Dans le pays d’Auge, à l’est du Calvados,
une villa du début 20e s. et sa maison d’amis, sur près de 1 ha en position dominante
une villa du début 20e s. et sa maison d’amis, sur près de 1 ha en position dominante
Cambremer,
CALVADOS
basse-normandie
14340
FR
Situation
En Normandie, dans l'est du Calvados, Cambremer est une commune pittoresque labellisée « Village de caractère », réputée pour sa route du cidre, ses maisons à colombages et son patrimoine vernaculaire. La propriété se trouve dans un cadre paisible, entouré de bocage, de vergers et de prairies vallonnées typiques de la région. Le relief est doux, le paysage verdoyant. L’économie locale repose sur l’agriculture, le tourisme et l’artisanat, avec des commerces de proximité, écoles et services accessibles dans le petit bourg. Cambremer, desservie par la D16, est à 15 min de la gare de Lisieux, 40 min de l’aéroport de Caen et environ 2 h 30 de Paris via l’A13.
Description
La propriété, d’environ 1 ha, est implantée dans le bocage, à l’orée du village. Un chemin rural, bordé de haies vives et de pommiers, part du bourg pour se perdre dans la campagne au-delà de la demeure, la dernière avant les champs. Le chemin s’élargit devant le portail en bois, discret et patiné par le temps. La villa et la maison d’amis se donnent alors à voir, dans une position dominante qui permet d’embrasser le panorama au sud-ouest.
Dès le premier coup d’œil, l’organisation du domaine se révèle avec clarté. Le logis est au centre, orienté au sud-ouest, haut de deux étages sous comble. Il est flanqué au sud d’un grand volume au pignon percé de larges baies et orné d’un balcon. Leurs toitures sont en ardoise. Au nord-ouest, se trouve un troisième volume à la toiture de tuiles plates, ajouté ultérieurement et moins élevé. Les façades mêlent soubassement de pierre et brique enduite. De nombreuses baies à arc surbaissé, doublées de fenêtres à petits carreaux et de portes, rythment les murs.
Plus discrète, une maison d’amis, orientée au sud-est, dissimule derrière un tilleul sa façade de pierre jalonnée de baies régulières et sa toiture en ardoise, percée de deux lucarnes à croupe. Elle est comme la villa élevée de deux étages sous comble. En outre, deux dépendances ont été construites au sud-est. La première, à colombages, abrite un pressoir. La seconde, en brique et percée de vastes baies ainsi que de lucarnes passantes, sert de garage ou d’atelier. Elles sont coiffées de toitures en ardoise.
Enfin, autour des bâtiments, le jardin, planté de pelouses, est structuré par des allées gravillonnées et des bosquets de grands arbres. L'ensemble marque une transition douce avec le paysage environnant.
Dès le premier coup d’œil, l’organisation du domaine se révèle avec clarté. Le logis est au centre, orienté au sud-ouest, haut de deux étages sous comble. Il est flanqué au sud d’un grand volume au pignon percé de larges baies et orné d’un balcon. Leurs toitures sont en ardoise. Au nord-ouest, se trouve un troisième volume à la toiture de tuiles plates, ajouté ultérieurement et moins élevé. Les façades mêlent soubassement de pierre et brique enduite. De nombreuses baies à arc surbaissé, doublées de fenêtres à petits carreaux et de portes, rythment les murs.
Plus discrète, une maison d’amis, orientée au sud-est, dissimule derrière un tilleul sa façade de pierre jalonnée de baies régulières et sa toiture en ardoise, percée de deux lucarnes à croupe. Elle est comme la villa élevée de deux étages sous comble. En outre, deux dépendances ont été construites au sud-est. La première, à colombages, abrite un pressoir. La seconde, en brique et percée de vastes baies ainsi que de lucarnes passantes, sert de garage ou d’atelier. Elles sont coiffées de toitures en ardoise.
Enfin, autour des bâtiments, le jardin, planté de pelouses, est structuré par des allées gravillonnées et des bosquets de grands arbres. L'ensemble marque une transition douce avec le paysage environnant.
Le manoir
Il est typique des villas du début du 20ᵉ s., avec quantité de détails caractéristiques, notamment au niveau de la toiture et des façades. La charpente présente ainsi différents ornements de fantaisie. Par ailleurs, un balcon permet d’admirer le paysage depuis une chambre du premier étage ; les encadrements des baies, en brique, sont discrets, dessinés avec délicatesse et précision. En outre, une vigne vierge habille en grande partie les façades des trois volumes principaux.
Surmontant un sous-sol qui comprend une vaste cave et une chaufferie, le rez-de-jardin rassemble un salon, une pièce de séjour, une salle à manger, une cuisine et une arrière-cuisine. Les étages comptent pour leur part huit chambres de 10 à 20 m² environ, deux pièces de bains et une salle d’eau.
