Sur les bords de Loire, dans un parc de 2 ha clos de murs,
une remarquable folie nantaise restaurée, avec ses dépendances
Nantes, LOIRE-ATLANTIQUE pays-de-loire 44000 FR

Situation

La demeure est située dans une commune dynamique, à quelques kilomètres de Nantes, de sa gare TGV et de son aéroport, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Desservie par le réseau de transports en commun de l’agglomération, la commune compte tous les commerces et services nécessaires au quotidien.
Les premières plages de la côte Atlantique sont à 80 km. Paris est à 380 km.

Description

Dans le bourg, un mur de clôture longe une rue qui menait autrefois à un petit port érigé sur une boire de la Loire. Une haute grille en ferronnerie ajourée laisse apparaître une grande cour d’honneur et son tapis de pelouse circulaire en son centre. D’un côté, apparaît une partie boisée avec, au bout d’une allée, une chapelle. De l’autre, les anciens communs forment une cour intérieure rectangulaire, avec un second accès depuis la rue. Ces dépendances, situées au pied du château, sont couvertes comme ce dernier de toitures en ardoise, et élevées de deux niveaux, alors que la demeure en compte trois, avec des façades en pierre, enduite ou apparente, percées de baies droites, en plein cintre ou à arc surbaissé.
Le logis, avec son élégante façade néo-classique, est placé au fond de la cour d'honneur. Il fut édifié en 1773 par le grand architecte et urbaniste du 18e s. Jean-Baptiste Ceineray, qui donna à Nantes ses perspectives et ses édifices parmi les plus remarquables. Architecte-voyer de la ville de 1757 à 1780, il marqua la Cité des ducs de Bretagne d’une empreinte néo-classique et s’illustra en construisant certains des plus importants hôtels particuliers, châteaux et folies de la région, inspirant et formant notamment Mathurin Crucy, qui perpétua son œuvre jusqu’au début du 19e s.
Un parc d’un peu plus de 1 ha s'étend à l'arrière. Il compte notamment un jardin à la française et une piscine, à l’abri de grands cèdres centenaires. Tout au fond, close par un mur de pierres qu'encadrent deux pavillons, la propriété se prolonge en contrebas par un champ le long d’un chemin communal en bordure de Loire.

Le château

De forme rectangulaire, le logis est composé d'un plan massé de sept travées, élevé de trois niveaux dont un sous combles. Sur les deux façades, la travée centrale, en léger ressaut, est surmontée d'un fronton triangulaire percé d'un oculus de forme ovale. Côté parc, donnant sur la Loire, elle est entièrement parementée de tuffeau alors qu’elle est seulement enduite côté cour. De chaque côté, les baies centrales en plein cintre ouvrent sur un perron d’entrée. Une large terrasse prolonge la façade face au parc. Le soubassement et les perrons sont en granit. Les chaînes d'angle et des travées centrales sont en bossage de tuffeau. Les niveaux sont soulignés par une corniche ou un bandeau horizontal en tuffeau, au même titre que les encadrements de baies. La toiture à quatre pans, en ardoise, est percée de lucarnes en anse de panier surmontées de frontons, dans l’alignement et de même largueur que les baies, exceptées les lucarnes aux extrémités, plus petites et qui donnent son équilibre à l’ensemble. Plusieurs souches de cheminées, en pierre et en brique, animent le toit.
D'une surface totale d’environ 410 m², l’édifice est simple en profondeur au rez-de-chaussée ainsi qu’à l’étage sous combles, simple avec couloir à l’étage noble.


Le rez-de-chaussée
L'accès se fait depuis la baie centrale, après une volée de marches du perron. Un large salon d’entrée, avec une cheminée à coquille en marbre noir surmontée d’un double trumeau, dessert d’un côté un petit vestibule avec des toilettes puis un deuxième salon. De l’autre, il ouvre sur un second vestibule avec départ d’escalier, bordé d'une rampe en ferronnerie à volutes, puis une cuisine - salle à manger. Une porte-fenêtre fait face à celle de l’entrée et ouvre sur la terrasse côté parc. Toutes les fenêtres et portes-fenêtres sont à double vitrage, avec volets intérieurs en bois. Une enfilade de doubles portes traverse tout l’édifice dans sa longueur côté cour.
Les sols du salon d'entrée et des vestibules sont en marbre blanc à grands cabochons. Le second salon présente un parquet en chêne à bâtons rompus, une cheminée à coquille en marbre blanc surmontée d’un trumeau et deux portes-fenêtres ouvrant sur la terrasse et le parc. Recouverte au sol de grès cérame et coiffée d’un plafond à la française, la cuisine est équipée d’un ilot central haut dans la partie salle à manger. Là, deux doubles portes ouvrent sur la terrasse côté parc et une petite porte de service donne sur le pignon.
Le chauffage se fait par le sol ; des cimaises et moulures en bois ornent tous les murs.

