Dans le Loiret, au cœur d’un village, en lisière de la forêt d’Orléans,
une demeure du 18e s., sa longère et ses dépendances dans un parc clos de murs
Beaune-la-Rolande, LOIRET centre-val-de-loire 45340 FR

Situation

Ancienne cité royale, le village se trouve dans le département du Loiret dans la région naturelle du Gâtinais, à proximité de la forêt d'Orléans, et compte environ 1 000 habitants. La propriété est proche de tous les commerces, structures et services de première nécessité – un bourg plus important, Beaune-la-Rolande, se trouve à 5 km.
Par la route, la capitale se rejoint via l'A6, l'A77 et l'A19 en 120 km, Fontainebleau et Orléans sont à 50 km. Par le rail, Malesherbes et Nemours, à environ 30 km, disposent chacune d'une gare SNCF qui assure des liaisons avec la capitale en 40 min.
Les paysages et le patrimoine extraordinaire de la vallée de la Loire peuvent être découvert aisément depuis la propriété : châteaux, manoirs ou jardins remarquables ponctuent la région – comme le jardin de la Javelière ou l’arborétum des Grandes Bruyères.

Description

À l’entrée du village, au pied de l’église Notre-Dame, l’ensemble s’étend sur environ 2 000 m², entouré par les bâtiments et murs en pierre apparente. Tous les bâtiments s’ouvrent sur le jardin, au cœur de la propriété. Par les rues, s'ouvrent les entrées principales de la demeure et de la longère. Du côté de la ruelle, ce sont un haut portail en bois, deux portes de garage ainsi que les portes des dépendances qui donnent vers l'extérieur.
Édifiée au 18e s. et remaniée au 19e et 20e s., la maison de maître a récemment été entièrement restaurée. La campagne de travaux a respecté les règles d’un périmètre historique et l’architecture rurale et a été réalisée en partie par un architecte du patrimoine et des artisans de la région. De plan rectangulaire, le corps de logis, d’une surface totale d’environ 300 m² et d'environ 3,4 m de hauteur sous plafond, s’élève sur deux niveaux, pour partie, sur cave voûtée. Les façades en pierre sont recouvertes d’enduit à la chaux. La corniche en brique souligne la toiture en croupe percée de lucarnes arquées recouverte d'ardoise. En retour d’équerre, un bâtiment de dépendance restauré jouxte le corps de logis.

La maison de maître

La porte d’entrée en arc plein cintre est précédée d'un pas-de-porte. Entourées par des encadrements en pierre de taille, les baies sont équipées de fenêtres en bois et à double vitrage ainsi que protégées par des garde-corps en ferronnerie et par des persiennes en bois. Une très large terrasse en pierre de Bourgogne se détache sur l’herbe.


Le rez-de-chaussée
D'une surface d'environ 175 m², la maison s'ouvre sur une double entrée traversante, séparée d’une porte-fenêtre qui s'ouvre sur le jardin. Celle-ci dessert les deux côtés du niveau. Depuis l'entrée, sont accessibles des toilettes avec lave-mains, un escalier tournant en bois de chêne avec rambarde en fer ouvragée et main courante en bois qui mène à l’étage, ainsi qu'un accès à la cave. Des doubles portes en enfilade décorées de cimaises conduisent à la salle à manger au sol en parquet droit. Elle est agrémentée d’une cheminée en marbre et équipée de placards. Dallée de pierre, une pièce de réception décorée d’une autre cheminée en pierre réserve un espace pour une haute bibliothèque d’angle réalisée sur mesure. Les larges fenêtres illuminent les lieux d'une lumière transversale. Reliée à la salle à manger, la cuisine équipée au sol en damier de carreaux de ciment donne accès à la partie perpendiculaire du bâtiment. Cette dernière comprend un long couloir avec accès au jardin, une lingerie et des toilettes avec lave-mains. Le sol est en dalles de pierre avec cabochons de couleur noire et la poutraison a été laissée apparente. Un second escalier en bois conduit à l’étage ce qui permet au niveau d'avoir deux parties bien distinctes.
L'étage
D'une superficie d'environ 125 m², il dessert, d’un côté, une pièce palière mansardée aménagée en bureau. Celle-ci mène à une grande chambre à coucher sur un sol de parquet droit, avec salle d’eau et toilettes, ainsi qu'un espace avec des placards en bois. De l’autre côté, un palier mène à un autre dégagement qui s’ouvre sur deux chambres à coucher, une salle de bains et des toilettes. Les murs sont peints ou recouvert d’un papier peint.

