Dans le nord de l'Anjou, sur les rives du Loir,
un château Renaissance classé MH et son jardin à l'italienne
Flèche, SARTHE pays-de-loire 72200 FR

Situation

Le domaine est situé à moins d’une heure du Val de Loire et du Mans, célèbre pour sa cité médiévale Plantagenêt et ses grands événements internationaux. L'ensemble est à 45 km au nord d’Angers et à 250 km de Paris. Un aérodrome est à 25 km et une gare dessert Paris Montparnasse en 1 h 15. Lyon et Lille Europe pour Londres y sont à moins de 3 h, Aix-en-Provence et Marseille à moins de 5 h, Nantes à 1 h 30. Un parcours de golf est aménagé à 30 min. À moins de 10 km, une petite ville historique compte différents commerces et services du quotidien.

Description

Adossé à un village, le domaine s'étend sur un peu plus de 11 ha. Une longue allée de platanes mène à l’entrée de la propriété. Après une grille et un pont-levis, apparaissent les majestueuses tours ouest du château. La façade sud de l'édifice fait face au Loir. À sa suite, plusieurs bâtiments de dépendances forment une cour dont un moulin, daté du 15e s. La façade nord, au-delà de la douve, ouvre sur un jardin à l’italienne créé au début du 20e s. qui se prolonge au nord-est vers un bois et des prairies. L’ensemble est pleinement immergé dans la nature.

Le château

Le château est aujourd’hui entièrement classé MH. Ancienne forteresse du 11e s. bâtie pour défendre le Haut-Anjou de toute velléité expansionniste de la Maison de Blois ou du Comté du Maine, il fut profondément remanié au 15e s. lors de la guerre de Cent Ans. L'entrée est gardée par un châtelet à deux tours ovales avec mâchicoulis, vestige de l'époque médiévale. Dans l'une d'entre elles se trouve une chapelle du 15e s. et sa voûte angevine, dans l’autre une cave. À l’étage, une galerie ouverte parcourt l’arrière du bâtiment.
Du 16e au 19e s., les occupants successifs transforment l'ancienne forteresse médiévale en un château de style Renaissance. Plusieurs corps de logis sont progressivement ajoutés. Du côté nord, les salons attenants datent du 18e s. L’aile est, tournée vers les dépendances, est occupée par la cuisine et les offices, datées du 19e s.
Le corps central de plan rectangulaire est complété en ses extrémités du châtelet à l’ouest et d’un retour en L à l’est. Le logis s'élève sur trois niveaux avec combles. Les toitures sont couvertes en ardoise. Les façades enduites à la chaux sont jalonnées de nombreuses baies régulièrement disposées en travées. Au rez-de-chaussée, les pièces de réception sont lumineuses. Deux escaliers à vis en pierre desservent quelques petits salons et bibliothèques, douze chambres, la plupart avec cabinets de toilettes, trois salles de bains et quatre toilettes réparties sur deux étages.


Le rez-de-chaussée
L’entrée est placée côté sud-ouest, dans l’ancienne salle des gardes datée des 15e et 17e s. où une imposante cheminée est adossée contre un mur. Au centre du logis, la pièce distribue à l’ouest un salon dit « vert », habillé de boiseries. Dans l’aile est se trouvent les parties domestiques avec la cuisine et les offices. La salle des gardes distribue côté nord une enfilade de pièces de réception sur 180 m² environ.
Les hauts plafonds à la française renforcent le sentiment d'espace et mettent en valeur les portes à double vantail des différentes pièces. Elles ouvrent sur des terrasses, la douve et profitent d'une vue dégagée sur le jardin à l’italienne. Décorées de boiseries murales du 18e s., elles sont équipées de cheminées anciennes. Dans le grand salon, une poutraison peintes à la colle et ornée d'un riche décor date de la seconde restauration. Elles font écho à un sol en carreaux des Rairies, sous lequel est placé le chauffage. Dans la salle de billard, les parquets sont en chêne. Des carreaux de ciment recouvrent les sols de la salle à manger et du hall d’entrée.
Le premier étage
Deux escaliers à vis en pierre commandent les niveaux supérieurs. L’un à l’ouest, dans la partie médiévale, mène à la coursive de la galerie suspendue, qui distribue dans les tours des pièces rondes, dont une bibliothèque au sud et un atelier au nord. L’autre escalier à l’est, proche de la cuisine, conduit à une pièce palière qui distribue un petit appartement composé d’un salon, d’une cuisine, d’une chambre, d’une salle de bains et de toilettes. Dans le corps central, un couloir dessert du côté sud une grande chambre de maître, et du côté nord quatre chambres avec cabinets de toilettes, une salle de bains et des toilettes. Le couloir ouvre sur la coursive de la galerie et constitue ainsi un accès direct dans les étages depuis l'extérieur et le rez-de-chaussée. Toutes les chambres sont équipées de cheminées anciennes en pierre ou en marbre. Les sols sont parquetés à lames droites. Les plafonds sont ornés de moulures.
Le deuxième étage
L‘escalier dessert une pièce palière qui, à l'instar du premier niveau, distribue à l‘est un appartement composé d’une chambre, d'une bibliothèque avec une pièce attenante, d'une cuisine, d'une salle de bains et de toilettes. Une lourde porte ouvre sur un escalier qui mène aux combles. Un couloir dessert du côté sud une grande chambre, et du côté nord une succession de trois chambres avec alcôve ou cabinet de toilette, une salle de bains et des toilettes. Des cheminées anciennes en pierre ou en marbre sont édifiées dans toutes les pièces. Les sols sont en parquets ou en tomettes. Au bout du couloir, une grande chambre située au dessus de la galerie ménage des vues sur le Loir. Elle ouvre au nord sur une pièce ronde à usage de cuisine et du côté sud sur un escalier à vis qui permet de rejoindre la chapelle du rez-de-chaussée ou la bibliothèque du premier étage. Derrière les mâchicoulis, un chemin de ronde et des terrasses cheminent entre les tours.
Les combles
Ils sont constitués de vastes greniers aux poutraisons apparentes.

