À Lectoure, un hôtel particulier et sa dépendance,
un immeuble avec appartement et local commercial, autour de jardins et patios
Lectoure, GERS midi-pyrenees 32700 FR

Situation

Dans le sud-ouest de la France, sur les terres gersoises de la Lomagne, si bien nommée la « Petite Toscane » française, la cité historique et ville thermale de Lectoure et ses 3 700 habitants sont juchés sur un promontoire. Avec son indéniable renommée fondée sur les innombrables édifices historiques, les commerces de qualité dont un grand nombre d'antiquaires et sa situation géographique, il s'agit d'une ville d'art et d'histoire, résolument ouverte sur le monde telle qu'en témoigne l'importance de la communauté anglophone qui y réside. Halte du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville bénéficie d'un climat doux, d'une gastronomie riche et de multiples manifestations culturelles. Agen et sa gare TGV se situent à 35 km. Paris se rejoint en à peine plus de 3 h de train. Une centaine de kilomètres séparent la commune de Toulouse et de son aéroport international, 160 km de Bordeaux.

Description

La configuration des lieux est typique des édifices de la ville, imbriqués les uns dans les autres et dressés autour de cours et jardins intérieurs.
L'ensemble de la propriété se déploie de la rue principale au nord pour la partie commerciale et l'appartement indépendant, tous deux loués à ce jour, à une rue parallèle secondaire côté sud depuis laquelle le garage est accessible. La propriété se compose de trois bâtiments distincts alignés entre deux rues parallèles et séparés par des extérieurs aménagés en patio, terrasses et jardin.
Orienté sur la rue principale, le premier immeuble s'élève sur trois niveaux sous combles non aménagés. Son hall d'entrée est partagé entre les deux habitations, un local commercial en rez-de-rue de 60 m² environ avec vitrine, ainsi qu'un appartement de trois pièces principales de 140 m² environ. Ce dernier occupe le premier et deuxième étage de l'édifice.
L'immeuble au second plan se compose d'un corps de bâtiment du 18e s. bâti en pierre de taille, élevé d'un niveau sur entre-sol orienté sur une cour partiellement couverte au nord et flanqué d'une tour médiévale mitoyenne de quatre niveaux sous combles. L'édifice est bordé d'une terrasse en bois au sud et d'un jardin clos qui s'étend à l'est et au sud. Côté ruelle, au sud, un bâtiment en pierre est indépendant et mitoyen à deux autres propriétés. Il est composé d'un vaste garage en rez-de-chaussée et d'un espace à aménager sous plafond rampant à l'étage. Ce niveau d'un seul tenant est accessible depuis le jardin de la propriété par une terrasse en bois.

L'hôtel particulier

Le bâtiment intérieur, adossé à la tour, est construit en pierre de taille blonde selon un appareil réglé. Mitoyen d'un côté suite à une ancienne division de l'édifice, la façade présente au regard les caractéristiques des hôtels particuliers du 18e s. Élevé d'un niveau sur entresol et sous combles, le bâtiment est coiffé d'une couverture en tuiles canal soulignée par une corniche en pierre. La noblesse des encadrements des deux hautes baies en saillie surmontées d'un arc est renforcée par des linteaux légèrement cintrés. Dans le patio, un auvent préserve l'accès au logis principal de la pluie. La tour médiévale s'élève sur trois niveaux sur caves et sous combles aménagés. Construites dans un appareil plein-sur-joint en profondeur de moellons équarris, les façades sont rythmées par les corbeaux et trous de clefs.


