La discrète propriété est entièrement close de solides grillages recouverts de luxuriantes frondaisons. Trois entrées percent le rideau végétal et permettent la compartimentation éventuelle du parc. Un petit chemin de terre conduit à l’entrée principale, bien dissimulée dans les épais massifs. La grille du portail automatique s’appuie sur un pilier de pierres commandé par un digicode et un interphone que dissimule un mur en pierre ajouré d’un oculus. Une esplanade gravillonnée permet le stationnement de plusieurs véhicules en contrebas de l’angle de la villa. Un deuxième portail grillagé permet d’accéder depuis le parc à l’arrière du bâtiment. Un escalier de larges marches plates, bordé d’un talus végétal et de plantes grimpant sur une balustrade en métal, conduit à une immense esplanade où s'encastre l’impressionnante piscine.
La villa en longe les contours, répond à ses angles, reflète ses formes et couleurs. L’architecture basse est épurée, modulaire et harmonieuse. Murs de pierres taillées, larges dalles au sol, béton teinté de blanc et de bleu, rambardes d’acier et baies vitrées se réunissent dans une foisonnante sobriété. Le blanc de la façade, surmontée d’un large toit-terrasse qui déborde largement côté sud, illumine l’ensemble et s’expose aux jeux d’ombres changeants.
Sa construction a commencé en 1965 et a été complétée durant une quinzaine d’années. Elle présente dans sa façade quelques brisures légèrement courbes sans altérer l’impression d’ensemble. Les grandes baies coulissantes alternent avec les éléments massifs en pierre de taille qui équilibrent le béton peint.

La villa

Le rez-de-jardin
Abritée du débord du toit, la porte d'entrée s'ouvre de plain-pied sur un dégagement à peine marqué qui conduit directement à un salon-salle à manger. La pièce est en longueur, toute carrelée de marbre noir veiné de blanc de Calacatta, éclairée du sol au plafond par deux grandes baies côté piscine. L'espace est à peine délimité par une immense cheminée angulaire en pierre qui permet d'attirer le regard au spectacle du feu sans perdre de vue celui de la piscine. La baie vitrée de la salle à manger s'ouvre sur la terrasse couverte qui abrite un barbecue dans le coffrage de pierres du conduit de la cheminée.
Accessible directement par un escalier à l'arrière du bâtiment, la cuisine est traversante et communique directement avec la salle à manger. Un îlot central délimite l’espace. Une grande baie horizontale dévoile une vue sur le parc arrière. Une large porte vitrée teintée conduit à une vaste salle de jeux carrelée qui s’ouvre de plain-pied sur la terrasse et la piscine. Une grand baie à l’ouest laisse vagabonder le regard sur l’ancien verger et son tilleul. Un pan de mur est entièrement équipé de rangements.
Depuis la cuisine, un petit dégagement permet l’accès à une salle d’eau et à l’escalier qui mène au sous-sol. Depuis l'entrée de la villa, le dégagement conduit à trois chambres à coucher, une salle de bains, des toilettes et une garde-robe avec placards. Deux des chambres bénéficient d'une petite galerie couverte qui rejoint la piscine. Les pièces sont de dimensions modestes, regorgent d'ingéniosité de rangements, disposent d'un point d'eau qui rappelle la conception et l'optimisation des cabines de bateaux. Les parquets en teck complètent l'impression tandis que tapisseries au mur et au sol réchauffent l'ambiance avec douceur.

Le sous-sol
Depuis la cuisine, l'escalier menant au niveau inférieur dessert une entrée directe située à l’arrière du bâtiment ainsi qu'une chambre avec salle de bains et toilettes. Quelques marches supplémentaires mènent, en enfilade, à une lingerie, une buanderie et une chaufferie. Se succèdent de plain-pied cellier, cave, garage et atelier. Une grande salle de réunion carrelée avec cheminée est meublée à la manière d’un pub londonien. Une coursive extérieure située à l'arrière du bâtiment, marquée de son hublot décoratif, y conduit directement.