Un triplex aménagé dans un temple de la fin du 19è s.,
vaisseau de lumière en plein centre de Verdun
vaisseau de lumière en plein centre de Verdun
Verdun,
MEUSE
lorraine
55100
FR
Situation
A 25 km de la gare TGV de Verdun, qui place la capitale à 59 minutes par la gare de l'Est. La ville est également bien desservie par l'autoroute A4 qui mène à l'aéroport international Metz Nancy Lorraine en 30 minutes (60 km), ainsi qu'à celui du Luxembourg tout juste distant de 80 km.
Verdun est la ville la plus peuplée du département de la Meuse, en région Lorraine, avec 20 255 habitants et 500 000 visiteurs par an. Si la cité, dont le nom résume la Grande guerre à lui tout seul, a reçu en 1987 de l'ONU le statut de Capitale Mondiale de la Paix, des Libertés et des Droits de l'homme, les touristes ne se cantonnent pas à ce devoir de mémoire à en juger par la fréquentation du port de plaisance qui ne désemplit pas à la belle saison.
Description
Le traité de Verdun de 843, consécutif aux querelles entre les héritiers de Charlemagne, consacre la première division de l'Europe médiévale. Un millénaire plus tard, c'est à ce même endroit que s'affronteront dans une lutte à mort les deux principaux peuples issus de ce partage, les Allemands et les Francs.
La ville symbolise aujourd'hui ce massacre mutuel, mais certaines de ses traditions sont bien plus souriantes. Ainsi celle des dragées, invention d'un apothicaire de la cité qui, au début du 13ème siècle, eut l'idée d'enrober les amandes de sucre et de miel pour mieux les conserver et les transporter. Cette "épice de bouche" est alors réputée combattre la stérilité, d'où sa présence sur les tables à chaque évènement familial : mariage, baptême, communion. Au 16ème siècle, les ducs de Lorraine, drageoir à la ceinture, propageront ces douceurs à la cour de France puis à tout le royaume.
La plupart des rues du centre ville de Verdun sont piétonnes. Elles sont animées par de nombreux estaminets originaux et autres restaurants étoilés où se déguste une gastronomie lorraine particulièrement riche et inventive.
La ville symbolise aujourd'hui ce massacre mutuel, mais certaines de ses traditions sont bien plus souriantes. Ainsi celle des dragées, invention d'un apothicaire de la cité qui, au début du 13ème siècle, eut l'idée d'enrober les amandes de sucre et de miel pour mieux les conserver et les transporter. Cette "épice de bouche" est alors réputée combattre la stérilité, d'où sa présence sur les tables à chaque évènement familial : mariage, baptême, communion. Au 16ème siècle, les ducs de Lorraine, drageoir à la ceinture, propageront ces douceurs à la cour de France puis à tout le royaume.
La plupart des rues du centre ville de Verdun sont piétonnes. Elles sont animées par de nombreux estaminets originaux et autres restaurants étoilés où se déguste une gastronomie lorraine particulièrement riche et inventive.
Le temple
Sa construction, confiée à l'architecte Chenevier, fut achevée en 1889. Le 21 février 1916, au deuxième jour de l'offensive allemande, l'édifice fut touché par un bombardement qui fit voler en éclats ses portes et ses vitraux. La bible, qui restait toujours ouverte sur la table de communion, fut trouée par un éclat d'obus.
Le temple fut restauré en 1920.
L'actuel propriétaire, tombé sous le charme des lieux lui a redonné vie en y aménageant un triplex loué aux nombreux touristes de passage.
Sa façade, ouverte sur la rue, est d'une sobriété toute protestante. Elle est construite en pierre de taille dans un style plus ou moins néo-roman.
Un grand arc en plein cintre y surmonte une grande rosace à six lobes. Ses claveaux sont marqués par un cercle lui-même couronné par un fronton triangulaire soutenu par deux colonnes composites.
La porte à cadre et panneau en bois peint est surmontée d'une imposte avec vitraux.
De part et d'autre, un décor en diagonal est taillé dans un enduit.
Une sculpture représentant l'Evangile marqué de l'alpha et l'oméga symbolise l'éternité du Christ.
La toiture est en zinc avec une descente d'eau pluviale en fonte.
Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée donne sur un sol en mosaïque qui précède le parquet en chêne à bâtons rompus qui couvre tout le hall et l'ensemble du rez-de-chaussée.
Les murs sont ornés de colonnes ouvragées et de boiseries.
Une grande verrière zénithale ainsi que des vitraux apportent une lumière toute particulière et changeante au fil de la journée. Pour la conserver, le choix s'est porté naturellement sur l'emploi de parois entièrement vitrées pour séparer l'appartement du hall. Le lieu est silencieux et apaisant.
Il s'ouvre par une porte à gauche dans un vestibule qui distribue une chambre avec une salle de douche et des toilettes, l'accès aux caves et à un débarras.
Le premier étage
L'escalier débouche sur un palier qui mène à une chambre et une salle de bain avec une baignoire et une douche. Ce niveau comprend également des toilettes.
Le deuxième étage
L'escalier se poursuit vers le dernier étage avec une pièce de vie qui comprend la cuisine intégrée, la salle à manger et le salon, éclairés par la verrière zénithale.
Les caves
Elles sont divisées en quatre espaces avec une lingerie.
Ce que nous en pensons
L'âme du lieu tient largement à sa lumière particulière, qui fait flamboyer et vibrer les riches détails de l'espace intérieur dans un silence immaculé. Les infimes variations du ciel lorrain s'y traduisent par de brusques changements d'ambiance, d'où le respect instinctif qu'inspire l'édifice où l'esprit du visiteur se trouve comme chamboulé. Sa simplicité désarmante est aussi une supplique au renouveau, même s'il est guidé par des envies de plaisirs bien terrestres.
Référence 547427
| Surface cadastrale | 70 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 120 m2 |
| Nombre de chambres | 2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
