Proche d'Angers et des bords de Loire, à l'écart d'un village,
une demeure du 17e s., avec ses dépendances et son parc de 1.7 ha
une demeure du 17e s., avec ses dépendances et son parc de 1.7 ha
Angers,
MAINE-ET-LOIRE
pays-de-loire
49000
FR
Situation
Au centre de la région des Pays de la Loire et du département du Maine-et-Loire, la propriété est implantée en bordure d'un hameau proche d'un village, où se trouvent les principaux commerces et services et plusieurs marchés hebdomadaires. La campagne environnante est vallonée et plantée de vignes. La demeure se dresse d'ailleurs au sommet d'un coteau et était autrefois le siège d'un domaine viticole. La ville d’Angers et sa gare TGV sont à 20 min environ, avec une dizaine d’allers-retours quotidiens vers Paris, en moins de 1 h 30. À proximité également, les bords de la Loire sont protégés par une inscription au patrimoine mondial de l'Unesco. Enfin, l’autoroute A87 est facilement accessible.
Description
Une route de campagne dessert la grille du portail d'entrée. Elle ouvre sur une allée qui traverse une partie du parc, passe devant la façade principale de la demeure et aboutit ensuite dans la cour des dépendances, tournée vers le couchant. Le parc se déploie à nouveau devant la façade arrière de la maison, vers le levant. Construite sur des bases plus anciennes, l'édifice actuel date principalement des 17e et 19e s. Exposé est-ouest, il est constitué d'un pavillon central élevé de trois niveaux dont un sous-combles et de deux pavillons latéraux sur un seul niveau, avec des pièces traversantes pour la plupart. Les toitures sont en ardoise à quatre pans, celle du pavillon central est percée de lucarnes. La porte d'entrée principale en bois date du 17e s. Une croix de saint André est sculptée dans la partie basse de chacun de ses vantaux. Elle est surmontée d'une corniche curviligne et soulignée par un bossage en relief qui s'élève sur toute la hauteur de la façade avec, au premier étage, des pilastres qui supportent un fronton triangulaire orné d'un blason comtal. Un bossage plus simple marque également la porte située à l'arrière. Les bossages, les corniches, les chaînages d'angle, les lucarnes de toit et les encadrements des baies sont en tuffeau. Les bâtiments des dépendances sont plus tardifs et datent du 19e s. Dans le parc, en partie clos de murs, un petit pavillon a été aménagé en maison d'amis et une piscine a été installée.
La demeure
Le rez-de-chaussée
L'entrée traversante distribue d'un côté un salon, prolongé par un jardin d'hiver vitré sur trois de ses côtés et installé dans le pavillon latéral. De l'autre, s'étend une cuisine-salle à manger et une arrière-cuisine, qui ouvre sur une buanderie équipée de toilettes et vers un débarras. Les sols sont dallés en terre cuite ou en carrelage dans la cuisine-salle à manger. Les plafonds sont à la française. Des cheminées sont adossées aux murs des pièces principales, en marbre dans le salon, en tuffeau dans la cuisine-salle à manger. Dans l'entrée, un escalier en tuffeau, brique et pierre d'ardoise mène à l'étage. Des toilettes sont aménagées en dessous. La hauteur sous plafond des pièces du pavillon central est de 3.20 m environ.
Le premier étage
Un palier distribue deux chambres avec, pour chacune, une salle d'eau et des toilettes. Une des deux chambres jouxte une garde-robe et comprend une cheminée en marbre. La hauteur sous plafond des chambres est de 3.20 m environ.
Les combles
Sous des poutres apparentes, ils comprennent deux chambres, un bureau, une salle d'eau et des toilettes.
Le pavillon du parc
Au milieu des arbres, il a été aménagé en habitation avec, au rez-de-chaussée, une pièce de vie, des toilettes et une salle d'eau. Une chambre a été installée dans une mezzanine.
Les dépendances
Elles sont constituées de deux bâtiments du 19e s., construits en moellon de pierre enduit à la chaux, pour une surface totale d'environ 200 m². Les toitures à deux pans sont en ardoise et en bac acier. Les encadrements des baies et les chaînages d'angle alternent tuffeau et brique. Au rez-de-chaussée, sont notamment logés un local piscine, un local poubelles, une resserre pour le mobilier et les outils du jardin, une chaufferie, deux garages, une salle de dégustation et une cave à vin. De vastes greniers occupent le niveau sous combles. À ces bâtiments, s'ajoutent deux hangars et un espace de stationnement avec une borne de recharge, pour une surface totale de 100 m² environ.
Le parc
Autour de la demeure et de la cour des dépendances, il est aménagé à l'anglaise et devient plus sauvage dans la descente du coteau vers le ruisseau qui le borde. Les différentes essences d'arbres, chênes, marronniers, cèdres, pour l'essentiel, ont été plantées au 19e s. Les sujets ont maintenant atteint leur pleine maturité. Un potager est entretenu près des dépendances et les rangs d'une vigne rappellent le passé viticole du domaine, qui produisait annuellement une centaine de bouteilles. Deux puits sont également creusés et utilisés pour l'arrosage des terres, en partie closes de murs.
Ce que nous en pensons
Avec ses éclatantes façades parées de tuffeau, une élégante demeure du 17e s., dissimulée dans le couvert végétal de son parc à l'anglaise. Harmonieux et rigoureusement ordonnancé, le logis se prolonge d'un remarquable jardin d'hiver, où la vue sur le domaine s'entremêle aux inflorescences d'une épaisse glycine. À l'intérieur, c'est la lumière qui domine, captée par les nombreuses baies idéalement orientées des pièces traversantes. L'ensemble est caractéristique de son époque de construction mais a fait l'objet d'une restauration et d'un entretien soignés. À proximité immédiate d'Angers mais aussi des bords de Loire, la propriété conviendra aussi bien comme résidence principale que secondaire.
Référence 832539
| Surface cadastrale | 1 ha 72 a 32 ca |
| Surface du bâtiment principal | 295 m2 |
| Nombre de chambres | 4 |
| Surface des dépendances | 320 m2 |
| dont aménagées | 20 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
