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Lors d'événements publics, des conférences et tables rondes sont proposées sur différentes thématiques.
Plusieurs formats de concerts sont proposés. En soirée, autour d'un verre de l'amitié suivis d'une rencontre avec les musiciens à l'issue du concert ou des apéros-concerts, en extérieur, dans une ambiance festive et conviviale.
Carneville accueille tous les ans un festival de « Contes en Cotentin » qui présente aux enfants comme aux adultes des créations ou des lectures de contes traditionnels locaux.
Tous les ans, à la mi-juin, nous organisons un rassemblement d'attelages anciens. Cet événement se déroule sous la forme d'épreuves d'élégances et sportives pour les meneurs ainsi que de nombreuses animations pour le public présent sur place.
Généralement jointes à des événements, la Fête de l'arbre, les Journées du patrimoine, les expositions présentées au château de Carneville ont pour but de valoriser les talents et savoirs-faire locaux.
Partir à la découverte du parc du château de Carneville sur plus de sept hectares à travers le jardin symétrique, la roseraie, le conservatoire d'hydrangeas, le bosquet de rhododendrons, l'arboretum, le parc à l'anglaise, la balade en sous-bois, l'étang d'un hectare, le jardin asiatique et le jardin austral.
Des visites libres ou guidées d'une heure quarante-cinq du parc du château de Carneville sont proposées sur rendez-vous pour un groupe d'au minimum dix personnes ou bien tous les week-end à 15h de la mi-juin jusqu'au début Septembre. La visite guidée se termine par une collation offerte avec du pain fait au château, des confitures maisons et un verre de jus de pomme. Visite libre de 10h à 19h et visite guidée à 15h.
du 16-09-2023 au 17-09-2023
du 02-06-2023 au 04-06-2023
Comme un joyau finement ciselé avec pour monture un jardin de buis taillés, Carneville, dont son propriétaire fut lauréat en 2014 du "Prix du jeune repreneur d'un Monument historique" jette tous ses feux sous la lumière du Cotentin modulée par l’air marin. Les époques variées se marient harmonieusement ici en plusieurs architectures pour servir de décor à la fois grandiose et champêtre aux fêtes ou évènements qu’on voudra y organiser. À moins que l’on choisisse d’y demeurer quelques jours afin d’explorer cette péninsule normande dont le riche passé historique a conservé de nombreux témoignages.
Dès ma plus tendre enfance, j’ai sillonné avec mon père toutes les petites routes de campagne du Cotentin, découvrant au détour d’un pré, un château ou un manoir qui composent l’incroyable patrimoine bâti de la pointe de Cherbourg. Lors de l’une de ces virées, au bout d'une longue avenue, nous avons découvert cette fière bâtisse du 18e siècle . C’était une évidence pour ma famille, il fallait réveiller cette belle endormie et la faire rayonner de tout son faste d’autrefois. Il est une réalité dont nous nous rendons compte d’année en année : un lieu vous choisit tout autant que vous le choisissez !
Construit sous le règne de Louis XV, les maîtres mots pour décrire le logis principal sont la sobriété et l’élégance. Mais le talent des architectes de l’époque ne se limite pas à cela. De discrets « artifices architecturaux » rythment et rendent unique ce château. En effet, vues de la façade sud-ouest (côté cour), les proportions dévoilent une riche propriété terrienne sans emphase, avec son ordonnance de deux baies sur les ailes et trois en pavillon central. Deux petites cheminées ramassées dans le sens du faîte du toit n’élancent pas la verticalité de ce château mais marquent bien une façade de vie quotidienne, en vue directe sur les dépendances et la vie de la ferme. En revanche, du côté des jardins, sur la façade nord-est, le jeu en est totalement différent. D’apparence identique à celle de la cour, cette façade est composée de quatre baies supplémentaires réparties avec trois travées sur les ailes et trois en pavillon central. Les cheminées, quant à elles, sont au nombre de quatre, placées en milieu de toiture. Elles monumentalisent la façade dite principale. Cette impression de grandeur et ce statut de château affirmé sont donc la résultante d’un jeu de l’architecte, manipulant le regard du visiteur. Carneville est donc marqué par une impression de façades symétriques, qui sont en réalité riches de différences captant avec habileté le regard du promeneur. Cette hiérarchie des extérieurs se retrouve à l’intérieur avec les grands salons en enfilade de près de 4,80 m sous plafond donnant sur les jardins, pour les réceptions, et les appartements en entresols de 2,50 m sous plafond, donnant sur la cour, qui sont des parties confortables au quotidien et en vue directe sur les dépendances.