Le premier étage
L’escalier mène à un palier suivi d’une enfilade de dégagements qui traversent tout l’édifice dans sa longueur côté cour d’honneur. La chambre de maître occupe la travée centrale côté parc et se prolonge par une garde-robe, une salle de bains avec baignoire et douche ainsi que des toilettes séparées. La chambre avec parquet en chêne à l’anglaise est équipée d'une cheminée en marbre blanc de Carrare dotée d’un insert au gaz et surmontée d’un trumeau. Un autre dégagement à la suite du palier dessert deux chambres à coucher côté parc, qui se partagent une salle de bains. Elles présentent chacune un parquet en chêne à l’anglaise et une cheminée à insert au gaz, l’une en bois, l’autre en marbre noir, surmontées d’un trumeau. Une extrémité du couloir a été aménagée en toilettes, l'autre en buanderie. Enfin, sur la travée centrale côté cour d’honneur, un dégagement abrite un second escalier qui mène à l’étage sous combles. Le chauffage est diffusé par le sol, les fenêtres sont à double vitrage avec fermeture par espagnolette et volets intérieurs en bois.

Le deuxième étage
L’escalier en bois conduit à une pièce aménagée pour la détente, située sous le fronton triangulaire et éclairée par l’oculus. Elle distribue de chaque côté une chambre, doublée de sa salle de bains, ses toilettes et sa garde-robe. Dans tout l'étage, le sol est couvert d'un parquet chauffant en chêne posé à l’anglaise. Les deux chambres sont surplombées d'une charpente apparente et équipées d’une cheminée en pierre à insert au gaz, surmontée d’un trumeau. Des volets intérieurs en bois occultent les fenêtres à double vitrage.

Les dépendances

Situées au pied du château, elles sont composées d’un ensemble de bâtiments articulés autour d’une cour rectangulaire qui ouvre sur la rue. Une grille en ferronnerie encadrée par deux piliers en tuffeau surmontés d’un ornement marque l'entrée du domaine. Les dépendances sont élevées de deux niveaux dont un sous combles, où certaines pièces sont éclairées par des baies en demi-lune, et coiffées d’une toiture à deux pans en ardoise. Elles ont été édifiées en moellon de schiste, avec des chaînes d’angle et modénatures en brique.


L'orangerie
Accessible directement depuis le parc au pied du château, elle ouvre sur la cour rectangulaire par quatre doubles portes vitrées en plein cintre. Aménagée en vaste pièce de réception de plus de 100 m², elle est surplombée d'un plafond voûté et ornée d’une cheminée en pierre surmontée d’un trumeau. De plain-pied, l'ensemble compte aussi un vestiaire, des toilettes ainsi qu’une cuisine équipée et une arrière-cuisine. La grande salle peut accueillir jusqu’à cent personnes en configuration cocktail. Un salon en mezzanine a été aménagé au-dessus de la pièce principale, protégé par une balustrade en bois. À l’étage également, dans une autre partie du bâtiment, trois chambres offrent des espaces de couchage complémentaires à ceux du château.

Le local du personnel
Dans la cour rectangulaire, entre deux passages cochers, une pièce de vie indépendante occupe le rez-de-chaussée du corps central. Un espace cuisine y a été aménagé. Ouverte des quatre côtés, la pièce peut faire office de poste de gardiennage.

L'atelier
Il ferme la cour côté rue. La petite pièce est recouverte au sol de carreaux en terre cuite et abrite une grande cheminée. Elle servait autrefois de laverie et peut aujourd'hui faire office d'atelier. Deux grandes cuves en terre cuite d'époque y ont été restaurées. D'autres pièces dans les communs, restées quant à elles en l'état, pourront encore être exploitées comme réserves ou ateliers.

