Dans les Landes, sur 9 ha, la rencontre de deux siècles, une villa arcachonnaise
de la Belle Époque, une chapelle du 13e s. et leurs vastes dépendances
Saint-Gein, LANDES aquitaine 40190 FR

Situation

Dans le sud-ouest de la France, à 20 min de Mont-de-Marsan et à quelques kilomètres d'un bourg avec commerces et établissements scolaires, la propriété s'ancre dans un paysage de lande avec pour toile de fond la chaîne des Pyrénées et ses sommets enneigés. Ponctuées de bastides médiévales célèbres et d'autant de sites naturels remarquables, les Landes d'Armagnac alternent massifs forestiers et terres agricoles.
Implantées sur un axe de communication touristique notable qui place les stations de ski à moins d'1 h 30, l'océan à 1 h 15, la ville de Pau et son aéroport à moins de 60 km, la villa et ses dépendances jouissent d'un emplacement de choix. Le climat sous influence océanique est doux. La renommée de la gastronomie locale n'est plus à faire.

Description

En sortie de village, au sein d'un parc clos de murets clairsemé de quelques arbres dressés autour des constructions, plusieurs édifices et autres bâtiments composent la propriété, dont deux principaux : d'une part, au centre du parc, une demeure de la Belle Époque, entourée d'une esplanade autrefois gravillonnée, fait face à un haut portail d'entrée en fer forgé ; d'autre part, implantée à 50 m au sud de l'habitation principale, se trouve une chapelle du 13e s.
Deux îlots distincts de constructions se distinguent par ailleurs, constitués de nombreuses dépendances autrefois dédiées aux activités de la ferme. Le premier, au nord, tout en longueur et formé par un appartement, une orangerie, un chai, un pigeonnier et des garages, est desservi par une seconde entrée sur rue et son portail de service. Dans le prolongement, à une trentaine de mètres, le second ensemble, la "petite ferme", forme un double U. Enfin, deux autres modestes bâtiments sont implantés entre la bâtisse principale et ses annexes.
Le terrain de 9 ha, d'un seul tenant, est délimité au sud par une route communale formant un angle avec une avenue qui longe la propriété en direction du nord et traverse le village. Des prés et d'anciennes plantations d'arbres laissées sans entretien achèvent de verdir la vaste étendue.

La villa

Bâtie en 1910 conformément à l'architecture des chalets balnéaires en vogue à cette époque dans le quartier de "la Ville d'Hiver" d'Arcachon, la "Villa des Fleurs" est élevée de trois niveaux sur rez-de-chaussée surélevé et est coiffée d'une toiture de tuiles mécaniques à deux pans avec avant-toits et égouts retroussés. Elle affiche divers éléments caractéristiques du style notamment de hautes cheminées, de fins épis de faîtage et une loggia sur deux niveaux avec balcons de bois adossée à la façade principale. Édifiée selon un plan formé de deux corps de bâtis à l'équerre, la villa présente des façades scandées par de nombreuses baies droites ou cintrées dont les encadrements, qui alternent brique et pierre de taille, font écho aux chaînages d'angle. De délicates frises de briques rouges et blanches ornent les soubassements des baies et soulignent le haut du second étage.


Le rez-de-chaussée
Quelques marches séparent l'esplanade, autrefois gravillonnée et aujourd'hui enherbée, de la loggia qui abrite l'entrée principale de la demeure, au sol couvert de carreaux de ciment. Passé la double porte vitrée avec ferronnerie sur mesure aux initiales de la famille à l'origine de la construction, se découvre un décor cossu de la Belle Époque figé dans le temps. Un hall spacieux est éclairé par les doubles portes-fenêtres à petits carreaux du salon et les hautes baies de l'imposant demi-palier de l'escalier. Ce dernier, en bois et à double quart tournant, est longé par une garde-robe en bois avec ses balustres finement sculptés. La pièce de réception, élégante et raffinée, est agrémentée d'une cheminée au manteau de marbre surmonté d'un trumeau. Elle est baignée de lumière grâce à une paire de portes-fenêtres qui ouvrent sur la loggia. En enfilade, se tiennent une salle à manger elle aussi équipée d'une cheminée, ainsi qu'un confortable bureau avec entrée indépendante depuis la loggia. Les murs et plafonds de l'ensemble des pièces de vie sont richement décorés de moulures peintes qui imitent le bois. Les papiers peints d'époque laissent encore voir un décor distingué aux motifs Art nouveau. Les sols sont en parquet droit à fines lames.
La seconde partie de la maison, dédiée autrefois aux domestiques, est accessible à ce niveau depuis une porte dérobée en bout de hall. Elle dessert un escalier de service, une cuisine et son arrière-cuisine, une vaste salle à manger champêtre à l'image de sa large cheminée. Une porte au nord permet d'accéder directement au jardin côté dépendances. Le niveau s'achève par deux pièces en enfilade accessibles par une discrète porte de service à l'arrière de la bâtisse.

Le premier étage
Desservi par la double volée de larges marches en bois de l'escalier de maître, un couloir s'étire d'un bout à l'autre du niveau et distribue la loggia au sud ainsi que quatre chambres à coucher, toutes équipées d'une cheminée au manteau de marbre sculpté. Deux d'entre elles communiquent chacune avec une salle de bains et des toilettes privées dont les baignoires à pieds, les robinetteries et vasques en faïence d'époque, revenues à la mode aujourd'hui, sont presque au goût du jour. Au-dessus du bureau, une chambre s'ouvre sur la loggia. La dernière de ces quatre chambres, vaste et illuminée par deux baies, communique par une discrète porte avec les espaces réservés au personnel. Enfin, deux chambres de taille plus modeste, des toilettes, une garde-robe, ainsi qu'une petite chambre de bonne complètent le niveau. Des parquets massifs en chêne couvrent la totalité des sols de l'étage.