Le rez-de-chaussée
Passé la porte vitrée, un long couloir dessert les pièces principales et court jusqu'au hall d'entrée où se trouve un grand escalier en pierre à quart tournant avec sa rampe en fer forgé. Un salon au décor raffiné et au parquet massif à lames droites se découvre dès l'entrée derrière des doubles portes de bois moulurées. Une cheminée adossée, au manteau de bois finement sculpté surmonté d'une hotte droite, décorée de moulures, agrémente la pièce. Il règne dans le second salon-bibliothèque une ambiance plus intimiste grâce à ses deux hautes et étroites baies ouvertes sur la végétation et à la cheminée au manteau de pierre. De l'autre côté du hall, une confortable salle à manger communique par une baie cintrée avec une terrasse en bois préservée de tout vis-à-vis. Seul le campanile au toit en croupe se distingue à travers les feuillages. La voûte, les murs et la cheminée en pierre, les corbeaux et poutres massives caractérisent la longue cuisine attenante.
Le premier étage
Dans la tour, un escalier en bois à double quart tournant s'inscrit le long des murs de pans de bois. Les larges marches aux bords patinés mènent à un lumineux palier qui dessert, de part et d'autre d'une garde-robe, deux chambres à coucher, chacune complétée de sanitaires privés. La première, au sud, présente une vue qui s'étend jusqu'aux Pyrénées. Une large niche à la voûte en arc brisé, un papier peint aux motifs damas et une cheminé au manteau droit de marbre gris mêlent subtilement caractère authentique et décors du 18e s. De chaque côté du lit, une salle de douche et un cabinet de toilette récemment créés sont dissimulés derrière de petites portes. La seconde chambre est éclairée par deux hautes portes à vantail vitré qui rappellent le style du 18e s. de la cheminée en marbre, des hautes plinthes et des moulures. Attenante, une salle de bains contemporaine est équipée d'une baignoire en îlot, d'une douche à l'italienne et de toilettes. Des combles sont accessibles depuis une petite porte dérobée. Sur le palier, une garde-robe et un accès aux combles du bâti principal assurent des espaces de rangements fonctionnels.
Niveau inférieur 1
Dans l'ancienne salle des gardes, un étage a été créé à mi-hauteur afin de recevoir deux chambres à coucher supplémentaires et un bureau. Vestiges remarquables de l'architecture de l'époque, le haut de deux voûtes en arc brisé surbaissé habille le mur du fond. Accessible depuis un petit escalier droit en bois depuis le hall, le niveau s'ouvre sur un jardin aménagé et paysagé de nombreuses essences qui assurent l'ombre nécessaire aux beaux jours. Depuis la bibliothèque aménagée sur mesure aux allures de cabinet de curiosité, une chambre se distingue par son décor classique et raffiné. Les murs sont habillés de boiseries et le manteau de la cheminée est assorti. Le sol est recouvert d'un parquet clair massif. Une garde-robe et une salle d'eau achèvent le confort de cet espace de nuit. La quatrième chambre à coucher, de taille plus modeste et à la fraîcheur des cottages anglais, est complétée d'une salle de bains et de toilettes.

L'immeuble sur rue

Il comprend un local commercial et un appartement, tous deux loués à ce jour. Bâtie dans un appareil réglé en pierre de taille recouvert ultérieurement par un enduit, la façade de l'immeuble sur rue se veut assez discrète. Seule la lourde porte cintrée en bois fermée par un digicode se distingue, entourée par ses pilastres sculptés portant une double corniche. Les encadrements en pierre des baies et leur alignement, ajoutés aux nombreuses travées en surplomb qui rythment la façade, se font l'écho de l'architecture classique caractéristique des édifices du 18e s.


Le rez-de-chaussée
Le hall d'entrée distribue l'accès à l'hôtel particulier, ainsi qu'à l'escalier magistral en pierre avec sa rampe aux volutes en fer forgé qui mène à l'appartement de trois pièces. Le sol est dallé en pierre et terre cuite alternées. Au fond du vestibule, une grille protège le passage vers le patio de l'hôtel particulier. Indépendant, un local commercial est éclairé d'une vitrine sur toute sa largeur.
Le premier étage
Un appartement occupe le premier et le second étage de l'immeuble. Avec sa double entrée desservie à chaque niveau par l'escalier, il se compose d'une entrée, d'un salon avec parquet, cheminée et moulures, dont les baies donnent sur la rue, et d'une cuisine aménagée, accessible par un escalier droit en bois. Deux chambres à coucher, une salle de bains, des toilettes, ainsi qu'un bureau achèvent le niveau. L'ensemble est en bon état. Une trappe située dans le couloir de l'étage permet d'accéder aux combles non aménagés. Le logement est actuellement loué en location vide à l'année avec la possibilité de résilier le bail d'ici à quelques mois.

La dépendance

Édifié en pierre, le bâtiment s'élève sur deux niveaux. Ayant autrefois fait l'objet d'une division, il présente un mur mitoyen avec la propriété voisine, elle aussi vouée à un usage similaire de dépendance. En rez-de-rue, le garage de plan quadrilatère est desservi par une double porte de bois cintrée qui permet le passage des véhicules. Monté sur une dalle béton, sous une hauteur de plafond de plus de 4 m, il communique avec la partie basse du jardin par quelques marches. À l'étage, accessible depuis le jardin du niveau supérieur ou par une terrasse de bois protégée d'un auvent, un espace sous toiture à la charpente authentique reste à aménager. Avec son espace cuisine, le niveau pourrait aisément se transformer en loft d'amis ou d'artiste.

Ce que nous en pensons

Derrière une façade sur rue à la fois typique et commune, se cache un fascinant ensemble hétéroclite aux nombreuses facettes. Harmonieuse dans son architecture et plurielle par les nombreuses destinations de ses bâtiments, une propriété qui présente une atmosphère unique, protectrice et enveloppante. Ici, le caractère et le raffinement des décors se rencontrent, se conjuguent et forgent un cadre de vie des plus appréciables.
Propriété atypique par excellence, elle est par ailleurs parfaitement fonctionnelle et permet de s'y projeter de multiples façons. L'appartement et le local commercial représentent à eux seuls une opportunité de rendement ou d'usage non négligeable.

1 295 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 634291

Surface cadastrale 670 m2
Nombre de chambres 6



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Lomagne & Ténarèze Est

Gaëtan de Laugardière +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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