Situation
Au cœur du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, dans l’ancienne forêt royale du Volvestre, la propriété se situe à la frontière de la Haute-Garonne et de l’Ariège. Un territoire – le piémont pyrénéen – à l’identité naturelle et historique affirmée. La petite route qui y mène s’efface rapidement dans le feuillage et l’accès discret garantit la tranquillité sans isolement. Les premiers commerces, écoles et services se trouvent à 10 min. La gare SNCF de Boussens, reliée à Toulouse et à Foix, se trouve à 13 km tandis que l’aéroport de Toulouse-Blagnac est accessible en moins de 1 h par la vallée de la Lèze. À proximité, la cité médiévale de Montesquieu-Volvestre est animée de marchés, de halles et d’ateliers. Plus au sud, les premiers contreforts pyrénéens s’ouvrent sur des sentiers, des torrents, et l’un des territoires les plus préservés d’Occitanie.
Description
La maison
Élevée de trois niveaux sur cave, l'habitation, sobre et équilibrée, présente une architecture typique des demeures de villégiature du 19e s. La façade principale, orientée nord-est, s’ouvre largement sur le parc et la forêt. Un léger avant-corps central, coiffé d’un fronton, affirme la symétrie de l’ensemble, soulignée par les chainages d’angle en pierre de taille, et apporte une noble retenue à l’élévation. Les baies sont dotées de contrevents à barres et écharpes peints d’un bleu grisé, en harmonie avec l’enduit clair des murs. Certaines fenêtres du rez-de-chaussée sont protégées par des grilles en ferronnerie ancienne, motifs croisés ou simples barreaux, qui renforcent le caractère domestique de la maison tout en rappelant ses usages d’époque. De ce côté, la maison est prolongée par une terrasse en pierre, bordée d’un perron à double volée, soulignée d’un garde-corps à balustres classiques en pierre. La façade sud-ouest, plus sobre mais tout aussi soignée, conserve une même rigueur dans l’ordonnancement des baies. La toiture à deux pans, en tuiles rouges à emboîtement, participe à la sobriété de l’ensemble, sans rompre l’harmonie avec le paysage alentour. Enfin, un petit corps de bâtiment, construit dès l’origine, adossé à la maison côté piscine, abrite la cuisine.
Le rez-de-chaussée
Imposant dans ses trois dimensions, un vestibule central, entièrement parqueté, traverse la maison dans toute sa largeur. Il distribue les espaces de réception et accède à la terrasse comme à la forêt. En son milieu, un escalier en bois à demi tournant dessert le premier étage.
D’un côté, un salon aménagé en salle de billard s’ouvre largement sur la terrasse par de hautes portes-fenêtres. Les murs, tendus d’un tissu aux teintes chaudes, sont soulignés par des soubassements de boiseries moulurées dans des tons orangés inspirés par les couleurs du marbre de la cheminée de style Louis XV. En miroir, de l’autre côté, un deuxième salon lumineux s’ouvre également sur la grande terrasse. Une cheminée en pierre de style Louis XV y est encore en usage, équipée, comme celle du billard, d’un insert qui chauffe certaines chambres au premier étage.
À droite de l’entrée côté forêt, une salle à manger au plancher en châtaignier est ornée d’une cheminée de marbre noir veiné de blanc. Le papier peint à motifs floraux, le radiateur en fonte fleurie et les discrètes moulures du plafond participent de l’atmosphère chaleureuse de la maison. Un corridor accède à une buanderie et à la cuisine. Installée dans une extension bâtie dès l’origine, cette dernière est une pièce majeure de l'habitation grâce à ses belles proportions et son entrée indépendante. Éclairée par trois grandes baies, ornée d’un plafond à la française, elle est d’autant plus lumineuse que ses murs sont peints en jaune. À la fois moderne et champêtre dans ses aménagements, elle est orientée vers une terrasse qui la jouxte et vers la piscine.