Les combles
D'une hauteur remarquable, autrefois réservés au personnel de maison, ils constituent un espace de vie habitable qui s'ajoute aux deux autres niveaux. Accessible par l'escalier de service, le niveau est éclairé par des baies et des lucarnes de toit. Deux salles communicantes de près de 90 m² à usage libre s'étendent au centre de la bâtisse. Quatre chambres sous plafond rampant présentent chacune une vue sur le parc par d'étroites et hautes baies. Deux greniers nichés sous les parties les plus basses des toitures ont été créés afin d'optimiser l'espace.

Le sous-sol
Le niveau semi-enterré de la bâtisse occupe une grande partie de la surface au sol. Disposant de plafonds d'une hauteur confortable, il abrite notamment des espaces techniques, dont l'ancienne chaudière aujourd'hui à remplacer, et d'autres surfaces de rangement. Une cave à vin y trouverait parfaitement sa place.

La chapelle

De plan allongé, l'ancienne chapelle de Notre-Dame, seconde église du village, est désaffectée depuis la Révolution. Bâti au 13e s. et utilisé comme chai par la suite, l'édifice est aujourd'hui menacé bien que sa toiture ait été remaniée depuis. Caractéristique du style ogival : elle présente de hautes voûtes très élancées qui prennent appui sur des demi-colonnes intégrées aux murs.
Elle comporte une seule nef. Séparé du reste du vaisseau par un arc triomphal, le sanctuaire, dont le fond est à pans coupés, est dominé par une voûte de briques enduites soutenue par sept branches d'ogives. Un ornement figuré décore la clef centrale. Les nervures en pierre aux moulures de forme prismatique sont d'une grande finesse. Le chœur est éclairé par trois fenêtres hautes et étroites. Celle du centre, plus large, est à lancettes géminées. Trois autres baies hautes assurent la lumière nécessaire à l'édifice. Enfin, un petit escalier mène à une ancienne tribune en bois de chêne scellée entre les deux murs.
Par ailleurs, une dépendance d'un seul niveau, édifiée en pierre, est adossée au flanc sud de la chapelle.

La "petite ferme"

La partie principale des bâtiments de ferme, dédiés autrefois au fonctionnement de l'exploitation agricole dans la propriété, est constituée d'un corps central flanqué de deux ailes en retour d'équerre qui forment deux U. Ainsi, les différentes pièces s'articulent autour de petites cours, dont l'une est protégée d'auvents adossés sur les façades qui constituent son pourtour. Ces espaces renferment un logement autrefois destiné aux ouvriers agricoles et élevé de deux niveaux, une grange surmontée d'un séchoir à tabac sous toiture, ainsi que des volières, un poulailler et d'autres étables. Un bâtiment indépendant ouvert sur une face complète l'ensemble. Les nombreuses baies, cintrées et alignées, sont soulignées par des encadrements de briques qui rappellent celles des chaînages d'angle de la villa. Bien que le temps ait déposé son empreinte sur ces constructions et que des travaux soient aujourd'hui nécessaires, notamment au niveau des toitures, elles semblent relativement saines d'un point de vue structurel.

Les dépendances : appartement, orangerie, garage, chai

De forme générale barlongue, elles se composent de plusieurs corps de bâtiments accolés les uns aux autres. Élevées sur un ou deux niveaux sous toiture à deux ou à quatre pans, les différentes dépendances sont d'apparence hétéroclite. Cependant, un enduit blanc, des encadrements en briques et la peinture bordeaux des contrevents et des portails en bois tendent à harmoniser l'ensemble. L'aile indépendante que forment ces bâtiments s'étend du portail d'entrée secondaire de la propriété au nord jusqu'au jardin qui la sépare de la petite ferme au sud. Une allée gravillonnée longe et dessert les différentes entrées de l'ensemble, qui comprend un chai à la charpente remarquable, un porche surmonté d'un pigeonnier, un appartement de gardien, des garages, ainsi qu'une serre orangerie dont les baies cintrées ouvrent sur le jardin.

Ce que nous en pensons

Le contraste entre les époques si éloignées où s'inscrivent les deux édifices majeurs de la propriété est saisissant. Entre la chapelle gothique du 13e s. et la maison bourgeoise du début du 20e s., toutes deux quasiment restées dans leur état originel, le panel architectural, également constitué de nombreuses dépendances, est vaste et varié. Pour qui connait un tant soit peu le domaine, la propriété devient comme un terrain de jeu sur lequel sept siècles d'histoire se trouvent illustrés par des constructions diverses au voisinage aussi heureux qu'étonnant.
Les multiples facettes du domaine, à la hauteur des projets les plus ambitieux, n'attendent donc qu'un dessein renouvelé et des travaux de réhabilitation pour être mises en valeur, bénéficiant d'ores et déjà de richesses architecturales indéniables et d'une implantation favorable à diverses activités professionnelles.

Vente en exclusivité

585 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 327328

Surface cadastrale 9 ha 1 a 93 ca
Surface du bâtiment principal 550 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 800 m2
dont aménagées 80 m2



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Lomagne & Ténarèze Est

Gaëtan de Laugardière +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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