Installés en Limousin depuis vingt ans, notre maison familiale des Monts d’Ambazac se vidant avec le départ des enfants, nous avons recherché une maison ancienne à restaurer, paradoxalement plus grande encore pour créer un lieu singulier d’accueil et de partage. Après les forêts du Haut-Limousin, nous voulions rejoindre les bocages du PNR Périgord-Limousin, avec des paysages plus ouverts et une architecture paysanne occitane, déjà adaptée aux effets du changement climatique.
Installée en bordure d’une des routes historiques empruntées par les postillons entre Limoges et Bordeaux, cet ancien relais de poste a été bâti en 1631 à la sortie sud d’un village médiéval dominé par un donjon du 12e siècle. La robuste bâtisse s’allonge sur plus de cinquante mètres pour servir, depuis sa terrasse en pierre sur la façade occidentale, un parc à l’anglaise avec ses deux pièces d’eau. Remaniées et agrandies au fil des siècles, deux maisons accolées n’en font plus qu’une aujourd’hui, reliées par de longs couloirs qui distribuent sur deux niveaux sept chambres dont quatre réservées à la location, ainsi que trois pièces de vie avec cheminées monumentales. Une couverture en tuile périgourdine de belle pente est surmontée d’un épi de faîtage et ponctuée de sobres lucarnes. Les ouvertures apportent une lumière d’est en ouest. Des caves gallo-romaines en soubassement assurent aux appartements une fraîcheur bienvenue en période de fortes chaleurs.
Le hameau de « la Buchille », de l’occitan « buschilla » qui signifie « petite bûche » ou « brindille » est connu pour ses vestiges gallo-romains. Diverses sources témoignent que l’actuelle maison a été bâtie sur une demeure beaucoup plus ancienne, peut-être une maison forte construite pour la défense d’une abbaye voisine. Au 17e siècle, elle devient relais de poste avec hébergement des postillons et voyageurs ; les attelages et leurs chevaux occupaient les écuries situées de l’autre côté de la route. On dit que la Pompadour y avait ses habitudes pour rejoindre ses terres. Cette activité a duré 150 ans. Au 19e siècle, le relais de poste est transformé en habitation pour la famille Boulenger de la Buchille, qui édifia la chapelle du Puy de la Bar. Au début du 20e siècle, une partie de la maison a servi d’école communale jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Nous offrons des moments de convivialité et de partage aux résidents qui le souhaitent, dans l’esprit à la fois de la « pension de famille », du « béguinage inter-générationnel » ou encore de la résidence d’artiste. Nous accueillons des personnes toute l’année, en séjour de courte ou moyenne durée - jusqu’à 4 mois -, en proposant un cadre de vie confortable et bucolique, notamment à des personnes en transition de vie - repos, réflexion, recherche d'inspiration, écriture, emploi saisonnier dans la région -. Une pièce de vie réservée à nos hôtes permet de partager une cuisine équipée, un salon-salle à manger ouvert sur une grande cheminée et une buanderie. L’accès au parc et aux étangs est libre à la belle saison ; nous mettons à disposition tables et salon de jardin, transats et hamacs.
Le promeneur, solitaire ou pas, découvrira l’immense forêt de Fayat et des paysages préservés, jalonnés de sources, de vallées et de collines. Des vestiges médiévaux sont accessibles à pied depuis la maison. Entre le donjon féodal du 12e siècle qui surplombe la motte castrale et la chapelle du Puy de Bar dominant depuis ses 500 mètres d’altitude la vallée du Breuilh, les anciennes mines d’or témoignent de la richesse de l’activité humaine passée. Ailleurs, un circuit permet de partir à la découverte des châteaux et manoirs dissimulés dans une végétation dense, fraîche et verte en toutes saisons. Les randonnées à pied, à cheval ou en vélo pourront agréablement se terminer par une baignade dans le bucolique plan d’eau communal ou se prolonger par une partie de pêche. Enfin, pour se divertir et s’enrichir, il y a le musée d'art naïf à Vicq-sur-Breuilh, les festivals de cirque et de poésie, la maison du Père Castor à Mauzac. Pour les bonnes adresses gastronomiques, nous recommandons : le restaurant du Moulin de la Gorce à La Roche-l’Abeille, l’auberge Escala Dau Lemosi à Meuzac et l’auberge Dupuytren à Pierre-Buffière.
Deux chambres sont situées au rez-de-chaussée et deux autres au premier étage. Toutes ont leur propre salle de bains et des toilettes privatives attenantes. Seuls l'entrée principale et l'escalier sont partagés avec les propriétaires. Une pièce à vivre réservée aux hôtes permet de partager une cuisine équipée, une buanderie et un salon-salle à manger avec une grande cheminée.
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Deux chambres sont situées au rez-de-chaussée et deux autres au premier étage. Toutes possèdent leur propre salle de bains et des toilettes privatives attenantes. Une pièce à vivre réservée aux hôtes permet de partager une cuisine équipée, une buanderie et un salon-salle à manger avec une grande cheminée. Seuls l'entrée principale et l'escalier sont partagés avec les propriétaires. Ici le gîte s'entend avec une chambre et sa salle de bains avec accès aux espaces communs.
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