Niché sur les hauteurs du Val de Saire, entre Cherbourg-en-Cotentin et Barfleur, dans la pointe du Cotentin, le château de Carneville se distingue par la variété de ses bâtiments et leurs époques. La famille Symon de Carneville construisit dans un premier temps le manoir primitif en 1640, puis le manoir des Anoteux , inscrit MH, en 1699, la charmante boulangerie , inscrite MH, en 1725 qui est sans conteste un exemple très touchant de l’architecture pittoresque du Cotentin. Par la suite, François Hervé Symon de Carneville fit débuter la construction du logis principal en 1755. Malheureusement ruiné pendant la Révolution, les travaux du château restèrent suspendus pendant des décennies pour être enfin repris par le dernier comte de Carneville jusqu’en 1923. La famille de Tocqueville, s’en porte ensuite acquéreur en 1927 et achève enfin le programme de construction en s’adaptant aux besoins et techniques de l’entre-deux guerres. L’originalité et l’intérêt du domaine de Carneville résident dans le fait que chacun de ses bâtiments soient restés intacts et forment un exemple complet de l’architecture rurale mais aussi de plaisance du Cotentin entre le 17e et le 20e siècle. Le site de l’actuel château de Carneville n’a pas été choisi par hasard. L’ensemble des bâtiments se trouve à la naissance d’une vallée rejoignant la mer à trois kilomètres. Dans le bas du parc aménagé, se trouvait un lieu de rites celtiques rayonnant dans la Gaule entière à cette époque. Nous avons la chance de conserver encore aujourd’hui deux pierres dressées ainsi qu’un chêne tortueux estimé entre 1200 et 1500 ans, formant partie d’une ancienne allée menant jusqu’au lieu de rites.
Un tel domaine offre de nombreuses possibilités. Dans un premier temps, nous avons voulu rétablir son rythme de vie de l’époque. Ainsi, le four de la boulangerie de 1725 a été remis en chauffe depuis trois ans. Une paysanne boulangère locale y façonne et y cuit plus de quatre tonnes de pains traditionnels par an ! Les amateurs peuvent venir en acheter directement au château, à la sortie du four ou bien se rendre sur les marchés environnants et découvrir ainsi tous les produits typiques qui marquent le terroir du Val de Saire. Dans cette dynamique, nous sommes actuellement en train de préparer la restauration des potagers historiques sur près de 8 000 m² pour permettre à un maraîcher bio de s’y installer et de remettre en route la production du château. Reconnu au niveau régional, notre miel fleuri produit par des abeilles noires du Cotentin est très apprécié par les locaux et les touristes de passage. En se promenant dans le jardin symétrique, le conservatoire d’hydrengeas, la roseraie, le bosquet de rhododendrons, le jardin asiatique ou austral, l’arboretum, le sous-bois et l’étang de près d’un hectare, on peut profiter de la nature, à l’affut des libellules et des oiseaux, dans un refuge LPO de près de dix hectares.
La pointe du Cotentin est appréciée pour la richesse de son patrimoine naturel, architectural et gastronomique. Cette terre s’adresse vraiment aux amoureux des randonnées, des paysages naturels à couper le souffle et de bons dîners cuisinés avec passion, au coin du feu, avec des produits locaux. Pour moi, une journée idéale de repos dans le Cotentin commencerait par un petit déjeuner servi sur la terrasse du café de France, sur le port de Barfleur, face aux chalutiers du petit port de pêche et à côté de la maison de Paul Signac qui a su à merveille capter les lumières du Cotentin. Ensuite, pourquoi ne pas monter jusqu’au sommet du phare de Gatteville, l’un des plus hauts d’Europe, qui offre un point de vue saisissant sur le littoral de la presqu’île. Puis direction Cherbourg-en-Cotentin avec la place du théâtre construit au second Empire, le port de plaisance, le musée Thomas Henri, et un déjeuner servi sur les quais, pourquoi pas à la Satrouille… un petit restaurant où les poissons, péchés le jour même, sont cuisinés sous vos yeux, avec des légumes bio cultivés à quelques kilomètres à la ronde… L’après-midi s’annoncerait ensuite avec une balade sur le chemin des douaniers, sur la pointe de la Hague, où les falaises de granit font pâlir les côtes écossaises. Ensuite, je m’arrêterais dans l’une des nombreuses coopératives de producteurs locaux pour acheter un fromage de chèvre de la chèvrerie de la vallée des moulins, un bon pain au levain cuit au feu de bois, une bouteille de cidre de la ferme du Vatel, un panier de légumes de chez Céline et Florent à Quettehou, de la viande préparée avec patience par les moines de l’Abbaye de la Trappe à Bricquebec et l’une de ces extraordinaires tartes aux pommes revisitées par le chef pâtissier Jean-François Foucher à Cherbourg. Une fois tout cela partagé autour de la table du gîte loué, je partirais avec mes amis au bar de plage « le Goéland ». Un coucher de soleil sur la plage de Jonville, un transat sur le sable fin en vue directe sur la tour Vauban de l’île de Tatihou classée site Unesco, un verre à la main en écoutant un groupe de jeunes musiciens faire leurs premiers pas sur scène tout excités d’avoir passé leurs premières auditions réputées comme exigeantes. Voilà comment finir en beauté une journée dans la pointe du Cotentin…
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