Face à la salle à manger, une pièce parquetée, à usage de bureau, avec cheminée agrémentée d’un petit poêle, pourrait aisément devenir une chambre grâce à la présence d'une salle d’eau attenante et de toilettes, accessibles aussi depuis le salon.
Le premier étage
Un large palier au plancher de chêne distribue directement les chambres du niveau ainsi qu’une bibliothèque, dans une alcôve aux teintes bleu et or, qui surplombe le bassin. Hormis les pièces d’eau, qui sont carrelées, l’ensemble de l’étage est recouvert au sol d’un plancher ancien à lames larges.
Quatre grandes chambres, d’environ 35 m² chacune, s’y répartissent. Elles disposent toutes d’une cheminée et bénéficient pour certaines de la chaleur des inserts du rez-de-chaussée. Une chambre est entièrement peinte en blanc, et les trois autres sont ornées de papiers peints champêtres, tous différents, aux motifs fleuris soigneusement choisis. Trois salles d’eau ou de bain, avec toilettes, complètent les pièces à coucher.
Le second étage
Entièrement recouvert au sol d’un plancher, en partie isolé, le dernier niveau est resté dans son état d’origine, sain et propice à de nouveaux usages. Il bénéficie de hauteurs sous plafond remarquables (jusqu’à 3,4 m dans la grande pièce).
S’y trouvent quatre chambres, une pièce déjà équipée des arrivées d’eau et évacuations, un dégagement ainsi qu’un vaste espace de plus de 90 m², dont les volumes permettent de nombreux projets.
La maison dispose également d’un grenier et d’une spacieuse cave, qui couvre toute sa surface en rez-de-jardin.
Les dépendances
Plusieurs bâtiments annexes jouxtent la maison, côté forêt, un peu au-dessus de la piscine. L’ancienne maison du jardinier, en pierres apparentes, élevée de deux niveaux et surmontée d'une charpente en partie refaite, est totalement à rénover à l'intérieur. Elle est prolongée par un appentis doublé d’un garage clos. Un peu plus haut, l’ancienne écurie a été transformée en un grand atelier de bricolage.
La forêt et le parc
La propriété est installée au cœur de la forêt royale du Volvestre, territoire aux origines glaciaires, dont le microclimat particulier a permis de conserver des espèces végétales telles que fougères et mousses, pins sylvestres, tilleuls, châtaigniers et chênes – arbres tous centenaires – ainsi que plus de 900 variétés de champignons. Véritable sanctuaire de fraîcheur, elle protège la maison des vents dominants et assure une étonnante stabilité thermique. La propriété s’étend sur 10,5 ha d’un relief doucement vallonné, où alternent prairies, boisements anciens, clairières, lisières et sentiers forestiers. Autour de la demeure, dans une large clairière presque partout enherbée, prennent place une piscine, un petit étang alimenté par une source, un puits en pierre et, en contrebas de la terrasse, face à la maison, un bassin et sa fontaine, également en pierre.
Ce que nous en pensons
Il existe des maisons dont la présence semble née du paysage. Où l’équilibre entre nature et bâti ne résulte ni du hasard ni du calcul, mais d’une forme d’évidence. À la lisière de la forêt royale du Volvestre – vestige précieux d’un écosystème glaciaire –, elle s’abrite derrière un rempart d’essences séculaires, baignée par un microclimat à la douceur inattendue. L’eau y circule, discrète et fondatrice : source, bassin, étang, puits… qui ancrent la propriété dans une temporalité lente. La demeure, restaurée avec retenue, a conservé sa matière, sa respiration, ses lignes. Elle accueille habitants et visiteurs sans ostentation, avec ses parquets patinés, ses cheminées, sa lumière, et une capacité de laisser l’espace vivre. L’étage supérieur, encore vierge, ouvre une page blanche pour un regard attentif. Le lieu n’appelle ni repli ni mise en scène. Il propose autre chose : une manière d’habiter en retrait, sans rupture ; un rapport direct, presque intuitif, au vivant.
Référence 941880
Surface cadastrale | 10 ha 56 a 70 ca |
Surface du bâtiment principal | 650 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.