Dans le Quercy, près de Cahors, un ancien mas restauré,
sa maison d'amis, sa grange, sa piscine et son parc de 9 ha
Francoulès, LOT midi-pyrenees 46090 FR

Situation

En pleine Occitanie, dans le département du Lot, la commune de Francoules appartient à la Communauté de communes du Grand Cahors. À une quinzaine de kilomètres au nord de Cahors, elle prend place sur le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy, où la nature est encore indomptée. La vallée de la Rauze, classée site Natura 2000, y déploie ses courbes verdoyantes, jalonnées de lavoirs anciens et de sentiers de randonnée. La cité médiévale révèle aussi une richesse patrimoniale : l’église Saint-Pierre-de-Liversou, classée MH, et l’église Saint-Firmin, dont la mise au tombeau sculptée atteste d’un art sacré soigné. Francoules est aussi facilement accessible grâce à de solides infrastructures routières : Toulouse se rejoint en 1 h 30, Paris en 4 h 30. La gare SNCF de Cahors, à 15 km, assure les liaisons ferroviaires, tandis que l’aéroport international de Toulouse-Blagnac se situe à 1 h 45.

Description

Vu du ciel, la propriété s'étend sur le plateau du causse. Elle révèle des couleurs blondes typiques du Quercy, bien intégrées dans le paysage verdoyant des prairies et des bois. Au bout d'un chemin privé, l'ensemble se compose d'un corps de logis principal à étage, accompagné de ses dépendances agricoles traditionnelles et d'un remarquable pigeonnier circulaire qui témoigne du statut agricole historique du domaine. La maison principale développe ses volumes selon l'axe horizontal traditionnel. Ses murs de calcaire local s'accordent naturellement au terroir. La toiture en tuile authentique protège l'ensemble sous sa patine brune caractéristique. Les bâtiments agricoles – grange, ateliers, four à pain – s'organisent de part et d'autre de la maison. Un peu plus loin, une bâtisse traditionnelle, aujourd'hui convertie en maison d'amis, veille près de la piscine. Les jardins se développent en zones plates et pentes douces autour de la maison. Une terrasse sous sa treille et des pelouses ombragées de chênes anciens composent les différents espaces. Une piscine apporte sa note d'eau au centre de ce paysage. La propriété s'étend sur plusieurs hectares délimités par des murs de pierre sèche et des haies champêtres. Elle suit les courbes du terrain et ménage des vues sur le paysage ouvert du causse et les vallées alentour.

La maison d'habitation


Elle illustre avec justesse l’architecture rurale traditionnelle du Quercy, entre sobriété des volumes et efficacité fonctionnelle. Sa façade rectangulaire est édifiée en calcaire blond du pays, dont la patine révèle une palette chaleureuse de tons allant de l’ocre doux au blanc cassé. Les murs, composés de moellon soigneusement appareillé et de joints beurrés à la chaux, témoignent du savoir-faire des maçons locaux. Élevée sur deux niveaux, la bâtisse est coiffée d’une toiture à deux pans, couverte de tuiles canal rousses. La façade principale est rythmée par trois travées symétriques. Les baies, selon leurs proportions d’origine, sont encadrées de linteaux droits ou cintrés en pierre de taille. Elles sont doublées de volets battants peints d’un bleu-gris pâle, teinte traditionnelle du Quercy qui dialogue avec la blondeur de la pierre. Au rez-de-chaussée, les baies plus larges rappellent la vocation agricole initiale du niveau. Un escalier extérieur en pierre dessert l’étage supérieur, configuration typique.
Le rez-de-chaussée
Anciennement dévolu au travail des bêtes et des champs, il a été intégralement rénové pour aménager une grande pièce de vie traitée en quatre espaces spécifiques : une arrière-cuisine avec un accès à la terrasse ombragée d'une treille sur le pignon sud-ouest, puis une cuisine, une salle à manger et un salon où se dresse une grande cheminée paysanne avec linteau de chêne massif, piédroits de calcaire et four à pain, lové contre le jambage. Des baies et porte-fenêtres donnent sur le jardin et apportent une grande luminosité tout au long de la journée. Les sols sont carrelés avec des tons clairs, les murs chaulés et les poutres peintes en blanc. Dans un angle de l’espace cuisine, un escalier à quart tournant en chêne massif indique l'accès à l'étage.

L'étage
Il constituait autrefois le véritable niveau de vie du mas, comme en témoigne l’escalier extérieur en pierre, toujours en place. Celui-ci menait à la porte d’entrée principale et permet aujourd’hui un accès direct au jardin, sans traverser le rez-de-chaussée. L’escalier débouche sur un vaste palier abrité sous une charpente en chêne. Composée de fermes triangulées, elle révèle un véritable savoir-faire : poutres maîtresses, arbalétriers robustes et entraits massifs y sont assemblés selon la technique traditionnelle du tenon et de la mortaise. Dans l’organisation du mas, cet espace sert de seuil et marque ainsi l’entrée noble de la demeure, ce qui justifie le soin particulier accordé à son traitement architectural. La hauteur sous faîtage et la qualité du travail du bois reflétaient d’ailleurs le statut des occupants d’antan. Le palier dessert deux chambres, chacune dotée de sa propre salle d’eau, ainsi qu’une lingerie et une souillarde, ancien espace dédié à la vaisselle et à l’eau, identifiable à sa voûte en berceau et à ses banquettes maçonnées. La cuisine était toute proche, située sur le palier actuel, dominée par le cantou, imposant foyer autour duquel s’organisait la vie domestique.