Le rez-de-jardin
Depuis le perron, la porte d’entrée commande la vaste salle de séjour, avec cheminée et sol en carreaux de faïence. Pièce centrale de la maison, elle donne accès au salon, à un escalier dans la tour à l’arrière, à l’arrière-cuisine et à la cuisine, depuis laquelle la salle à manger est accessible. Le salon, largement ouvert sur trois côtés, est orné de lambris et de moulures, au niveau des portes, des murs et du plafond. Une cheminée de marbre blanc originale, surmontée d’une fenêtre, constitue le point central de la pièce. La salle à manger, quant à elle, ménage une vue sur le paysage via une large baie et une porte vitrée qui ouvre sur la façade avant. Une cheminée est adossée à l'un des murs. Enfin, la cuisine et l’arrière-cuisine, simples et fonctionnelles, donnent sur l’arrière de la maison.
Le premier étage
Il est accessible par l’escalier dans la tour, à l’arrière de la maison. Des toilettes ont été aménagées sur un palier intermédiaire. Dans l’ensemble du niveau, les sols sont parquetés. Le palier dessert deux vastes chambres ouvertes chacune sur deux côtés, une salle de bains et un dégagement : la chambre sud-ouest est prolongée d’un balcon et accède à la salle de bains ; la chambre sud-est, avec cheminée d’angle en marbre rouge, est doublée d’une salle d’eau. Un dégagement donne accès à une troisième pièce à coucher, plus petite, orientée au sud-ouest, à une salle de bains et à un autre dégagement en contrebas. Ce dernier mène aux deux dernières chambres du niveau, mansardées, éclairées par des lucarnes et aménagées comme les autres de nombreux espaces de rangement.
Le deuxième étage
Lui aussi parqueté, il comprend trois chambres mansardées. Les deux premières, situées au sud-est, sont percées de baies et équipées chacune d’un point d’eau. La dernière, aménagée au nord-ouest, est éclairée d’une fenêtre de toit et d’un œil-de-bœuf au niveau du pignon.
La maison d'amis
D’apparence plus ancienne que la maison principale, elle présente des façades en pierre, de composition symétrique. Deux portes centrales et deux baies latérales au rez-de-jardin répondent aux trois fenêtres de l’étage, toutes doublées de contrevents et surmontées de linteaux soignés en pierre, à la clé taillée. Un rosier ancien grimpe sur la façade. Deux lucarnes à croupe animent la toiture, à croupe et en ardoise.
Le rez-de-jardin comprend un salon et une salle à manger aux sols carrelés en damier, aux poutres apparentes et aux cheminées rustiques. Un escalier de bois dissimule le passage vers une cuisine, une salle de bains et des toilettes à l’arrière. L'étage compte quant à lui deux vastes chambres. Accessible par la seconde chambre, le comble a été aménagé en une pièce à coucher, une salle d’eau et un grenier.
Le pressoir
C'est le bâtiment le plus ancien de la propriété – un linteau porte la date de 1737. Construit sur un soubassement de pierre surmonté de colombages, avec ses pans de bois et son torchis, il est caractéristique de l'habitat traditionnel du pays d’Auge. En état relativement mauvais mais réparable, comme toutes les constructions à pans de bois, il abrite un pressoir avec sa vis sans fin et son long bras de levier.
Le garage
Construit en brique rouge et coiffé d'une toiture en ardoise, il est élevé de deux niveaux. Au rez-de-jardin, précédé d’un pavement en brique, deux portes donnent accès à un espace de stationnement pour deux véhicules. Au-delà de ce garage, une pièce au sol en brique servait d’écurie avec stalles et râteliers. Enfin, l'étage, éclairé de lucarnes passantes, est aujourd’hui constitué de deux vastes greniers, accessibles à l’arrière du bâtiment par un escalier intérieur.
Le jardin
Sur près de 1 ha, il reprend la continuité du parcellaire bocager. Parfaitement inséré, il se compose de deux vastes espaces entourés d’arbres et de haies, à la manière de deux prairies.
Les deux maisons occupent le premier espace, largement ouvert au sud-ouest pour dégager la vue. Il est aménagé d’allées gravillonnées aux courbes douces et longées de massifs fleuris.
Le second espace, occupé par les dépendances et bordé de hauts arbres, forme comme une clairière. Aucun vis-à-vis ni aucune nuisance ne viennent perturber la tranquillité des lieux.
Ce que nous en pensons
Dans le bocage normand, un bien d'une élégante simplicité, qui domine sans vis-à-vis le paysage augeron. Ici, rien d’ostentatoire ; tout respire la justesse : une maison aux proportions équilibrées, un environnement verdoyant et harmonieux. Derrière ses murs parcourus de vigne vierge, la propriété ne cherche pas à séduire par l’apparat, mais à s'imposer par l’authenticité et le caractère. Le manoir est largement éclairé par de nombreuses baies donnant vue sur le vaste jardin et baigne dans une atmosphère emblématique des grandes maisons de famille séculaires, aux décors à rafraîchir. Avec son logis d'amis et ses dépendances, l'ensemble est prometteur et bordé par un village pittoresque, à 2 h 30 de Paris.
Référence 915187
| Surface cadastrale | 9391 m² |
| Surface du bâtiment principal | 250 m² |
| Nombre de chambres | 3 |
| Surface des dépendances | 250 m² |
| dont aménagées | 95 m² |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