Les ecuries
Deux grands garages fermés par des portes en bois à deux battants donnent sur la cour. Par ailleurs, un passage cocher traverse le corps de dépendances et mène à une ancienne grange, en retrait de la cour d’honneur du château. Quatre portes en bois à bascule ouvrent sur un grand espace intérieur qui sert au stationnement de véhicules ou au stockage de matériel.

Le colombier
Dans une petite tour de forme carrée, il est édifié en moellon de schiste avec chaînes d’angle et modénature en brique. Il est coiffé d’une toiture d’ardoises à quatre pans. La fuie et les boulins qui abritent pigeons et colombes sont en hauteur. L’ensemble a été restauré.

La chapelle

De forme carrée, elle est édifiée en tuffeau sur un soubassement en granit et coiffée d’une toiture à quatre pans en ardoise. La petite porte vitrée est encadrée de deux pilastres surmontés d’un chapiteau ionique. Une petite corniche à denticules court tout le long de la toiture sur les quatre côtés de l’édifice. À l’intérieur, où le sol est couvert de carreaux en terre cuite, un autel en bois soutient une vierge et quelques chandeliers. Des icônes et quelques peintures figurent des scènes bibliques et ornent les murs peints en bleu clair. Un Christ en croix veille sur les lieux.

Les pavillons

Au nombre de deux, ils sont disposés symétriquement, à l’extrémité de l’allée centrale, et reliés par le muret qui clôture le parc. De plan carré, chaque pavillon est édifié en moellon de schiste enduit au sable de Loire et coiffé d’une toiture à quatre pans en ardoise. Les deux petits bâtiments ne comptent qu’une pièce chacun, ouverte sur deux côtés par une porte et une fenêtre qui donne sur le pré en contrebas. Les sols sont recouverts de carreaux en terre cuite.

Le parc et la piscine


Le parc
Il s'étend derrière le château sur près de 1,5 ha, essentiellement à découvert avec ses grands parterres de pelouse. Une allée de sable dans l’axe de la travée centrale du logis forme une ligne de fuite jusqu’au muret du fond et jusqu'aux deux pavillons qui clôturent le jardin régulier. De chaque côté, de grands arbres étoffent le domaine, dont quelques cèdres centenaires.
Sur un côté, un jardin à la française a été savamment dessiné. Quatre carrés de fleurs encadrés par une broderie de buis dissimulent en leur centre un angelot et son instrument de musique. Une jeune roseraie se développe autour de treillages qui composent une pergola vers la piscine. À l’arrière, des chênes verts récemment plantés projetteront bientôt leur ombre sur les allées de sable du jardin régulier.
Plus proche du château, bordé par un mur de clôture qui longe la rue, un petit bois occupe un peu plus de 5000 m² de terrain et constitue un rideau végétal qui abrite la propriété des maisons voisines.

La piscine
D’une surface de 60 m² environ – 5 x 12 m –, elle a été aménagée en 2021. Son revêtement en PVC couleur ardoise ne dépareille pas avec la margelle en pierre de Richemont que jouxte une petite terrasse en bois exotique. Le bassin est alimenté par un forage avec filtre à fer qui puise l’eau dans la propriété. Autonettoyant, il est équipé d’un rideau chauffant couplé avec une pompe à chaleur.

Le petit pré

Étendu à l'extrémité du parc, il isole la propriété de l'ancien chemin de halage qui longe la Loire. Situé en contrebas, il est accessible depuis un escalier creusé dans un mur de soutènement. D'une superficie de près de 4 500 m², il peut abriter ponctuellement des chevaux.

Ce que nous en pensons

Sur les bords de Loire, une authentique folie nantaise, signée par l’un des plus illustres architectes-voyers du 18e s. Une restauration récente, opérée avec soin par les meilleurs artisans de la région, lui a rendu tout son lustre et son éclat, ainsi qu'un niveau de confort et de finition remarquables. L'ensemble compose un lieu de vie et de réception élégant et singulier, complété de nombreuses dépendances aménagées ainsi que d'un parc fleuri et arboré, propice au repos et au farniente. Le domaine pourrait recevoir le siège d’une société ou un projet d'hôtellerie, aux portes de Nantes et à quelques encablures de la capitale.

3 395 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 936990

Surface cadastrale 2 ha 17 a 22 ca
Surface du bâtiment principal 410 m2
Nombre de chambres 5
Surface des dépendances 400 m2

Nombre de lots 1

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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D'Ancenis à Nantes

Bruno Tavernier +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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