Situation
La ville médiévale de Parthenay est à 7 km. Elle est la petite capitale de cette Gâtine poitevine à laquelle paysages et qualité de vie vont valoir le statut de Parc naturel régional. Ce sera le deuxième, après celui du marais Poitevin, dans le département des Deux-Sèvres. L'élevage est encore très présent, notamment celui de la parthenaise, une des meilleures viandes bovines du monde. Grâce au TGV, Poitiers, à 45 min, est reliée vingt fois par jour dans chaque sens à Paris, en 1h30 environ. Une autre gare TGV, celle de Saint-Maixent-l'Ecole, est encore plus près, à une demi-heure de la propriété.
Description
Le logis
Il est sans doute l'héritier d'un édifice du 15e s. qui appartenait à Jean Dunois, comte de Longueville, dit le Bâtard d'Orléans, qui fut grand chambellan de France et gouverneur de Parthenay. Le logis actuel date principalement du 18e s. La façade principale, enduite, est très sobre. Le corps le plus ancien, couvert de tuiles, est percé de hautes fenêtres, à encadrement de pierres de taille de granit, sur deux niveaux. Elles sont surmontées des petites ouvertures du grenier. La porte d'entrée est protégée par une marquise raffinée. Dans le pavillon Napoléon III, dû à l'architecte Paul-Emile Bouchet, les fenêtres du 1er étage sont géminées tandis que le troisième niveau est éclairé par une grande lucarne passante surmontée d'un fronton triangulaire mouluré. Même dépouillement côté jardin à la française. Seule la naissance de l'aile gauche est à usage d'habitation. Le reste des deux branches du "U" est dévolu à des pièces de service et aux communs.
Le rez-de-chaussée
Le vestibule d'entrée, qui s'ouvre sous la marquise, est traversant. Le décor date du Second Empire : sol de carreaux blancs et rouges, de différents marbres, lambris d'appui moulurés soigneusement restaurés. A gauche une double porte donne accès au salon bien sûr doté d'une cheminée. Sa double exposition le rend très lumineux. La décoration peinte du plafond est un leitmotiv dans la demeure : de discrètes feuilles ou fleurs au pochoir sont reliées par de fines lignes. Du vestibule qui suit le jardin à la française est directement accessible par une porte - bois et fer forgé -, très ouvragée. Là se trouvent aussi l'entrée de la cave à vin et le grand escalier de chêne massif aux marches pleines qui conduit à l'étage.
A droite du vestibule d'entrée, dans la salle à manger au sol en carreaux de ciment, le regard est aimanté par la cheminée : le manteau de bois est délicatement sculpté dans un style néo-Renaissance. De précédents maîtres des lieux y ont laissé leurs initiales. Les lambris d'appui en chêne, tout autour de la pièce, arrivent à la hauteur de la tablette surmontée d'un miroir. Occupant elle aussi toute la largeur du logis, la pièce reçoit la lumière du jour des deux côtés. En revanche le pavillon Second Empire est plus large : la cuisine donne dans un nouveau vestibule par une porte Art nouveau stylisé. Un poêle à bois a été installé dans la cheminée monumentale. L'espace est éclairé par deux des fenêtres de la façade. Une porte le fait communiquer avec le parc. Le vestibule, d'où part le second escalier, est directement relié par une porte au jardin à la française. Un dégagement traversant conduit aux pièces de service : ancienne buanderie où une chaudière au fioul peut relayer la géothermie, souillarde, pièce de la pompe à chaleur de très bonne marque et du ballon-tampon.
L'étage
Chacun des deux escaliers opposés conduit à un vaste palier où s'ouvre une grande chambre. Celle de l'est, sur parquet à bâtons-rompus, est traversante et embellie par une cheminée surmontée d'une composition à panneaux contemporains. Celle de l'ouest (avec salle d'eau), elle aussi sur parquet à bâtons-rompus, est éclairée par les fenêtres géminées du pavillon Napoléon III. Entre les deux chambres opposées, une sorte de galerie, en partie sur un parquet très ancien aux larges lames cloutées, dessert, tournés vers le jardin à la française au sud, une chambre, un bureau, un dressing et une salle de bains toute revêtue de bois, y compris la baignoire qui est coffrée. Le bureau brille par sa décoration : cheminée d'origine en peuplier teinté, tablette et trumeau en noyer d'Amérique provenant du parc, lambris d'appui et dessin de caissons au plafond. Le début de l'aile ouest est occupée par une quatrième chambre, sur parquet à bâtons-rompus en chêne de Bourgogne. Les murs sont recouverts de boiseries moulurées. Exposition est-ouest.
Le second étage
Il n'occupe que le pavillon Napoléon III. D'un atelier d'intérieur la vue plonge sur la cour-jardin. Une ample salle de billard accorde une nouvelle vie à un ancien comptoir de pharmacie : c'est maintenant le bar qui rend les parties d'autant plus agréables.
Les dépendances
Dans le prolongement du logis une porte cochère en anse de panier donne accès au garage dans le bâtiment où se trouvait la sellerie (arrivée d'eau) . Le reste des communs occupe l'essentiel des deux ailes : anciennes écuries à l'est divisées en cinq pièces, bûcher après la chaufferie à l'ouest.
Le parc
C'est le deuxième enchantement des lieux. Artistes du bois, de la pierre, d'autres matériaux, chineurs aussi, les occupants actuels se sont faits paysagistes et pépiniéristes au fil des décennies. En accompagnant la nature, avec sa complicité, ils ont compartimenté l'espace, créant ainsi variété et intimité. Tunnel végétal, calades, arc de brique, topiaires, sculptures animent les quelque deux hectares - avec le jardin à la française à l'intérieur du "U" que forment les bâtiments. L'eau est partout sans être envahissante : bassins circulaires en circuit fermé, mare formant un "T" avec d'anciennes pêcheries qui se remplissent l'hiver, puits bien utile pour l'arrosage. Les essences d'arbres d'âges différents sont si nombreuses que la liste ne peut en être exhaustive : chênes de plusieurs type, peupliers d'Italie, noyers, bouleaux, tilleuls, frênes, tulipiers, ginkgos, érables, etc.
Ce que nous en pensons
Dans une campagne à la fois préservée et facilement accessible, le logis séculaire et son parc ont été repensés, choyés, bichonnés pendant les quarante dernières années : le résultat est là. Le décor des pièces a été entretenu et complété par le savoir-faire artistique des maîtres des lieux. L'ensemble n'est pas démesuré - juste assez grand pour le confort, l'autonomie de ceux qui y vivent : la fluidité des accès à la demeure y contribue. Une chambre d'hôtes a tout naturellement trouvé sa place. Détente, méditation, contemplation, travail se pratiquent aussi à l'extérieur, dans un parc étonnant, plein d'espaces contrastés, animé de pièces d'eau, d'une profusion d'essences et de sculptures qui s'y intègrent parfaitement. Impression rare en ces temps de doutes et de découragement : tout sonne juste ici.
Référence 252141
Surface cadastrale | 1 ha 97 a 46 ca |
Surface du bâtiment principal | 390 m² |
Nombre de chambres | 4 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.