À 1 h 30 de Paris, un hôtel particulier du 17e s.
face à la cathédrale de Noyon
Noyon, OISE picardie 60400 FR

Situation

Dans l'Oise, Noyon est au cœur de l’histoire de France. Dans sa cathédrale, furent sacrés Charlemagne et Hugues Capet, respectivement roi de Neustrie en 768 et roi des Francs en 987. Ce dernier fonda ainsi la lignée des Capétiens, dynastie qui régna sur la France sans interruption, jusqu'à l'avènement de Philippe VI de Valois en 1328, avant d'être supplantée par les Bourbons à partir d'Henri IV et jusqu'à la Révolution. C’est également à Noyon qu’est né, en 1509, Jean Calvin, grand promoteur du protestantisme en France. Plus récemment, ce fut cependant le conflit de 1914-1918 qui marqua le territoire, avec l’occupation de la ville par les Allemands et surtout leur dernière offensive, en mars 1918 : l'opération Michael, qui fut un échec cuisant et le début de la fin pour l’empire allemand. À la sortie de la guerre, Noyon fut reconstruite avec une volonté de retrouver l’âme de la vieille ville.
Aujourd’hui, la commune présente une qualité de vie exceptionnelle, enveloppée par sa campagne et avec des accès rapides à Paris par le train en 1 h 10 ou en voiture via l’A1 en 1 h 15. Noyon est située à 25 km de Compiègne, environ 60 km d'Amiens, près de 50 km de Saint-Quentin, 40 km de Soissons.

Description

Situé dans la perspective directe de la cathédrale, l’hôtel particulier bénéficie d’une vue rayonnante sur sa façade gothique très lumineuse grâce à la pierre calcaire d’une couleur jaune-ivoire qui la constitue. Son porche à trois arcades et ses deux tours avec trois hautes arcatures brisées donnent toute sa magnificence au monument. Seul le parvis sépare l’imposant édifice de la propriété, qui se trouve dans l’alignement des maisons canoniales du 17e s. Si les chanoines habitaient sur place depuis le Moyen Âge, un incendie détruisit le quartier médiéval au 17e s., qui fut donc reconstruit suivant un style classique. C’est aujourd’hui un site historique classé.
Au premier coup d’œil, c’est la configuration circulaire du parvis qui frappe avec, tout autour, les maisons de chanoines qui entourent la façade de la cathédrale. La majesté du lieu est enrichie par la répétition de piliers d’entrée surmontés de monumentaux pots à feux stylisés. Une fois le haut portail franchi, une cour en vieux pavés mène à l’hôtel particulier qui s’élève, de façon traditionnelle, entre cour et jardin. De l’autre côté de la bâtisse, une terrasse pavée gardée par une balustrade en fer forgé surplombe un jardin ceint de murs et planté d’arbres fruitiers.
Le style de l'hôtel particulier est caractéristique des maisons de l’époque : haute silhouette, grandes baies organisées en travées, toiture à longs pans avec tuiles plates, pignons massifs et construction sur sous-sol avec perron. La demeure incarne tout l'esprit du 17e s., même si elle fut agrandie au 19e s. par un second corps de bâtiment dans son prolongement. Celui-ci est couvert d’un toit à la Mansart, avec un appareillage en pierre et brique, ainsi que par deux ailes avec toit-terrasse, dont l’une est protégée par une balustrade. La cour d’honneur, ceinte de plates-bandes végétales et couverte de vieux pavés moussus, mène tout droit au perron en pierre.

L'hôtel particulier


Le rez-de-chaussée
Passé la double porte en bois peint surmontée d'une imposte vitrée, se découvre un hall d'entrée, au sol en pierre à cabochons noirs, avec une importante hauteur sous plafond. Au fond, un imposant escalier à double quart tournant de style Louis XIII, qui mène jusqu’aux combles, se laisse deviner. Une ouverture vitrée sur le jardin à l’opposé de la porte d’entrée illumine le hall.
De part et d’autre de l'entrée, se trouvent les pièces de réception. À droite, un confortable salon présente un parquet droit en chêne avec, au centre, une marquèterie en forme d’étoile. Une cheminée du 18e s. au manteau de marbre gris donne le ton. Les murs sont ici recouverts de boiseries sculptées soit à mi-hauteur, soit jusqu’au plafond. Au-dessus de la cheminée, un miroir surmonté d’un trophée doré avec instruments de musique décore la boiserie. Grâce aux quatre baies, dont une est pleine d'une porte-fenêtre, une atmosphère lumineuse et confortable se dégage du salon. Un bureau et une chambre prolongent ce dernier.
À gauche du hall d’entrée, une salle à manger au sol en pierre et à cabochons est agrémentée d’une cheminée en marbre brun du 19e s. Là aussi, la pièce est illuminée par trois baies à double orientation. Un accès direct à une cuisine aménagée dans l’aile gauche facilite le quotidien. Deux celliers et un petit escalier qui desservent une place de stationnement souterrain complètent la cuisine.

L'étage
Un vaste palier central s'étend de part et d’autre de l’escalier qui distribue cinq chambres à coucher, avec deux salles de bains. Les pièces de nuit sont parquetées et donnent toutes sur la cathédrale, à l'exception d'une, qui dévoile une vue sur le jardin. Chaque chambre est habilement illuminée par différentes baies.

Les combles
Un grenier, tout à fait aménageable au vu de la hauteur sous charpente, permet d’admirer la qualité des bois et le talent des charpentiers du 17e s.

Les caves
Elles sont nombreuses et en pierre de taille. De mystérieuses marches aboutissent à des tunnels qui sont aujourd’hui condamnés, mais qui autrefois devaient sans doute mener à la cathédrale.

Le jardin de ville

À l’arrière de la bâtisse, couvert d’une pelouse et planté d’arbres fruitiers ainsi que d'arbustes divers, il est protégé d'éventuels bruits extérieurs par de vieux murs en pierre et brique. Aucun vis-à-vis ne vient contrarier le plaisir d’être au jardin. Accessible par une volée de marches décentrée vers la droite, une terrasse carrelée, bordée d'un garde-corps métallique et ouvragé, le surplombe.

Ce que nous en pensons

Un hôtel particulier qui regarde « les yeux dans les yeux » l’imposante cathédrale de Noyon, situé dans le quartier le plus recherché de la cité, en plein centre historique, à deux pas de l’hôtel de ville et des commerces. L'élégance certaine qui émane des maisons de chanoines alignées autour de l'édifice religieux rehausse le caractère de l’ensemble du parvis, qui donne le ton à qui s'apprête à entrer dans les lieux.
Sa localisation exceptionnelle n’enlève rien au confort de la maison et du jardin qui l'accompagne. La simplicité de l'ordonnancement des espaces intérieurs, avec une circulation fonctionnelle entre les pièces, garantit aux futurs occupants une aisance de vie au quotidien. Par-delà la dimension historique de son environnement urbain et de son architecture, la demeure, tournée vers la pierre d'un côté, vers la verdure de l'autre, représente ainsi le compromis idoine d'une vie à la fois citadine et campagnarde dont le cœur entre les deux balance.

600 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 525815

Surface cadastrale 956 m2
Surface du bâtiment principal 270 m2
Nombre de chambres 6



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Pays du Valois

Jérôme Ferchaud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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