Vue du ciel, la propriété s'étend sur un peu plus de 3 500 m² en forme de trapèze irrégulier, bordée au nord par la rue du Lavoir qui dessine son côté le plus étroit. Un portail en fer forgé, encadré de piliers de pierre calcaire, ouvre sur une allée gravillonnée qui traverse un jardin arboré avant d'atteindre le presbytère. Le bâtiment principal se dresse légèrement en retrait de la rue, orienté plein sud. De plan rectangulaire massif, il est élevé de deux niveaux et présente 230 m² habitables avec quatre chambres, sous un imposant toit à quatre pans couvert de tuiles canal patinées par le temps. Les façades en pierre de taille calcaire blonde, caractéristique de la région, affichent la sobriété élégante propre aux demeures presbytérales du 18e s. Les encadrements de baies en pierre appareillée scandent régulièrement les élévations. Deux corps de bâtiment annexes, anciennes dépendances aujourd'hui aménagées en ensembles indépendants, se situent à l'est et à l'ouest du corps principal. Plus modestes, ils présentent une architecture rustique avec des murs en moellon enduit et une toiture à deux pans en tuiles canal. Le terrain se développe principalement vers le sud et l'ouest et forme un vaste jardin arboré de fruitiers anciens et de feuillus matures. Quelques murets de pierre sèche délimitent certaines zones paysagères. Une grande piscine est insérée dans une prairie. L'ensemble compose un îlot de verdure au centre du village, où le minéral de la pierre blonde dialogue avec le végétal luxuriant. L'orientation méridionale du bâtiment principal, associée à la profondeur du terrain, garantit intimité et calme malgré la proximité du centre villageois.

Le presbytère

La façade dévoile son appareil mixte de pierre blonde et briques foraines, rythmé par de hautes baies à impostes cintrées doublées de volets peints de couleur céladon. La porte d'entrée, encadrée de montants patinés par le temps, ouvre sur des volumes généreux où règne une lumière filtrée par les frondaisons alentour. À l'intérieur, les carreaux de terre cuite, inégaux et usés, témoignent de décennies d'usage. Les murs enduits à la chaux respirent sous les poutres apparentes qui soulignent la simplicité des volumes. Quelques éléments de menuiserie ancienne subsistent, dans une atmosphère austère mais conviviale, propre aux demeures presbytérales. La cour pavée, installée entre les murs de la maison, de la dépendance et fermée par le mur de l'église, s’étend sous une treille, face aux pierres veinées d'ocre et de rose.
Le rez-de-chaussée
Derrière la façade septentrionale de la maison, un hall d'entrée, sobre et lumineux, dessert l'ensemble des pièces de réception tandis qu'un escalier en bois patiné s'élève vers les étages. Sous l'escalier, des toilettes et des zones de rangement ont pris place. D’un côté de l'entrée, le salon déploie ses volumes généreux sous un plafond à la française. Les hautes fenêtres à carreaux ouvrent sur la verdure. De l’autre côté, une cuisine avec coin repas a conservé son atmosphère rustique avec ses tomettes anciennes et ses murs peints à la chaux. Elle communique avec une arrière-cuisine et avec une terrasse couverte d'une treille, où le sol pavé de terre cuite dialogue avec les pierres apparentes des murs.

Le dernier étage
Sous les combles, il révèle toute la noblesse de sa charpente ancienne. Les imposantes fermes de chêne, aux sections généreuses et assemblages à tenons mortaises, dessinent une géométrie spectaculaire. Deux chambres mansardées y sont baignées d'une lumière zénithale, leur plancher est couvert d'une épaisse moquette. Elles se partagent une salle d'eau commune. Dans le grand espace commun, le sol est parqueté. À la fois salle de travail, de jeux, de couchage occasionnel, il représente un potentiel d'aménagement supplémentaire pour qui souhaiterait exploiter pleinement le volume.

Le premier étage
L'escalier de bois débouche sur un palier lumineux sous des plafonds à la française dont les poutres blanchies, s'harmonisent avec la douceur des parquets de pin aux lames larges et patinées, blanchies elles-aussi. Il dessert deux vastes chambres où la lumière du sud inonde les espaces, filtrée par les hautes fenêtres à carreaux et rehaussées par des murs enduits. Une grande bibliothèque en bois naturel et pilastres cannelés, indique le caractère studieux de la demeure presbytérale. Une salle de bains fonctionnelle est commune aux deux chambres. Depuis le palier, l'escalier poursuit son ascension vers le second niveau.

Les deux suites indépendantes

Deux bâtiments annexes, aménagés en suites indépendantes, complètent l'offre de couchage. Chacune compte une chambre sobre aux volumes bien proportionnés, une salle d'eau fonctionnelle et une terrasse privative tournée vers le jardin. L'une d'elles se caractérise par une une cheminée en pierre dont le manteau est sculpté. Les sols de tomettes anciennes contrastent avec les murs enduits à la chaux. Ces espaces autonomes préservent l'intimité de leurs occupants et promettent de multiples possibilités d'usage : accueil d'amis, location saisonnière ou logement pour une famille élargie.
L'aile est
La première dépendance aménagée, située sur le côté est du presbytère, jouxte l'atelier. Elle est accessible depuis la rue sans passer par le jardin du presbytère, pour une réelle indépendance. Elle se compose d'une chambre, d'une salle de douche et d'une terrasse privative en partie couverte.

L'aile ouest
La seconde dépendance aménagée, située perpendiculairement au presbytère et sur son côté ouest, est située dans le jardin. Elle comprend une chambre, une salle d'eau et une terrasse couverte d'une treille.

Le four à pain et son bucher, l'atelier et la cave à vins

Un bâtiment annexe cache un authentique four à pain avec sa voûte de briques foraines. La gueule du four, encadrée de pierres noircies par les feux successifs, s’étend sous une hotte imposante. Les niches murales percées dans l'épaisseur des murs servaient jadis au stockage du bois et des ustensiles. La charpente apparente, aux poutres équarries à la hache, structure l'espace.
Attenant au fournil, un bûcher couvert est idéal pour le stockage du bois de chauffage, à l'abri des intempéries. Ses murs de pierre et sa toiture de tuiles canal en font un espace rustique et fonctionnel.
Une autre partie du bâtiment forme un atelier aux proportions pratiques, doté d'un établi massif et d'étagères murales. Enfin, une cave de dimension modeste mais très bien située, peut servir à la conservation du vin, avec sa fraîcheur constante et son obscurité naturelle.

Le jardin et la piscine

La propriété se déploie sur plus de 35 ares de terrain arboré et protégé des regards. L'accès se fait par un imposant portail en fer forgé, enchâssé entre deux piliers massifs coiffés de tuiles canal. Un imposant pin parasol, aux branches largement déployées, fait sentinelle à l'entrée. Une aire de stationnement spacieuse accueille plusieurs véhicules. Le jardin, dessiné à l'anglaise, laisse s'épanouir librement cerisiers, pommiers, pruniers et figuiers. Quelques bananiers apportent une note d'exotisme inattendue. Cèdres, épicéas et cyprès structurent l'espace de leur verticalité solennelle, tandis que saules pleureurs et bambous accompagnent la promenade. Au centre du jardin, un puits ancien est encore visible. Non loin, une piscine s'insère adroitement dans la prairie. Ses dimensions généreuses et ses margelles de pierre lui donnent autant d'élégance que d'intérêt sportif. Pour les enfants, une cabane jouxte un portique de bois.