents niveaux du terrain permettent d’admirer le village et les remparts de la forteresse de Coucy depuis de nombreux points du jardin, comme depuis les étages de la résidence.
Ce que nous en pensons
Une propriété située dans un paysage chargé d’histoire, entourée de forêts et de pâturages, à proximité de la forteresse de Coucy et du village du même nom. La demeure s’inscrit dans un cadre calme et verdoyant, adapté aussi bien à une résidence principale qu’à une villégiature, où il est bon de venir se reposer au contact de la nature. Grâce à sa stature imposante qui annonce de vastes espaces intérieurs, à son style Art déco, à sa décoration soignée et à son abondante luminosité, la maison est une promesse de bien-être et surtout une véritable maison de famille.
Référence 840547
| Surface cadastrale | 2 ha 10 a |
| Surface du bâtiment principal | 409 m² |
| Nombre de chambres | 9 |
| Surface des dépendances | 100 m² |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.