À moins d’1 h de Paris, dans le Vexin français, une demeure du 17ᵉ s.
avec tour et dépendances, organisée autour d’une cour et d’un jardin clos
avec tour et dépendances, organisée autour d’une cour et d’un jardin clos
Pontoise,
VAL-D'OISE
ile-de-france
95000
FR
Situation
Dans le Parc naturel régional du Vexin français, la propriété est implantée dans une petite commune aux origines médiévales, visibles à travers l’église Saint-Martin, partiellement édifiée au 13ᵉ s. À proximité, le château de Dampont — une demeure du 19e s. reconstruite sur un site plus ancien — rappelle l’histoire seigneuriale du bourg. Tous les services essentiels y sont réunis ou dans les localités voisines de Vigny, de Sagy, de Marines et d’Ableiges. Une école primaire se trouve dans village tandis que collèges et lycées sont dans les villes limitrophes. La gare à moins d’1 km assure une liaison directe avec Paris–Saint-Lazare (Ligne J). L’A15, d’accès facile, relie rapidement Cergy, Pontoise et l’Ouest francilien en une quarantaine de minutes. L’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est à une cinquantaine de kilomètres et plus au nord, Beauvais et sa cathédrale s’atteignent en moins d’1 h. Les environs qui mêlent prairies, bois et paysages agricoles, invitent aux activités de plein air, telles que le golf d’Ableiges à proximité, des sentiers de randonnée, des équipements culturels et sportifs, etc.
Description
La propriété est organisée comme un petit hameau. Passé le porche charretier en pierre, un portail ouvre sur une cour centrale où sont sises la propriété et ses dépendances. Celle-ci est l’ancien manoir de Bouard, jadis maison de maître de la ferme voisine — aujourd’hui devenue une petite copropriété — et autrefois associée au marquis de Dampont. Elle s’étend sur près de 4 930 m² entièrement clos, organisés autour d’une cour, de bâtiments annexes et d’un jardin. La demeure principale érigée au 17ᵉ s. est élevée de trois niveaux. Sa façade en pierre, rythmée par des baies régulières, conserve l’allure des édifications seigneuriales du Vexin. Une tour cylindrique a été adjointe dès l’origine au corps de logis. La toiture en tuiles plates anciennes est ponctuée de lucarnes et valorise l’appareillage de pierre. Une vaste véranda vitrée est adossée à la maison et prolonge les pièces de réception vers l’extérieur. Autour, un jardin est jalonné d’arbres matures et de massifs floraux avec, en retrait, une piscine protégée des regards. Quatre logements indépendants, dont l’un aménagé dans une ancienne chapelle, sont répartis à différents endroits de la parcelle. Leur configuration préserve l’intimité du manoir ; aucune circulation commune ne traverse ses abords immédiats. Chaque habitation est accessible indépendamment, avec des espaces de stationnement séparés. Trois d’entre elles sont actuellement louées. La quatrième sert de maison d’invités. Deux grands abris permettent de garer plusieurs véhicules et d’anciennes dépendances, autrefois à vocation agricole, servent de lieu de stockage.
Le rez-de-chaussée
Passée l’entrée, plusieurs espaces de réception, en enfilade, s’étendent sous des plafonds à poutres apparentes et sur des sols pavés de tomettes anciennes. D’un côté, un premier salon s’articule autour d’une grande cheminée en pierre, largement éclairée grâce à plusieurs baies qui donnent sur le parc. Dans la continuation, un second salon, aux murs rouge profond dans une ambiance plus feutrée, compte une large bibliothèque intégrée en bois. La pièce communique directement à la véranda, pour une transition aisée vers l’extérieur. Entièrement vitrée, elle prolonge les espaces de réception et s’ouvre sur le jardin clos et la végétation environnante. De l’autre côté de l’entrée, une salle à manger occupe une position centrale. Elle communique avec une cuisine par un passage aménagé dans la tour cylindrique. L’espace arrondi met en valeur la pierre ancienne et l’épaisseur des murs. La cuisine, spacieuse et lumineuse, accède directement à l’extérieur. Une arrière-cuisine, qui fait office de buanderie, jouxte des toilettes. Dans le prolongement, un couloir dessert l’entrée d’une cave voûtée et rejoint le salon à la cheminée, d’où part l’escalier en bois vers les étages.