Les dépendances

Parties constitutives du château, elles matérialisent l'enceinte circulaire d’origine au 15e s. comme en atteste la présence d'une imposante cheminée ancienne.
Face au retour en L du château, à l’est, ces bâtiments d’une unité architecturale et qui forment une ferme, sont en pierres de moellon enduite à la chaux. Les toitures en ardoise sont globalement en bon état, refaites pour la plupart il y a moins de 25 ans. La partie qui coiffe les garages sera à reprendre.
Au rez-de-chaussée, se succèdent une chaufferie, un atelier, un double garage, des écuries, un bûcher, une orangerie, des remises. Les combles aménageables sont surmontés de charpentes sous de belles hauteurs.
Au bout de cet ensemble, un logis est à réhabiliter, qui recevait autrefois la maison des gardiens.

La maison de gardien

Le logis jouxte à l’extérieur un jardinet privé, indépendant du reste du parc.


Le rez-de-chaussée
Il est constitué d’une grande pièce avec cheminée. Un escalier en colimaçon conduit à l’étage et distribue trois pièces.
Le premier étage
Les pièces sont spacieuses.

Le moulin seigneurial

Il est situé sur les bords du Loir, du côté sud du château. D’environ 100 m², Il est daté des 15e et 16e s. À restaurer, il bénéficie d’un droit d’eau. Son système de transmission en bois et son bief sont de remarquables témoignages des techniques d’antan. C’est le dernier barrage à aiguille du secteur toujours en activité. Il est géré par une association.

Le jardin à l'italienne et les extérieurs

La propriété est située dans une zone Natura 2000. Elle intègre un environnement sauvage, ponctué de prairies et d’espaces boisés, en sortie de village. Des douves, des fossés, un pont-levis et un verger avec une ancienne glacière complètent la partie médiévale du château. Au sud de l'ancien pont-levis coule le Loir qui contourne deux îles, dont l’une en partie submergée, un déversoir, et au plus près du moulin un barrage à aiguilles.
Entourés d'eau, le château et le parc ont conservé leur bief. Entièrement replanté au début du 19e s., le parc reprend les plans d'un jardin à la française avec une touche italienne. Sensible au monde de l’art, l’aïeule des actuels occupants, fut à l'origine au début du 20e s., de la création d'un jardin dans l'esprit italien. Elle fut elle-même peinte par Renoir. Le parc est planté d'une allée de cyprès importés de Florence. De somptueux arbres centenaires l'agrémentent, séquoias géants, cyprès chauves, cèdres pleureurs, pins parasol, chênes verts. Entouré d'une haie de buis bordée d'un fossé, il est classé MH. Trois prairies sont sous bail rural à usage d’élevage pour environ 5 ha.

Ce que nous en pensons

Dans les paysages verdoyants de l'Anjou, à l'abri de son parc arboré, un authentique château du 15e s., magnifié par le style Renaissance. Emblématique par son architecture, ses jardins et sa situation, l'ensemble paraît flotter au fil des eaux du Loir, dont le cours embrasse l'édifice. Logis et dépendances présentent un gros œuvre de belle facture, qui témoigne d'un entretien attentif et régulier. Les intérieurs ont quant à eux conservé le charme suranné d'une grande maison de famille. À quelques battement d'ailes de la capitale, le domaine est idéal pour vivre au grand air, ou recevoir d'inoubliables réceptions dans son jardin à l'italienne.

1 700 000 € Honoraires de négociation inclus
1 600 904 € Honoraires exclus
6.19% TTC à la charge de l'acquéreur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 887776

Surface cadastrale 11 ha 28 a 65 ca
Surface du bâtiment principal 780 m2
Nombre de chambres 12
Surface des dépendances 500 m2


Conseiller
Sarthe

Catherine Boivin +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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