La longère

Entièrement restaurée, d’environ 125 m² hors caves et combles et de plan rectangulaire, elle se divisait à l'origine en trois petites maisons d’ouvriers agricoles. Coiffés d'un toit à deux pans de tuiles plates percé de lucarnes pendantes, les murs extérieurs sont recouverts d’un enduit rehaussé par des encadrements de baies en brique.
À l'intérieur, les poutres ont été laissées apparentes, le sol est entièrement carrelé ou revêtu de tomettes anciennes. L'espace s'organise autour d'un hall d’entrée, de deux salons avec cheminées, d'une cuisine, de deux chambres à coucher et de deux salles d’eau avec toilettes. Une pièce utile dans laquelle se trouve l’escalier en bois mène au grenier qui s’étend sur toute la longueur du bâtiment.

Les dépendances

Un petit logement, des granges ayant différents usages, un atelier et un bûcher complètent le corps de logis principal.


Le petit logement
De plan carré et d'une superficie d'environ 20 m², le bâtiment est en pierre recouvert d’un enduit rehaussé par des encadrements de baies en brique. Un préau pavé d'à peu près la même surface flanque le au mur latéral. Actuellement, l’espace est utilisé comme abri de jardin. Cependant, avec sa mezzanine, il pourrait tout à fait être aménagé en petit studio.
L'atelier
D’environ 15 m², il s'agit d'un petit bâtiment en pierre recouvert d'une toiture en tuile de pays. La façade est à pans de bois et un préau est adossé au mur pignon.
La grange
Aux façades en pierre apparente et recouverts de toitures à deux pans en tuiles anciennes, les constructions sont rehaussées par des encadrements de baies en brique.
La première grange d’une superficie d’environ 115 m² s'élève sur deux niveaux et fait office de garage.
Plus petite – d'une surface d'environ 25 m² –, la deuxième sous 5 m de hauteur sous faîtage est un espace pour entreposer le matériel de jardin.
D'approximativement 130 m², la troisième est à restaurer entièrement. Sous une toiture à deux pans en ardoise, elle était autrefois la salle des fêtes du village.

Le jardin

Toute la vie de la maisonnée s’articule autour de cet espace en pelouse. Il se divise en trois parties soulignées par de larges terrasses et allées en pierre de Bourgogne. Il est parsemé de fleurs et complanté d’un tilleul centenaire, de charmille et d'érables, de magnolias, de houx à feuilles de châtaignier, d'un noisetier ou encore d'un hêtre. Les massifs colorés sont composés de cornouillers du Japon, de deutzias, de photinias, de lauriers du Portugal, de jasmin grimpant. Les parterres en fleurs sont plantés de rosiers, de primevères, de myosotis, d'ancolies, de géraniums, de sauges, de campanules et de platycodons, entre autres.
Le jardin est équipé d'un arrosage automatique ainsi que d'un puits.

Ce que nous en pensons

Comme un petit monde clos, au pied de l’église et dans un style régionaliste, l’ensemble cohabite à l’unisson. La restauration de tous les bâtis à l’exception d’une grange a été manifestement exécutée avec savoir-faire et goût grâce à la volonté farouche qu’ont eu ses occupants de le restaurer dans les règles de l’art. Les habitations indépendantes pourraient convenir à l’exercice de professions libérales ou à des projets touristiques, mais aussi à une famille désireuse d’élever ses enfants à la campagne.

Vente en exclusivité

650 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 521467

Surface cadastrale 2025 m2
Surface du bâtiment principal 297 m2
Nombre de chambres 3
Surface des dépendances 436 m2
dont aménagées 123 m2

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Gâtinais et Puisaye

Dalila Bessahli +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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