La grange


Édifiée en pierre locale à quelques pas de la maison principale, elle déploie de généreux volumes sous une toiture à deux pans, couverte de tuiles traditionnelles, pour une emprise au sol d’environ 112 m². Bien qu’à vocation utilitaire, sa construction révèle un réel soin apporté à l’ouvrage : les murs en moellon de calcaire, montés à joints vifs, arborent la teinte dorée typique des causses. Le pignon, d’une géométrie triangulaire pure, s’élève avec sobriété sous une charpente en chêne du pays. En façade, une large porte charretière en bois, patinée par le temps, occupe toute la largeur, et permettait jadis le passage des charrettes chargées de foin. Quelques jours, savamment ménagés dans la maçonnerie, permettaient une ventilation optimale, essentielle à la conservation des récoltes. Largement ouvert sur ses quatre côtés, le rez-de-chaussée laisse entrevoir de multiples possibilités d’aménagement, dans le respect de l’esprit originel du bâtiment.

Le pigeonnier


Élément emblématique du domaine, il dresse sa silhouette circulaire dans le paysage. Il témoigne à la fois de l’importance qu’occupait autrefois l’élevage des pigeons dans l’économie rurale et du statut social de ses propriétaires. L'édifice présente une maçonnerie en moellon de calcaire local et un appareillage soigné. Sa toiture conique, en lauze de calcaire finement posées, constitue un élément remarquable dans la région et donne à l’ensemble une valeur patrimoniale incontestable. Les baies – trous d’envol, fenêtres d’accès – rappellent la fonction originelle du bâtiment, tandis qu’une porte basse permettait jadis la collecte du guano, engrais précieux pour les cultures. Le système d’aération, encore visible, reflète une ingénierie simple et efficace, pensée pour garantir les meilleures conditions d’élevage.

La maison d'amis


À quelques pas de la demeure principale, elle s'épanouit dans la pente douce qui descend vers la piscine. Sa position légèrement en contrebas lui confère intimité et vues sur le paysage vallonné du causse. Construction ancienne, ses murs en moellon de calcaire blond, montés à joints beurrés, révèlent le même savoir-faire traditionnel que la maison principale. L'édifice développe un volume simple sous une toiture à deux pans couverte de tuiles traditionnelles. Les volets battants, peints dans le même bleu-gris que ceux de la maison principale, assurent l'unité chromatique de l'ensemble. Elle se compose d’une chambre d'amis, d’une salle de douche et de toilettes. Un grenier actuellement fermé pourrait faire l’objet d’un aménagement supplémentaire.

Le parc


Sur une superficie d'un peu plus de 9 ha, le parc appartient à une terre généreuse, façonnée par les siècles et les vents du Midi. Il s'articule selon une géométrie naturelle aux domaines ruraux : le terrain épouse les ondulations douces du relief calcaire et crée une succession de tableaux où bosquets, prairies et alignements d'arbres participent à une composition harmonieuse. Les prairies sont ponctuées çà et là de chênes pédonculés centenaires, noyers et autres frênes. Les murets de pierre sèche structurent l'espace où pourront s'épanouir jardins d'agrément ou potagers.

Ce que nous en pensons

Avec l’authenticité des demeures de caractère, une propriété qui s’inscrit hors des standards, ayant su préserver, avec justesse, son âme quercynoise dans chaque pierre. Le pigeonnier, coiffé de sa remarquable toiture en lauze, incarne à lui seul un patrimoine précieux. Ces couvertures coniques sont aujourd’hui devenues presque introuvables dans le Lot, la plupart ayant été remplacées au fil du temps. Ici, chaque bâtiment semble avoir trouvé sa place simplement, dans une harmonie évidente avec le paysage. Cette palette chromatique, entièrement puisée dans le terroir local, assure à l'ensemble l'unité esthétique que recherchent les amateurs de vieilles pierres. Enfin, l’implantation du domaine sur le causse de Gramat lui confère une situation privilégiée : entre les vastes horizons des plateaux calcaires et la proximité immédiate de Cahors, il conjugue le calme des grands espaces naturels et la commodité d’un accès urbain.

Vente en exclusivité

780 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 790817

Surface cadastrale 9 ha 32 a 50 ca
Surface du bâtiment principal 236 m2
Nombre de chambres 3
Surface des dépendances 340 m2
dont aménagées 50 m2

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Conseiller
Entre Bouriane et Quercy Blanc

Monique Peynaud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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