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Enchâssé dans son domaine boisé, Feÿ domine les vallées de l’Yonne et du Tholon, vastes perspectives qui s’ouvrent jusqu’aux collines de l’Auxerrois. Son architecture typique du 17e siècle lui confère une solennité à la fois élégante et légère grâce aux modulations de ses toitures de tuiles percées de fenêtres en lucarnes, ou à l’animation de ses façades basses, ponctuées de frontons armoriés. Grandes réceptions, mariages, séminaires, vacances entre amis, festival d'art dans le château ou dans les communs : tout est prévu pour accueillir chaleureusement ses invités dans l’esprit d’une maison de famille au cœur d’une région pleine de ressources naturelles et culturelles.
Originaires de Paris et amateurs de patrimoine, nous ne nous sommes pas à l'origine rêvés châtelains. Nous avons néanmoins succombé au charme des superbes paysages préservés de la vallée de l'Yonne et l'immense forêt d’Othe qui entoure le château. Et puis, nous nous sommes entichés de Joigny, Ville d’Art et d’Histoire, de ses vignobles bourguignons et de sa gastronomie.
Le château du Feÿ se trouve au milieu d'un domaine boisé de quarante-et-un hectares. Il a été construit au 17e siècle, au sommet d'une terrasse avec vue sur la vallée de l'Yonne parsemée de sept villages. Les façades du château, les toitures, le colombier et certains salons sont inscrits aux Monuments Historiques. Il en est de même pour les décors intérieurs du salon, de la salle à manger et de deux des chambres. La travée centrale de la façade est rehaussée par un large fronton. Un tympan décoré d'armoiries orne la corniche. Il présente un lion et une ancre sous une couronne de vicomte. On y trouve toujours un pressoir, une meule et un puits de quatre-vingts mètres de profondeur. Des chênes pyramidaux de quatre cents ans prennent racine à l'entrée du potager.
Le château du Feÿ est construit en deux temps. Nicolas Hennequin, premier seigneur du roi Louis XIII fait bâtir un premier château au 16e siècle. Un deuxième château est construit en 1620, sous l'initiative de Nicolas de Baugy, conseiller du roi. Le domaine restera dans sa famille pendant un siècle et demi puis deviendra propriété du baron Melchior de Chamousset en 1751. Ce dernier ordonnera des travaux dans plusieurs salles du château et fera réaménager les extérieurs, ajoutant ornements et boiseries. Le château sera revendu à de nombreuses reprises avant d'être cédé à l'amiral Jean-François de Meynard de Lafarge, contre-amiral des armée navales de Louis XVIII en 1823, lequel transmet le domaine à son petit-fils qui l'occupera jusqu'en 1917. De nombreux hôtes ont honoré les lieux comme saint Vincent de Paul ou encore la joueuse de luth Ninon de Lenclos. En 1982, le domaine est acheté par Anne et Mark Cherniavsky, couple d’Américains. Dès lors et jusqu'en 2007, Anne reçoit des stagiaires du monde entier dans son école de cuisine « La Varenne ». En trois cent cinquante ans, le lieu n’avait jusque-là connu que sept propriétaires différents, de Nicolas Hennequin du Feÿ aux époux Cherniavsky. Nous avons finalement racheté ce bien en 2007, alors oublié depuis dix ans, et l'avons ouvert au public pour la première fois depuis sa construction.
Le château est particulièrement chaleureux, à l'image d’une grande maison de famille. Il se prête à la villégiature, aux célébrations et à tous les évènements personnels ou professionnels. Il propose un service de qualité dans un cadre hors du commun. Le château du Feÿ organise, chaque année, des événements artistiques dont le festival Feÿ Arts. Y sont présentées des œuvres d'art contemporain, d'artisanat, des performances et des manifestations musicales.
Pour un déjeuner, les délicieux œufs en meurette du « Pavillon Bleu » à dix minutes du château et pour le dîner, le menu « Lucullus » chez Patrick Gauthier à Sens. Le « Rive Gauche » à Joigny est une valeur sûre avec un très bon rapport qualité/prix. Pour les bons produits, le marché de Joigny le samedi matin est à ne pas manquer ainsi que le pain du fournil à Villeneuve-sur-Yonne. Pour un verre de vin, prenez vos aises à « La Station », à Joigny. Le château de Vauguillain, perché sur la colline de Saint-Julien du Sault vaut le détour ainsi que les balades le long de l'Yonne. Pour les aventuriers, nous conseillons la promenade équestre au club du centaure à Cézy. Pour les amateurs d'art, l'atelier de l'artiste Alexandra de Prinsac est ouvert à la visite. Le Colombier Vert à Champlay, ensemble de bâtiments historiques avec un jardin contemporain de plantes médicinales, ravira les amoureux de la nature.
Le Château du Feÿ peut accueillir des fêtes privées et des événements officiels jusqu'à cinq cents personnes. Trois salles de réception connectées peuvent recevoir un total de cent invités pour un dîner assis et deux cents pour un cocktail. Une orangerie de 450 m2 peut accueillir plus de quatre cents personnes debout et trois cents assises. De nombreuses salles dans les dépendances autour du puits et près du pressoir du 18e siècle sont également disponibles pour organiser un cocktail, ou un brunch. Le château peut accueillir plus d’invités dans le jardin ou dans la tente design de 450 m2 située dans le potager. La privatisation de l'ensemble du château, des granges, de la presse, de l'ancien four à pain est possible. Une cérémonie laïque, peut avoir lieu sous les chênes vieux de quatre cents ans. Le château dispose de deux cuisines modernes et professionnelles équipées pour les traiteurs. Un parking privé pour les invités spéciaux se trouve à droite de la porte principale. Vingt-et-une chambres et suites sont à disposition des hôtes, et il existe une offre hôtelière à Joigny ou à Saint-Julien-du-Sault.
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Le panel d'activités au château du Fey est riche. Des expositions d'art contemporain aux concerts, en passant par des cours de cuisine, le lieu met à disposition son architecture et ses extérieurs propices aux manifestations, convoquant ainsi un large public.
Le lieu propose des expositions d'art visuel et vivant. Chaque manifestation est en cohérence avec l'idée de tradition et pérennité. Le respect de l'environnement et l'échange sont à l'ordre dans la programmation artistique. Le Fey ouvre ses portes mi-septembre lors des Journées européennes du Patrimoine.
Le Festival «Fey Arts» existe depuis 2018 et se revendique comme étant « une plateforme de rencontres et d’expérimentations » réunissant des arts pluridisciplinaires tels que la performance, les arts visuels, la gastronomie, ou encore le spectacle vivant. Pendant trois jours, l’événement transforme le château du Feÿ en une plateforme de rencontres et d’expérimentations à 1h30 de Paris. Cinéma, performance, édition, art contemporain, musique, architecture et gastronomie se croisent le temps d’un week-end pour créer un laboratoire artistique que le visiteur est invité à découvrir.
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