À deux heures de Paris, en Bourgogne, dans une cité ligérienne,
une aérienne demeure signature des Années Trente.
Nevers, NIEVRE bourgogne 58000 FR

Situation

Située dans un des faubourgs de la ville, la propriété reste proche des commodités. Il est très facile de se rendre à bicyclette ou à pied dans le cœur historique de la cité. Une gare SNCF dessert Paris-Bercy en 2 h. Le centre s'est développé sur une colline non loin de la confluence de la Loire et de l'Allier. La ville aux trente clochers, célèbre pour son Palais ducal, classé MH et édifié au 15e s., reste le témoin de son passé prestigieux. Quelques vestiges de fortifications du 12e s. demeurent encore visibles, le beffroi du 15e s. recommence à sonner comme autrefois, les maisons à pans de bois agrémentent les rues escarpées du bourg. Depuis le 17e s., grâce à la venue de nombreux maîtres faïenciers d'Italie, la ville reste célèbre pour son savoir-faire.

Description

Après avoir traversé un pont fort ancien qui domine la Loire, la maison se révèle et se dresse de toute sa hauteur. Une place de stationnement privée se situe à proximité du logis. De nombreuses habitations animent le faubourg. Un jardin agrémente la demeure et, dans sa partie supérieure, une grande terrasse domine la cité ducale. La vue se porte sur la cathédrale, la Loire et de nombreuses maisons anciennes à pan de bois prises dans une végétation luxuriante.

La maison-atelier de Jean Georges

La maison a été construite en 1935 et habitée par Joseph Alexandre Georges, dit « Jean Georges ». Il a créé en ce lieu, à la fois son habitation et son atelier. Un personnage hors du commun, aux multiples facettes artistiques qui a été nommé architecte des Hospices de Nevers, des Monuments Historiques de la Nièvre en 1920 et enfin Architecte Départemental en 1921. Il a également été un peintre érudit. Il met ses talents de dessinateur et d'aquarelliste au service de l'architecture et des reconstitutions historiques. Son travail a été couronné de succès et récompensé à plusieurs reprises par des médailles au Salon des Artistes Français de Paris.
L'architecture atypique de la maison peut surprendre par ses dimensions : étroite et très haute. Les murs sont en béton, la demeure est construite sur cinq niveaux. La façade s'anime de plusieurs ouvertures différentes, comme au premier étage, une large baie vitrée qui laisse présager une forte luminosité intérieure. Elle est surmontée d'un petit toit couvert de tuiles canal. De larges baies aux niveaux supérieurs, dont une en forme d'alcôve, accentuent l'originalité de la modénature. Un balcon décrivant une courbe, tout en ciment, borde le premier étage côté jardin, il est surmonté d'une marquise en verre. Tout en haut, un garde-corps protège une très grande terrasse avec une vue très dégagée sur la cité ducale et la Loire.


Le rez-de-chaussée
La première partie de l'entrée accède à une buanderie éclairée par plusieurs ouvertures rectangulaires. Le sol aux carreaux colorés en ciment rappelle l'époque des Années Trente. Un rideau ouvre sur un large vestibule au dallage en damier noir et blanc. Une porte moulurée en bois dessert un modeste studio avec petite cuisine et une salle de douche attenante. Cette partie de la maison est actuellement inoccupée mais peut faire office de chambre ou de studio à part pouvant être loué. De l'entrée, le regard se porte sur l'escalier à balustres, central, imposant, en chêne, éclairé par un dôme en pavés de verre placé au dernier niveau du logis, ce qui laisse voir la hauteur impressionnante entre le rez-de-chaussée et le dernier étage. Le départ de la rampe est ouvragé.
Le premier étage
Le palier domine le salon, car il est légèrement surélevé. Il est pourvu d'un garde-corps à balustres qui rappelle l'escalier. Quelques marches en bois descendent vers la pièce de séjour éclairée par une grande baie vitrée. C'est précisément à cet endroit, en raison de la luminosité, que se tenait l'atelier de Jean Georges. La hauteur sous plafond est de 3,8 m. Une cheminée en pierre abrite un poêle qui chauffe la pièce et met en lumière un parquet ancien, d'un ton miel. Du palier, un couloir aux teintes vives dessert des toilettes d'invités et une cuisine ouverte sur un balcon. Celle-ci peut servir en période estivale à prendre les repas, profiter du jardin et de la vue sur la nature environnante. Elle est aménagée, très aérienne, tapissée de carreaux d'époque en ciment de coloration orangée qui fait écho à quelques murs de la pièce de même couleur.
Le deuxième étage
Le plan de la maison d'architecte est le même à chaque palier. Escalier central qui aboutit sur un palier d'où un couloir dessert les pièces. Au second niveau, d'un côté une chambre de grande taille, avec un parquet ancien et une ouverture sur l'ancienne cité ducale. La chambre compte des placards et une salle de bains attenante rehaussée d'un carrelage en ciment bleu et blanc. Elle est entièrement carrelée. La présence d'une baignoire en fonte souligne le côté suranné de la pièce. De retour sur le palier, le couloir distribue une autre chambre avec le même parquet au sol. Des toilettes sont également présentes au même endroit qu'à l'étage précédent.
Le troisième étage
Les couleurs sont toujours aussi chatoyantes et mettent en valeur un bureau avec les rayons d'une bibliothèque qui occupe tout un pan de mur. Celle-ci se prolonge jusqu'à une ouverture qui dessert une autre chambre spacieuse avec une salle de douche attenante et une garde-robe. De l'autre côté, une grande salle qui fait office de pièce de télévision.
Le quatrième étage
Il est dominé par le dôme en verre au plafond qui illumine, grâce à sa lumière naturelle, toute la cage d'escalier. Un petit bureau donne accès à la grande terrasse praticable, avec dalles sur plots. L'étanchéité a été refaite.
Le rez-de-jardin
Au sous-sol, se situent deux caves de 12 m² et 14 m². Dans le prolongement, deux ateliers de 13 m² et 18 m² font office de débarras. L'un donne sur le jardin de 400 m² environ.

Ce que nous en pensons

Une demeure atypique qui met en valeur tous les avantages des constructions des Années Trente : de beaux matériaux, des pièces très aériennes par la facilité de leur circulation, et beaucoup de luminosité intérieure. Une terrasse ouvre une perspective spectaculaire sur toute la ville. C'est aussi une propriété historique grâce au célèbre architecte des Bâtiments de France, Jean Georges qui en a fait son habitation et son atelier, parfait reflet de sa personnalité d'homme complexe aux multiples influences à la fois imprégné du Moyen-Âge, baigné du romantisme du 19e s. et de la modernité du 20e s. L'occasion unique de rencontrer un dessinateur, aquarelliste, architecte et sa maison, passerelle entre le passé et le présent.

460 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 750901

Surface cadastrale 455 m2
Surface du bâtiment principal 228.04 m2
Nombre de chambres 5

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Autour de Saint-Fargeau

Isabelle Ponelle +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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