Non loin de l’église du village, édifice roman du 13e s., la propriété se dresse derrière une imposante grille en fer forgé, probablement issue d’un château aubois. Celle-ci s’inscrit entre deux piliers finement sculptés, chacun surmonté d’un pot à fleurs également orné de motifs taillés dans la pierre. Orientée à l’est, la demeure est ceinte d’un parc à l’anglaise d’environ 2 ha, intégralement clos. Au sud, de vastes dépendances s’organisent autour d’une cour. Plus au sud-est, une maison d’habitation, aujourd’hui louée et avec une certaine indépendance, complète l’ensemble.

La demeure principale

Édifiée vraisemblablement à la fin du 18e s., elle se caractérise par l’élégance sobre de ses façades. Le rez-de-chaussée est rythmé de portes-fenêtres qui ouvrent sur le parc, tandis que le premier étage présente des baies doublées de persiennes. L’édifice est composé d’un corps central prolongé au sud par une aile, coiffée d’une toiture en tuiles plates.
Le rez-de-chaussée
Passée la porte principale, l’entrée ouvre sur un vaste hall pavé de cabochons anciens. Les murs, habillés d’une tapisserie aux motifs floraux rehaussés d’oiseaux multicolores, apportent une touche de raffinement. Une alcôve peinte en faux marbre brun abrite un ancien poêle, encadré de deux consoles en bois surmontées de marbre.
Face à l’entrée, une porte vitrée conduit au couloir vers différentes pièces de réception. D’un côté, une première porte ouvre sur une cuisine où deux baies diffusent une lumière douce venue du parc ; le sol en carreaux de ciment rappelle les maisons bourgeoises de la fin du 19e. Une seconde porte mène vers le couloir où se trouvent les toilettes.
Dans le hall, l’escalier principal, doublé une rampe en fer forgé, s’élève avec élégance derrière une porte vitrée. À côté, une porte en bois ouvre sur une salle à manger parquetée et agrémentée d’une cheminée en marbre. Deux portes-fenêtres avec vue sur le parc invitent la lumière à s’y répandre. Dans la continuité, une double porte mène au salon. Celui-ci présente un parquet à points-de-Hongrie et une cheminée en marbre surmontée d’un trumeau, une fenêtre encadrée d’une guirlande de bois doré de style rocaille avec vue sur le parc.

Le premier étage
Depuis l’escalier, un couloir distribue sept chambres, dont une principale avec cabinet de toilette. Les autres se partagent une salle d’eau avec toilettes. Toutes ont conservé leurs éléments d’origine : cheminées, parquets droits et détails décoratifs d’époque.

Le second étage
Accessible par le même escalier, il comprend une salle de bains avec toilettes, trois chambres supplémentaires, plusieurs espaces de rangement et un vaste grenier qui pourrait être aménagé selon les besoins.

Les dépendances

Situées au sud de la propriété, les dépendances sont élevées de deux niveaux et sont couvertes de tuiles. Leurs façades mêlent pierre et appareil de brique. Au rez-de-chaussée, deux anciens garages sont fermés par des portes en bois à double battant. Le premier étage, accessible à la fois par un escalier intérieur en bois et un escalier extérieur, comprend un palier qui distribue six chambres et une ancienne salle de bains. S’ajoutent à cet ensemble une ancienne remise, ainsi qu’un accès à une ancienne cuisine et à son arrière-cuisine. À l’est, une porte vitrée ouvre sur une ancienne orangerie, baignée de lumière. Une autre porte conduit à une cave, tandis qu’un bûcher complète l’ensemble.

La maison de gardien

Implantée au sud-est de la propriété, elle se distingue par son indépendance totale. Édifiée sur deux niveaux, elle comprend au rez-de-chaussée un salon et une cuisine, tandis que l’étage dessert trois chambres, une salle de bains et des toilettes. Diverses remises attenantes offrent des espaces de rangement supplémentaires.

Le parc

Clos, il s’étend sur une superficie de près de 2 ha et déploie un paysage d’une grande richesse botanique, ponctué d’essences centenaires, parmi lesquelles un imposant séquoia. L’ensemble se divise entre plusieurs espaces aux ambiances distinctes, pour une invitation perpétuelle à la découverte. Une vaste pelouse a été aménagée dans l’esprit des parcs à l’anglaise. Plus loin, des allées sinueuses traversent un sous-bois planté de châtaigniers, de platanes et d’ifs. Au détour d’un sentier, apparaissent le verger et l’ancien potager, clos de hauts murs de pierre. Un vieux puits parachève le tableau.