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Toute blanche sur le fond azur, elle se tient bien droite de toute sa hauteur, digne et fière de ses origines patriciennes. Du balcon finement ouvragé qui orne sa façade, on ne serait guère surpris de voir surgir une silhouette en robe blanche portant une ombrelle. Ses vastes volumes intérieurs, où subsistent ça et là les traces de sa décoration primitive, laissent imaginer les après-midi feutrés et les réceptions en tenue de soirée du temps de sa jeunesse. Bien sûr, la campagne d’autrefois a peu à peu disparu, mais la maison a su conserver l’essentiel : son charme, le calme de son jardin et Marseille à ses pieds… Un lieu rare qui offre à ses hôtes un air de Provence d’autrefois.
Le choix de Plan-de-Cuques est lié à notre souhait de nous extraire du centre de Marseille tout en restant limitrophes. Marseillais depuis 2004, nous aspirions à vivre dans sa « campagne » environnante, afin de bénéficier d'un certain calme et d'une vraie sérénité tout en ayant accès aux avantages d'une métropole.
Notre bastide est typique de la fin 19e siècle, de l'époque du Second Empire. Elle possède toutes les caractéristiques inhérentes aux bastides construites à l'arrivée des eaux de la Durance. Charriées sur près de deux cents kilomètres par le canal de Marseille dans la cité phocéenne, le 19 novembre 1849, elles ont libéré les Marseillais de l’angoisse des jours sans en eau. Bastide vient de « bastida », qui veut dire bâtir. En terre de Provence, la bastide est une demeure patricienne. De façon générique, ce terme désigne un domaine rural ou péri-urbain qui comportait ferme et champs, bâtiment résidentiel et jardin d’agrément. Des marbres, des stucs, des gypseries étaient utilisés, et sont notamment visible dans le hall d’entrée qui dessert de part et d’autre le salon et la salle à manger. La façade principale reste la plus travaillée et elle est agrémentée d’un balcon au-dessus de la porte d’entrée.
Édifiée en 1861, comme l'indique le fronton ornant le dessus de la porte d'entrée, notre maison est une maison de maître typique des campagnes marseillaises. Construite le long du canal de Marseille quelques années après l'achèvement de ce dernier, elle surplombe aujourd’hui les lotissements Le Castelet I et II qui ont été construits sur les terres qui faisaient partie du domaine et où poussaient des cultures maraîchères. La maison du gardien est encore visible au numéro 6 de la rue des Cuques et possède un puits dans son jardin. Appelée « Castel Saint Henri », elle est connue pour avoir été le « château Délisse » du nom du propriétaire initial qui l'a faite construire.
Face aux collines d'Allauch, et avec une vue sur Notre-Dame du Château, notre maison domine la plaine de Plan-de-Cuques. Les platanes tout autour apportent la fraîcheur requise en période estivale. Située dans un havre de paix, elle permet de se ressourcer et de profiter de la vue sur les collines de Pagnol et sur le Pic du Taoumé. Le canal du « Château de ma mère » est juste derrière la maison. Sa situation rend facile la découverte de la Provence et sa capitale, Aix, ainsi que de la côte varoise.
Une petite montée à Notre-Dame du Château offre une vue panoramique sur la cité phocéenne. Le centre d'Allauch, ses ruelles, ses moulins ramènent au temps de Frédéric Mistral. À Château Gombert, le musée du terroir marseillais permet de découvrir les traditions ancestrales encore vivaces, comme celles des treize desserts ou des santons. Le samedi matin, flâner sur le marché provençal de Plan de Cuques. Au Vallon des Auffes, entre le Vieux Port et la Corniche, un repas à l'Épuisette, du chef Guillaume Sourrieu, séduit tout autant que la vue sur la rade de Marseille. Prendre ensuite la navette direction le Château d'If et le Frioul, pour plonger dans « le Comte de Monte Christo ». La terrasse de l'Hôtel Dieu-Intercontinental sera alors le lieu d'un apéritif ou d'un thé face à Notre-Dame de la Garde, avant d'y monter un autre jour de votre séjour. Ne pas manquer aussi le Four des Navettes, boulangerie dotée d'un four du 18e siècle est spécialisée dans les navettes à la fleur d'oranger. Le pâtissier Casabieille avenue de la Croix Rouge, créateur de gâteaux et chocolats : un délice !
2000 € la semaine
Un large hall d'entrée dessert à droite une salle à manger et à gauche un salon suivi d'une grande bibliothèque avec cheminée. Sur la droite, au fond du hall, une double porte ouvre sur le grand escalier, avec à sa gauche la cuisine et à sa droite un ancien escalier de service qui donne sur deux chambres en rez-de-jardin, une buanderie et des toilettes. Le premier étage abrite quatre chambres et deux salles de bains. Au dernier niveau se trouve une autre chambre avec une vue panoramique sur Marseille.
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