Le premier étage
Depuis le salon, l’escalier mène à une première volée de marches et à un petit palier qui dessert des toilettes d’un côté et une chambre avec salle de bains attenante de l’autre. La pièce a la particularité d’intégrer la tour où un bureau est aménagé dans un volume singulier qui souligne l’architecture d’origine. Un peu plus haut, l’escalier débouche sur un couloir qui distribue l’ensemble des pièces du premier étage. Son prolongement vers le second est fermé par une porte, afin de préserver l’indépendance des étages. Le couloir est largement éclairé et bordé d’une rangée de grands espaces de rangement. Les sols parquetés répondent aux menuiseries anciennes. La première chambre du couloir, remarquable, se distingue par ses boiseries, son plafond à poutres apparentes et ses baies tournées vers l’extérieur. Une cheminée à manteau de bois renforce son caractère. Elle dispose de sa propre salle de bains. Plus loin, une seconde chambre aux volumes confortables est aussi adossée à une salle de bains privative.
Le deuxième étage
L’escalier, à marches de bois et de tomettes, monte vers un couloir qui distribue les pièces, toutes implantées derrière une porte. La première, lumineuse et fonctionnelle, peut aisément servir de bureau, salle de jeux ou de détente. Vient ensuite une grande pièce mansardée sise sous la charpente apparente. Une dernière chambre, une salle de bains et des toilettes indépendantes voisine le tout, pensé pour recevoir famille ou invités. Au bout du couloir, une porte donne accès au troisième niveau, aménagé sous combles, destiné exclusivement à un usage de rangement.
Les extérieurs
En amont de l’entrée, un verger s’étend en bordure du domaine. Deux boxes y prennent place, à proximité de l’un des dépendances. Un porche charretier donne accès à la propriété où la demeure principale et sa tour semi-circulaire s’imposent. Les bâtiments annexes, plus bas, ponctuent les abords et rappellent l’organisation d’une petite exploitation agricole. Les logements sont implantés de façon à préserver pleinement l’intimité. Leurs accès et façades sont orientés vers l’extérieur du domaine et les abords de la cour, sans vis-à-vis ni ouverture directe sur la bâtisse principale. Seule la petite maison d’amis se trouve proche du bâtiment principal.
Le parc est divisé en plusieurs espaces de pelouse, avec massifs, arbustes et arbres matures. Une terrasse longe le mur de la maison vers la véranda. Une piscine, protégée par des haies et la végétation environnante, s’inscrit dans une étendue en retrait.
Ce que nous en pensons
Une demeure de caractère, qui a quelque chose de particulièrement chaleureux et profondément accueillant. Organisée comme un petit hameau agricole, elle compose un ensemble harmonieux, où le sentiment d’être chez soi s’impose dès les premiers instants. La sérénité de la pierre, associée à l’histoire lisible sur les murs, confère à l’ensemble une dimension rassurante. Ses logements indépendants constituent un véritable atout. Ils peuvent générer des revenus locatifs, accueillir famille et amis en toute autonomie, ou encore permettre un projet de chambres d’hôtes, sans jamais empiéter sur l’intimité de la maison principale. La proximité d’une route peu fréquentée ne porte aucune atteinte à la qualité du lieu. Dès l’entrée, l’impression dominante reste celle d’un espace préservé, en retrait, propice à profiter tranquillement du jardin. Le tout se prête aisément à de multiples projets de vie.
Référence 312305
| Surface cadastrale | 4930 m² |
| Nombre de chambres | 6 |
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Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
