À 1 h 30 de Lille, dans le centre historique de Péronne,
un hôtel particulier d'environ 460 m²
Péronne, SOMME picardie 80200 FR

Situation

À l’origine, Péronne était une île. Dans le nord de la France, entourée de marais, située au confluent de la Somme et de la Cologne, la commune est traversée d’étangs naturels. Ville frontière disputée au fil des siècles, elle subit les invasions des Romains, des Huns, des Francs, des Normands et des Espagnols. Ville royale, elle eut le privilège de recevoir de nombreux monarques français et fut marquée par les plus grands conflits européens. Durant la Première Guerre mondiale, la cité fut de nouveau le théâtre de combats décisifs et en grande partie détruite en 1918. Ville de mémoire, Péronne, avec son Historial de la Grande Guerre, un musée inauguré en 1992 et parfaitement intégré aux ruines du château de Péronne du 13e s., présente un riche patrimoine historique et de reconstruction lié à la bataille de la Somme.
Dans le centre-ville, à deux pas du château fort et de la place du Commandant-Louis-Daudré, ancêtre de la famille des actuels occupants, la propriété bénéficie de la proximité des services publics et des commerces de bouche. Tous les déplacements peuvent se faire à pied ou à vélo. Péronne présente un grand nombre d’écoles publiques et privées, ainsi qu’une vie associative foisonnante liée à la culture et au sport.
En voiture, par l'A1, Lille est à 1 h 30 et Paris à 2 h. La gare TGV Haute-Picardie, située à 15 min en voiture, permet de rallier Lille en 35 min. Pour une virée à la mer dans la baie de Somme, Le Crotoy se rejoint en 1 h 30.

Description

La propriété se situe au cœur du quartier historique du mont des Cygnes, qui était celui des congrégations religieuses, sur un terrain clos d'environ 1 750 m², en hauteur derrière les remparts de la ville.
Les seigneurs au Moyen Âge venaient y tirer des cygnes, encore largement présents au cœur de ces écrins de verdure que sont les Hardines, petites exploitations maraîchères qui ont pendant longtemps nourri les habitants. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, l'hôtel particulier fut reconstruit en 1920 par l’arrière-grand-père d’une famille illustre qui habite à Péronne depuis 500 ans.
Dans un carrefour de ce quartier historique, un portail de métal peint en blanc, surmonté de volutes florales, s’ouvre sur une vaste cour marquée, à gauche, par des dépendances composées d'un atelier, d'une buanderie et d'un garage, et, à droite, par la demeure principale. Depuis l'extérieur, la construction se fond dans l'architecture de brique environnante avec toit d'ardoises. Le bâtiment, organisé en U autour d'une petite cour pavée, est orienté vers le nord-ouest côté rue, vers le sud-est côté jardin.
C'est seulement depuis l'arrière que se déploie la singularité de la propriété. S'y étend un jardin, avec sa pelouse centrale, qui dévoile un panorama constitué de bocages et de marais à perte de vue. De ce côté, la façade du corps de logis central, flanquée d'une avancée sur sa droite avec balcon à la manière des grandes maisons aristocratiques du 18e s., donne une impression immédiate de classicisme. L'effet de symétrie est encore accentué par l’utilisation, pour les chainages d'angle et les encadrements de baies, de parements en pierre de taille de couleur ivoire sur fond de murs en brique rouge, ainsi que par la présence de grandes fenêtres à la française et de lucarnes jacobines à fronton cintré qui couronnent, dans la toiture mansardée, l'organisation symétrique des dix baies de l'édifice.

L'hôtel particulier

Sur trois niveaux, le corps central est précédé d'un vaste perron composé d'une terrasse arrondie en léger surplomb, qui se termine par un escalier en pierre menant à la pelouse. L'avancée sur la droite présente des baies plus larges, ainsi que, au premier étage, un balcon au garde-corps avec balustres en poire, le tout soutenu de consoles sculptées. Une terrasse protégée par une rampe en fer forgé, avec pour trame de fond une baie surmontée d'un fronton à l'antique, se trouve au troisième niveau.


