Dans un village médiéval percheron
un colombier du XVIe siècle, sa maison, et un petit port pour canoter sur la rivière
Dangeau, EURE-ET-LOIR centre-val-de-loire 28160 FR

Situation

A une heure et demie de Paris en voiture comme en train, une demi-heure de Chartres et 40 minutes de Nogent Le Rotrou, à 10 minutes n en voiture de tous les commerces et de la gare vers Paris Austerlitz.
Ce village, une ancienne seigneurie du Perche Gouet, a conservé ses attraits médiévaux. Au bas de l’église du 11e siècle classée MH et du colombier, l’Ozanne, affluent du Loir, s'écoule immuable sous des ponts séculaires. Quelques commerces favorisent dans ce village près de Bonneval, les conversations et les rencontres là où tant de générations ont vécu . Face à l’église romane, sur la place aux vieux pavés arrondis, au fond d’une ruelle improbable cachée entre deux antiques logis, le portail s’ouvre sur un jardin au fond duquel apparaît la propriété avec sa tour ronde.

Description

La maison elle-même date probablement de la deuxième moitié du 19e siècle. Elle a été construite à l’avant du pigeonnier circulaire daté de 1555 qu’elle inclut dans son plan intérieur. C’est un bâtiment en brique et pierre recouverte d’enduit, à deux niveaux. L’étage présente 3 lucarnes jacobines à frontons triangulaires dont deux ont été ajoutés récemment. Cette construction est prolongée en retour d’équerre par la partie utilisée en dépendances, selon les mêmes principes de construction. Les portes de granges et portes fermières ont été repeintes. De ce côté, des lucarnes meunière apportent la lumière du jour. Le toit est à deux pentes en tuiles brunes.
Deux portes d’entrée à imposte et deux fenêtres à la française, bordées de briques sont disposées de manière assez libre par rapport au positionnement des lucarnes.
En façade un cartouche circulaire rapporté et plus ancien que la maison, présente sur une pierre calcaire le monogramme de Diane de Poitiers formé de 3 croissants de lune entrelacés. Nous sommes alors en pleine Renaissance française: le pigeonnier est daté de 1555, la gloire de Diane de Poitiers rayonne alors depuis Anet à 80 kms, où elle s’est retirée.
Le colombier est situé à l’arrière sur le terre-plein qui surplombe largement de plusieurs mètres la rivière de l’Ozanne. Une terrasse aménagée et fleurie court en largeur le long de la maison qui suit la tour jusqu’au mur séparant cette propriété de la voisine au pied duquel les marches permettent de descendre jusqu’au niveau de l’eau et de la barque attachée.

La maison et le colombier

L’entrée dans la maison se fait après avoir traversé le jardin par une allée de graviers. Un emmarchement de 3 degrés et une porte vitrée mènent à une entrée d'une dizaine de m2 puis à une double porte qui permet d’accéder au couloir transversal qui distribue de part et d’autre de l’escalier les pièces de réception et des pièces dévolues à l’intimité.
A gauche donc, une salle à manger de 25 m2 pourvue de deux hautes fenêtres et d’un pavement provenant d’un château proche de Blois. Dans la même pièce à gauche une cuisine ouverte toute blanche et lumineuse de 15 m2 avec son piano de cuisson qu’éclairent deux fenêtres à la française aménagée derrière une verrière laisse un passage ouvert sur deux mètres environ.
A la suite, un salon de 26 m 2 permet de réfléchir grâce à la bibliothèque en angle tout en chêne, près du feu qui flambe dans la cheminée en marbre rouge du Languedoc . Deux fenêtres à la française apportent la lumière du jour aux lecteurs. Le sol est pavé de tomettes d’origine à losanges bicolores dans des tons sourds de terre ensoleillée.
De l’autre côté de l’escalier, un passage à gauche transformé en petit bureau mène dans la partie basse du colombier transformé en une chambre circulaire identique à celle de l'étage. La fenêtre à double vantaux offre une vue sur les flots tranquilles de l’Ozanne. A droite, la salle de bains carrelée de faïence "métro" blanche aux arêtes douces, dite "Eiffel", laisse entrer la lumière et l’air par la fenêtre quand elle est ouverte.
Des toilettes d’invités ont été aménagés dans l’entrée.


Le premier étage
Un escalier tournant à 180 degrés en bois mène à l’étage. Il a la particularité de donner vue, sur le retour, sur l’espace évidé de part et d’autre au-delà de la rampe. Au-dessous un placard a été aménagé.

L' étage est mansardé mais suffisamment haut de plafond. Le palier pavé de tomettes carrées rouges et anciennes, forme une sorte de hall, autour duquel s’articulent à gauche la chambre circulaire de l'étage du colombier à laquelle on accède par un petit passage surmonté de manière astucieuse d’une fenêtre intérieure, afin d’être à même d’admirer avec un éclairage prévu à cet effet , le dessin des 2500 boulins du colombier, ses murs circulaires ré-enduits de chaux et la charpente. Dans cette région un boulin correspondait à un acre c'est à dire là à la moitié d'un hectare actuel à peu près. Cela donne une idée de la richesse des propriétaires d'alors. La chambre donne de façon plongeante sur la rivière et les prés où paissent quelques moutons. A côté une garde-robe et en face les deux autres chambres jouxtent la salle de douche carrelée et éclairée au plafond de spots à la lumière douce et dorée comme dans celle du rez-de-chaussée

L'atelier
Il se compose d'une partie atelier, dans lequel sont abritées quelques plantes l'hiver, d'une buanderie, d'une chaufferie et d'une cave à vin
Le jardin
Le jardin, d’un peu mois de 900 m2 est en longueur dans le sens de l’arrivée. il est divisé en trois parties qui intègrent d’un part une allée de graviers bordée de pelouses et d’arbres sur les trois quarts de l’espace jusqu’à une grille du 19e siècle fermée en son milieu par un portail de la même époque marquant ainsi de manière patricienne, mais ici à petite échelle, ce qui dans l’architecture des domaines campagnards de l’époque classique, soulignait la gradation de l’avancée du visiteur avant l’accès à la partie privée enfermée symboliquement par la grille.
Le reste du terrain est situé à l’arrière de la demeure et forme la terrasse en couloir gravillonnée et fleurie qui borde l’Ozanne et débouche sur le petit débarcadère. Les roses, l’été, débordent des grilles et de l’entourage du puit, tandis que sous les fenêtres arrière, la glycine et les fleurs variées dispersent leurs pétales sur la rivière dans un déchaînement végétal et coloré.

Ce que nous en pensons

Peut-on parler d’une thébaïde au coeur d’un village ? Cette propriété est pourtant un lieu de retraite à l’écart des vrombissements du monde et des affaires du siècle. Osons une comparaison audacieuse mais qui reflète bien le caractère enchanté de ces lieux ? En si peu de temps et de distance depuis Paris, celui qui marche dans la ruelle qui mène à l’entrée de la maison emprunterait presque le quai 9 -3/4 cher à Harry Potter à King’s Cross. Comme le héros, il pourrait disparaître, s'évaporer mystérieusement. Oui, le visiteur est « enchanté » au sens propre du terme. Le ciel, les pierres vibrantes, l’eau miroitante pourvoient à toutes les inspirations. Il suffit de s’installer. Point de souci matériel: aucun type de travaux n’est à prévoir.

Vente en exclusivité

735 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 213871

Surface cadastrale 990 m2
Surface du bâtiment principal 220 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 60 m2

Nombre de lots 1


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Pays Dunois

Sixtine de Naurois +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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