Le rez-de-chaussée
L’entrée se fait sur le côté est de la bâtisse, par une double porte vitrée agrémentée d’une grille en fer forgé ouvragée. Elle permet d’accéder à un vestibule au sol couvert de carreaux de ciment bicolores typiques des années 1930. La pièce distribue un grand salon avec, en enfilade, une salle à manger. S'y trouve également le départ d'un escalier en bois à trois quarts tournant et aux fins balustres sculptés, qui dessert les étages. Via le hall, un accès direct permet de rejoindre une salle de bains, ainsi qu'une chambre à coucher. Enfin, un dégagement conduit à une vaste et lumineuse cuisine équipée et carrelée, qui mène à la cour principale.
Le grand salon est une pièce de prestige d’environ 80 m², baignée de lumière, avec une grande hauteur sous plafond. La décoration, entre lambris de soubassement, boiseries et huisseries, présente une teinte beige clair. Les plafonds ont préservé leurs voussures et corniches. L'avancée côté jardin apporte au grand salon une grande luminosité naturelle et permet la contemplation du jardin.
Ici, l’ambiance 1930 se mêle de notes plus anciennes : le parquet droit sur toute la longueur est encadré de part et d'autre par deux cheminées. L'une est de marbre blanc veiné de noir de style Louis XVI, surmontée d’un miroir et d’un trumeau en bois, tandis que l’autre est de style Napoléon III, avec son manteau en bois sculpté. Une pièce surprenante, donc, pour cette époque de construction.
Dans le prolongement de la salle à manger, une chambre avec vue sur le jardin est agrémentée d’une cheminée de style Empire en marbre noir décoré de motifs dorés et de statuettes de sphinx, avec piédroits aux pattes de lion et miroir au mercure en sautoir. Elle jouxte une grande salle de bains lumineuse qui communique également avec une pièce à destination professionnelle donnant sur une petite cour via une véranda aux sol, murs et plafond de couleurs chaudes.

Le premier étage
Un vaste palier dessert cinq chambres à coucher, dont une plus imposante, avec une large baie vitrée qui donne sur un grand balcon en pierre surplombant le jardin. Son sol est un parquet à lames droites et des lambris de soubassement cachent le bas des murs. Deux salles de bains et des toilettes séparées complètent l'étage. Chaque pièce à coucher présente une cheminée en marbre et des parquets droits couvrent l'ensemble des sols. Certaines chambres regardent les étangs de la Somme, d'autres la petite cour intérieure.

Le deuxième étage
Reprenant les codes du niveau précédent, il s'organise autour d'un palier central qui distribue quatre chambres à coucher, ainsi qu'une salle de bains avec toilettes. Une chambre de grande dimension, réplique de celle du premier étage, présente grâce à sa terrasse une vue imprenable sur les étangs. Une porte au bout d'un couloir desservi par le palier ouvre sur les combles en deux parties, séparées par un épais mur de refend.

Les caves
Accessibles depuis l’entrée, composées de plusieurs pièces saines pavées de briques, elles constituent un lieu de stockage supplémentaire. S’y trouvent une chaufferie ainsi qu'un espace propre à abriter une collection de grands vins.

Les dépendances

Reprenant les mêmes codes architecturaux que la demeure, en brique rouge et en ardoise foncée, les dépendances forment, avec cette dernière, un tout harmonisé.
À l’entrée de la cour principale, une petite maison abrite l’ancienne buanderie et un atelier pour stocker les outils de jardin. Son grenier aménageable est accessible par un escalier.
Puis viennent les anciennes écuries, un long bâtiment avec sa porte cochère à deux battants, qui sert de garage et permet d’y abriter deux voitures.

Le jardin

Situé à l'arrière de la propriété, il est ceint au nord par l'hôtel particulier, à l'est par les dépendances, au sud par le vide des remparts sur lesquels il s'appuie, et à l'ouest par un mur de briques. Le centre du jardin est un parterre de pelouse en légère pente, longé par une allée pavée et entouré d'arbres et d'arbustes variés, organisés en massifs et mêlant des rosiers et des buis à des plantes plus exotiques telles que de petits palmiers.

Ce que nous en pensons

Un hôtel particulier entre hiératisme et élégance à l'extérieur, entre finesse et luminosité à l'intérieur. Le demeure, reconstruite à la suite de la Grande Guerre, est à l'image de l'histoire de la ville : rebâtie avec des fragments d'autrefois, elle est un subtil mélange entre styles anciens et nouveaux des années 1930. Aujourd'hui, elle frappe par son caractère, mais aussi par son confort, sa lumière et sa vue imprenable à l'appui des murailles.
Entre le parc du Cam, petit coin de verdure dans le cœur de Péronne, et les berges du musée où Gilles Clément a conçu le « jardin du 6ème continent », une histoire familiale s’est écrite pendant des générations. Il appartient désormais aux futurs occupants d'y inscrire la leur.

Vente en exclusivité

430 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 272650

Surface cadastrale 1724 m2
Surface du bâtiment principal 458 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 100 m2

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Environs de Lille

Véronique Iaciu +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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